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Douleur intercostale

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Caractéristiques de la douleur intercostale

  • La douleur intercostale est également connue sous l’appellation de « névralgie intercostale ».
  • Elle se caractérise par une douleur au niveau des côtes qui peut être brève, d’à peine quelques secondes, ou longue, de plusieurs heures, voire plusieurs jours.
  • Selon ses causes et son ampleur, elle peut être soulagée par des remèdes naturels de grand-mère ou nécessiter une consultation médicale.

Tout savoir sur les remèdes de grand-mère pour traiter la douleur intercostale

Qu’est-ce que la douleur intercostale ?

La douleur intercostale est une névralgie localisée dans la cage thoracique au niveau des nerfs intercostaux. Pour mieux comprendre, il convient de rappeler qu’il existe 24 côtes dans le thorax, dont 12 de chaque côté du corps. Elles ont pour rôle de protéger les organes de la poitrine contre les traumatismes : le cœur, la rate, le foie et les poumons.

À l’avant, les 24 côtes sont jointes entre elles par du cartilage au niveau du sternum. À l’arrière, elles sont liées aux vertèbres thoraciques. La douleur intercostale se déclenche lorsqu’un choc, une blessure ou une maladie affecte les organes, le cartilage ou les os de la cage thoracique.

La névralgie intercostale s’explique par une inflammation, une compression ou un dommage subi par un des 24 nerfs. Ces derniers sont situés entre les muscles intercostaux et les côtes. Chacun d’eux part d’une racine de la moelle épinière.

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Comment reconnaître la douleur intercostale ?

La douleur intercostale se reconnaît essentiellement par sa localisation dans la cage thoracique. Elle peut se faire ressentir à divers niveaux : sous les côtes, dans la poitrine ou encore au-dessus du nombril. Le sujet la ressent soit sur un côté, soit bilatéralement, et il arrive qu’elle irradie du dos vers l’avant, à la façon d’un poignard.

Les symptômes sont variables, en fonction des causes. La douleur peut être aiguë ou lancinante, soudaine ou progressive, continue ou intermittente. Elle peut être déclenchée ou amplifiée par la respiration, les mouvements, le rire, la toux ou encore les éternuements. L’effort la fait augmenter.

La névralgie intercostale peut avoir d’autres symptômes : une douleur sur le côté gauche de la poitrine ou une douleur abdominale. Elle se manifeste parfois par un picotement et/ou un engourdissement, une perte d’appétit et même de la fièvre. Dans certains cas, elle déclenche une douleur au niveau de l’articulation du bras et de l’épaule gauche. Ce dernier cas est souvent confondu avec une angine de poitrine ou une douleur cardiaque.

Il existe des symptômes graves qui nécessitent d’appeler le SAMU centre 15. Il faut agir rapidement en cas de difficultés respiratoires, de palpitations cardiaques, de paralysie, d’atrophie des muscles ou de douleurs abdominales aiguës. Le réflexe doit être le même en présence de pression thoracique et de sensation de déchirement dans la poitrine. Il en est de même en cas de confusion, de baisse de conscience, de vertiges ou de toux persistante avec du mucus.

Quelles sont les causes de la douleur intercostale ?

La douleur intercostale peut avoir des causes et origines multiples.

La douleur liée au thorax

Elle peut provenir d’une affection des muscles pariétaux, du cartilage des côtes ou des articulations entre le sternum et les côtes. Une autre cause est une arthrose de la colonne vertébrale ou un tassement vertébral provoqué par l’ostéoporose. Une autre est un zona intercostal ou une côte fêlée ou fracturée suite à un traumatisme.

La douleur d’origine cardiovasculaire

Il peut s’agir d’une embolie pulmonaire, d’une angine de poitrine, d’une péricardite avec une éventuelle myocardite, d’une dissection de l’aorte ou d’une rupture d’un anévrisme de l’aorte. Ces pathologies requièrent des soins médicaux urgents.

La douleur d’origine pulmonaire

La douleur intercostale d’origine pulmonaire peut être due à différentes maladies. Parmi celles-ci figurent une pleurésie, un pneumothorax ou une infection pulmonaire virale (grippe ou COVID-19) ou bactérienne (pneumonie).

