POUR TOUT SAVOIR SUR L’ASTROLOGIE OCCIDENTALE
Astrologie Occidentale
L’astrologie occidentale exerce une fascination profonde depuis des millénaires. Basée sur l’interprétation symbolique des mouvements des planètes et des constellations, cette discipline offre une vision captivante de la relation entre l’univers et l’humanité. Ses adeptes considèrent que les configurations célestes influencent notre personnalité, notre destinée et nos interactions avec le monde. La recherche de réponses et de prédictions dans les étoiles a toujours suscité un intérêt intense, car l’astrologie permet de découvrir des aspects cachés de soi-même et de mieux comprendre les mystères de l’existence. Cette quête de sens et de connexion avec l’univers continue d’alimenter l’engouement pour l’astrologie, en lui conférant une place particulière dans la culture et l’esprit humain.
L’Astrologie occidentale : tout savoir sur son horoscope, les signes, les planètes, les éléments, les décans, les aspects, les maisons et bien plus encore…
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Calendrier occidental (grégorien)
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Horoscope occidental
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Signes astrologiques
Signes astrologiques occidentaux
Signes astrologiques de l’enfant
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Planètes
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Éléments
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Décans
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Aspects
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Maisons
Maisons
Astéroïdes
Astéroïdes
Carte du ciel
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Thème astrologique
Thème astrologique
Compatibilité amoureuse des signes astrologiques
Compatibilité amoureuse des signes astrologiques
Compatibilité des signes lunaires
Compatibilité des signes lunaires
Calcul de l’ascendant
Calcul de l’ascendant
Calcul du descendant
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Calcul du signe lunaire
Calcul du signe lunaire
Calcul du thème astral
Calcul du thème astral
Lunaisons
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Révolution solaire
Révolution solaire
Quelle est l’origine et l’histoire de l’astrologie occidentale ?
L’astrologie, mot dérivé du grec signifiant “discours des étoiles”, est une discipline basée sur l’interprétation symbolique des relations entre les planètes, les constellations et les humains, à la fois collectivement et individuellement. Elle utilise les planètes du système solaire pour effectuer des prédictions et est considérée comme un outil divinatoire. Ses origines remontent à Sumer, puis elle a influencé l’Égypte, Babylone, la Grèce, les Arabes et enfin l’Europe. Depuis le XXe siècle, l’astrologie occidentale a connu un renouveau d’intérêt.
Cette pratique peut être divisée en trois approches : l’astrologie individuelle, qui analyse le thème de naissance d’une personne pour favoriser la connaissance de soi et aborder sereinement les différentes phases de la vie, y compris les relations avec autrui ; les horoscopes, populaires au Moyen Âge et revenus à la mode grâce aux magazines, qui offrent des tendances du moment pour chaque signe et sont appréciés par un public en quête de divertissement ; et enfin l’astrologie mondiale, la forme la plus ancienne, qui observe les relations entre les événements mondiaux et les mouvements planétaires, permettant ainsi d’éclairer le passé et d’élaborer des prévisions collectives. Dans la pratique, de nombreux éléments sont utilisés pour analyser les thèmes et offrir des interprétations personnalisées.
Dans la pratique, l’astrologie occidentale utilise de nombreux éléments tels que les planètes (Soleil, Lune, Mercure, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune et Pluton), des points fictifs (nœuds lunaires Nord et Sud, la lune noire, la part de fortune), les constellations symbolisées par les 12 signes du zodiaque tropical (Bélier, Taureau, Gémeaux, Cancer, Lion, Vierge, Balance, Scorpion, Sagittaire, Capricorne, Verseau et Poissons), les maisons de 1 à 12, les éléments (feu, terre, air et eau), les modes vibratoires (cardinal, fixe et mutable), les aspects majeurs (conjonction, opposition, trigone, carré, sextile), les planètes rétrogrades, les planètes et points fictifs en signes, les planètes et points fictifs en maisons, les transits planétaires et les progressions.
La Grèce antique et Babylone : coeur de l’astrologie occidentale
L’astrologie occidentale trouve ses origines dans les civilisations anciennes de Babylone, de la Grèce et de l’Égypte. Les Babyloniens furent les premiers à explorer l’astrologie, utilisant les mouvements célestes pour prédire l’avenir et interpréter les messages divins. Ils ont divisé le ciel en douze sections, chacune associée à un signe zodiacal spécifique, établissant ainsi les bases de l’astrologie telle que nous la connaissons aujourd’hui.
En Grèce antique, l’astrologie fut grandement influencée par la philosophie grecque. Les penseurs naturalistes croyaient que les étoiles et les planètes pouvaient influencer la Terre de manière similaire au Soleil et à la Lune. Pendant la période hellénistique, le zodiaque et le système astrologique que nous utilisons actuellement commencèrent à prendre forme. Les Grecs consultaient fréquemment des astrologues pour obtenir des prédictions sur l’avenir, des révélations cachées et même pour retrouver des objets perdus.
L’astrologie fut également intégrée à la médecine et à la philosophie grecques. On croyait que les planètes exerçaient une influence physique et métaphysique sur les êtres vivants. Certains pensaient que chaque planète gouvernait des parties spécifiques du corps, et l’astrologie était utilisée pour déterminer le meilleur moment pour des traitements médicaux.
Au fil du temps, l’astrologie occidentale a évolué et s’est adaptée aux différentes cultures, devenant un système complexe d’interprétation des correspondances entre les mouvements planétaires, les constellations et les individus. Aujourd’hui, elle continue de susciter un grand intérêt et fascine de nombreuses personnes, qui cherchent à mieux se connaître, à explorer leur destinée et à trouver des réponses à travers cette discipline ancienne et riche en symbolisme.
L’astrologie occidentale sous l’empire romain
L’astrologie était largement pratiquée dans l’Empire romain aux côtés d’autres formes de divination telles que l’augure. Les Romains furent grandement influencés par l’astrologie grecque, et la majorité des connaissances que nous avons sur l’astrologie hellénistique proviennent d’auteurs romains tels que Vettius Valens (125 à c. 175 de notre ère) et Plutarque (45-50 à c. 120-125 de notre ère). La validité de l’astrologie était l’objet de débats animés, notamment sur la capacité de prédire les actions humaines.
Certains empereurs romains, comme Auguste (r. 27 av. J.-C. à 14 av. J.-C.), frappaient des pièces de monnaie représentant les signes du zodiaque et publiaient des horoscopes prédisant leur succès et leur prospérité. Les hommes politiques romains réalisèrent que l’astrologie pouvait être utilisée pour susciter la rébellion ou l’incertitude politique, et cherchèrent à la réglementer. Ainsi, il était illégal pour les astrologues romains de faire des prédictions concernant l’avenir de l’Empire romain ou de l’empereur lui-même. Malgré cette interdiction, de nombreux astrologues étaient au service de personnalités politiques influentes et d’autres osaient prédire des événements politiques. L’empereur romain Vitellius (r. 69 de notre ère) finit par interdire totalement l’astrologie après que des astrologues hostiles eurent prédit sa chute.
Au fil du temps, l’intérêt des Romains pour l’astrologie déclina, en partie à cause de l’adoption du christianisme. Des théologiens comme Augustin d’Hippone (354-430 de notre ère) s’opposèrent à l’astrologie, arguant que les principes chrétiens du libre arbitre contredisaient directement le concept d’un destin déterminé par l’astrologie. En conséquence, l’astrologie ne fut pas couramment pratiquée en Europe jusqu’à sa réintroduction à la fin du Moyen-Âge.
L’astrologie occidentale au Moyen-Âge
L’astrologie occidentale au Moyen Âge était une discipline complexe et influente qui occupait une place centrale dans la vie intellectuelle et culturelle de cette période. Elle était étroitement liée à l’astronomie et s’appuyait sur des connaissances anciennes transmises des civilisations antérieures, telles que les Grecs, les Romains, les Babyloniens, les Perses et les Arabes. Voici un aperçu complet de l’astrologie occidentale au Moyen Âge :
- Transmissions des connaissances : L’astrologie au Moyen Âge était en grande partie basée sur la transmission et la traduction des textes anciens. Durant l’âge d’or islamique, les savants arabes et persans conservèrent et traduisirent les textes astronomiques gréco-romains ainsi que des ouvrages d’astrologie indienne. Ces connaissances furent ensuite transmises à l’Europe médiévale via l’Espagne, la Sicile et d’autres régions.
- Astrologie et astronomie : À l’époque médiévale, l’astrologie était étroitement associée à l’astronomie. Les positions et les mouvements des planètes, des étoiles et des constellations étaient étudiés pour interpréter leurs influences supposées sur les affaires humaines et les événements terrestres. Les astrologues médiévaux étaient souvent aussi des astronomes, et l’astrologie était considérée comme une branche de l’astronomie plutôt que comme une science occulte distincte.
- Fondements philosophiques : L’astrologie au Moyen Âge était ancrée dans la philosophie naturaliste, qui considérait que les phénomènes célestes avaient un lien avec les événements sur Terre. Selon cette vision du monde, tout était connecté, et les planètes et les étoiles exerçaient une influence sur la vie humaine et le destin collectif. Cette approche se reflétait dans la pensée de nombreux savants et philosophes médiévaux.
- Applications pratiques : L’astrologie était utilisée à diverses fins pratiques au Moyen Âge. Les astrologues conseillaient les monarques sur des questions politiques importantes, prédisez les événements politiques et conseillaient sur les affaires militaires. Ils étaient également consultés pour des questions médicales, car on croyait que les planètes avaient une influence sur la santé et le bien-être des individus. Les médecins médiévaux utilisaient l’astrologie pour déterminer les traitements à administrer et prévoir l’évolution de la santé des patients.