La douleur d’origine digestive

Elle est le plus souvent provoquée par des douleurs de l’œsophage lors de reflux gastro-œsophagiens ou en cas de mauvaise digestion.

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La douleur d’origine abdominale

Les organes localisés dans l’abdomen peuvent provoquer des douleurs remontant dans le thorax. Tel est le cas des maladies du pancréas, de l’ulcère gastroduodénal, de l’appendicite, de la cholécystite aiguë et de la colique hépatique.

La douleur d’origine psychologique

Elle est fréquente dans les états dépressifs et en cas de crise d’angoisse aiguë. 

De multiples facteurs de risque

Les facteurs de risque les plus connus sont les activités sportives de contact ou de vitesse. Pour ne citer que quelques exemples, ils comprennent le football, le ski ou le snowball. Un traumatisme provoqué par un accident de la route avec des blessures aux côtes peut aussi être impliqué. Les virus de la varicelle et du zona, qui se réactivent après 60 ans, sont également à craindre.

Comment traiter la douleur intercostale ?

La douleur intercostale est souvent musculaire. Il est donc possible de retrouver un bien-être immédiat en appliquant des remèdes naturels de grand-mère. En voici quelques exemples.

Du sel d’Epsom

Également appelé « sulfate de magnésium », le sel d’Epsom est à dissoudre dans le bain, à raison de trois ou quatre cuillères à soupe à chaque utilisation. La détente et la chaleur conférées par le mélange, associées avec une respiration paisible, permettent de relâcher les muscles et d’apaiser, voire de faire disparaître, la douleur.

Des huiles essentielles

En respectant scrupuleusement la posologie indiquée par le pharmacien, les huiles essentielles sont d’une grande utilité. Opter pour des produits aux propriétés anti-inflammatoires et antalgiques comme la lavande vraie ou la gaulthérie. Ils sont connus pour calmer les spasmes musculaires, et peuvent être associés avec des macérats huileux tels que l’arnica. Quel que soit le choix, deux gouttes de l’HE choisie doivent être diluées dans une cuillère à soupe d’huile végétale.

Une bouillotte ou une compresse chaude

La chaleur d’une compresse chaude ou d’une bouillotte dilate les vaisseaux sanguins, active la circulation, et détend les muscles. Il suffit de s’allonger ou de s’asseoir confortablement, de poser la bouillotte sur la zone douloureuse, et de respirer calmement. Une douce chaleur se  répand, le corps entier s’apaise, les muscles deviennent souples, la douleur intercostale disparaît.

Des massages

À l’instar de la chaleur, les massages détendent et activent la circulation sanguine. Les mains chaudes de la personne qui effectue l’opération au niveau local stimulent les muscles. Toutefois, si l’on est seul, une simple balle de tennis peut faire l’affaire. Poser la balle au sol, et appuyer la zone douloureuse dessus en faisant des mouvements lents.

Du repos

Quand le corps exprime une souffrance par le biais d’une douleur, il est primordial de l’écouter. Il faut le ménager en réduisant et en limitant la charge d’effort sur la zone douloureuse, sans pour autant rester inactif.

Des étirements de la zone intercostale

Un stretching doux réalisé, en restant à l’écoute des différentes sensations, aide à ralentir le rythme. En étirant les muscles tout en douceur, il n’y a aucun risque de déchirement des fibres musculaires. La douleur s’estompe, car le muscle est détendu et souple.

Des exercices de respiration

La respiration diaphragmatique a fait ses preuves sur des personnes souffrant de pathologies respiratoires. Elle aide à soulager immédiatement une névralgie intercostale en levant les tensions qui sévissent sur la zone concernée. L’utilisation du diaphragme ne demande qu’un peu d’entraînement.

Des techniques de relaxation

Les techniques de relaxation n’empêchent pas la douleur. Elles apprennent aux pratiquants à canaliser leur mental pour savoir apprivoiser la douleur lorsqu’elle apparaît. Ainsi, par exemple, le yoga nidra soulage les tensions mentales et physiques. La sophrologie, qui est une pratique méditative, aide à apprendre à appréhender la névralgie intercostale en douceur.

Le recours à la lithothérapie

Les pierres préconisées pour soigner les névralgies, dont la douleur intercostale fait partie, sont nombreuses. Les plus connues pour absorber la douleur sont la malachite, connue en tant que « vert de cuivre », le lépidolite et la charoïte. La kunzite est d’un grand réconfort psychologique en chassant les pensées négatives, tandis que le lapis lazuli réduit les maux de dos. L’améthyste a la vertu d’atténuer les douleurs plus ou moins intenses, et l’amazonite a des effets bénéfiques sur les nerfs, les muscles ou encore les articulations.

Les pierres pour la névralgie s’utilisent en massant directement la zone concernée si une douleur intense apparaît soudainement. Elles peuvent également être portées en bijou en permanence pour réduire la fréquence et l’intensité des douleurs.

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Le recours à la phytothérapie

La douleur intercostale peut être soulagée par l’utilisation de certaines plantes. Parmi elles figurent :

  • L’Hypericum perforatum ou le millepertuis : son nom « arnica des nerfs » en dit beaucoup sur son action. Des études sur la plante suggèrent qu’elle possède des propriétés sédative, antidépressive et antispasmodique qui sont efficaces dans le soulagement des douleurs intercostales. Son utilisation se fait par voie cutanée et par voie orale.
  • L’Arnica montana : cette plante est connue depuis des millénaires pour ses vertus antifongique, anti-inflammatoire et antidouleur. Elle est souvent utilisée pour traiter les hématomes, les foulures, les ecchymoses et les œdèmes. Les formats en granules sont généralement recommandés.

L’écorce du saule blanc s’avère également efficace pour lutter contre les douleurs névralgiques. Elle renferme de l’acide salicylique qui dispose de vertus analgésiques et anti-inflammatoires. Il suffit d’en faire bouillir 2 à 3 g, et de la boire en infusion. En revanche, elle est contre-indiquée pour ceux qui sont allergiques à l’aspirine.

Le recours à la médecine douce

Pour réduire la douleur intercostale, de nombreuses personnes font appel à la médecine douce.

La médecine chinoise préconise l’acupuncture pour en venir à bout. L’acupuncteur introduit des aiguilles fines en des points stratégiques pour rétablir l’équilibre énergétique du corps. Ce traitement permet en même temps de détendre les muscles, et de diminuer la douleur névralgique.

Des séances d’ostéopathie contribuent également à éliminer les tensions au niveau des côtes afin de permettre une meilleure respiration. Il convient de consulter un ostéopathe qualifié afin d’évaluer chaque cas. En dehors de soulager la douleur, les soins qu’il pratique permettent aussi d’éviter les récidives.

Une alimentation saine et équilibrée

Une alimentation saine et équilibrée riche en magnésium, en fibre, en antioxydants et en oméga-3 peut réduire l’inflammation dans le corps et à promouvoir la santé. En cas de névralgie intercostale, les aliments à privilégier sont entre autres : la banane, les fruits rouges, les poissons gras, le curcuma, les légumineuses et le chocolat noir. Les huiles de colza, de noix, de chanvre et de lin sont aussi sur la liste.

Si les remèdes de grand-mère n’ont pas produit l’effet escompté, ou si les symptômes se sont aggravés, consulter immédiatement un professionnel de santé. Il est plus apte à réaliser un diagnostic précis, et à fournir un traitement adapté à votre situation.

Comment diagnostiquer la douleur intercostale ?

La douleur intercostale peut être identifiée par un diagnostic spécifique. Le médecin commence par poser des questions sur la nature de la douleur, son emplacement et les mouvements qui la font empirer. Il peut aussi questionner le patient sur ses antécédents médicaux. Avec toutes ces données en main, il décide alors des examens à effectuer.

Lorsque les douleurs proviennent d’un traumatisme, des examens radiologiques comme une radiographie thoracique sont de mise. Elle permet de détecter des problèmes osseux ou des fractures. En cas de zones suspectes, telles qu’une masse solide, le médecin fait passer une IRM afin de visualiser les tissus mous. Il peut également demander une scintigraphie osseuse pour confirmer un cancer des os, entraînant une douleur intercostale chronique.

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