- Influence dans la société : L’astrologie occupait une place importante dans la société médiévale, et de nombreux monarques européens employaient des astrologues à leur cour, aux côtés d’autres érudits et artistes. Certains souverains prenaient des décisions importantes en fonction des conseils astrologiques reçus. Cependant, l’astrologie était également critiquée par certains ecclésiastiques et théologiens, car elle pouvait être perçue comme en contradiction avec les doctrines religieuses, notamment le libre arbitre et la prédestination.
- Développement d’ouvrages astrologiques : Le Moyen Âge vit la production de nombreux nouveaux ouvrages d’astrologie, souvent basés sur des textes antérieurs. Des auteurs tels que Abu Ma’shar al-Balkhi et Al-Kindi en Islam, ainsi que Guido Bonatti et Dante Alighieri en Europe, ont contribué à la littérature astrologique médiévale.
- Innovations technologiques : L’astrologie médiévale bénéficia de certaines innovations technologiques, comme l’utilisation de l’équatorium (équatoire) pour calculer avec précision la position des étoiles et des planètes, ainsi que la création de tables astronomiques pour compiler et répertorier les données astronomiques.
- Perspectives sur la prédiction : Les astrologues médiévaux tentaient de prédire l’avenir en étudiant les alignements planétaires et les conjonctions des astres. Certains firent des prédictions audacieuses sur les événements futurs, comme des épidémies ou des conflits politiques. Cependant, la pratique de la prédiction suscitait aussi la méfiance et la critique, car elle pouvait être perçue comme relevant de la magie ou de l’hérésie.
En somme, l’astrologie occidentale au Moyen Âge était une discipline complexe, intégrée dans la vie quotidienne, la philosophie, la politique et la médecine. Elle reflétait les croyances et les connaissances de l’époque et fut à la fois influente et controversée dans la société médiévale.
L’astrologie occidentale à la Renaissance
Durant la Renaissance, un intérêt renouvelé pour la littérature classique et la philosophie naturelle émerge. De nombreux ouvrages grecs sont traduits en latin, rendant leur contenu plus accessible. À cette époque, on attribue souvent une certaine crédibilité aux pratiques anciennes en raison de leur longue histoire, ce qui confère à l’astrologie une certaine validité, étant associée depuis longtemps aux domaines médicaux, mathématiques et philosophiques. Grâce à l’avènement de l’imprimerie au XVe siècle, l’astrologie parvient à toucher un public plus vaste, les astrologues pouvant désormais vendre des cartes du ciel et des almanachs à quiconque s’intéresse à son avenir.
À la Renaissance en Europe, l’astrologie devient aussi un instrument de propagande politique, à l’instar de son utilisation dans l’Empire romain. Certains astrologues publient des prédictions concernant la santé, la fortune et le destin de personnalités dirigeantes. D’autres, en tant que conseillers de cour, utilisent habilement l’astrologie pour gravir les échelons sociaux. Des personnalités telles que Nostradamus (Michel de Nostredame, 1503-1566), conseiller de la reine Catherine de Médicis (1519-1589), accèdent ainsi au pouvoir et à l’influence à mesure que leur réputation en matière de prédictions grandit.
L’attitude de l’Église catholique envers l’astrologie connaît des variations au cours de cette période. Certains papes, tels que Sixte IV (1471-1484) et Alexandre VI (1492-1503), emploient des astrologues, et le pape Léon X (1513-1521) établit même une chaire d’astrologie à l’université Sapienza de Rome. Toutefois, certains astrologues sont considérés comme hérétiques par l’Inquisition romaine. Le polymathe de la Renaissance, Gerolamo Cardano (alias Jérôme Cardan, 1501-1576), est emprisonné pour hérésie en 1570 après avoir dressé un horoscope pour Jésus-Christ.
C’est également à la Renaissance que les critiques intellectuelles envers l’astrologie deviennent plus solides. Giovanni Pico Della Mirandola (1463-1484) avance des arguments essentiels dans ses “Débats contre l’astrologie”, soulignant les contradictions et les erreurs commises par des astrologues éminents. Il remet ainsi en question la croyance aveugle en cette pratique et présente des arguments logiques provenant de l’Antiquité et du Moyen Âge, auxquels il ajoute ses propres réflexions. D’autres critiques, tels Francesco Giuccardini (1483-1540), mettent en lumière la tendance à confirmer sélectivement les prédictions : les fausses prédictions sont vite oubliées tandis que les rares cas de prédictions exactes sont mis en avant comme preuves.
La Renaissance est une période de débats intellectuels et d’évolution des idées concernant l’astrologie en Europe. Bien que cette pratique conserve une certaine influence, elle fait également l’objet de critiques croissantes, tandis que la science et la raison commencent à s’imposer progressivement dans la compréhension du cosmos et du destin humain.
L’astrologie occidentale à l’épreuve de la révolution scientifique
Au cours de la révolution scientifique, les académies européennes étaient le théâtre de débats animés concernant la validité de l’astrologie. Des astronomes éminents tels que Johannes Kepler (1571-1630) et Tycho Brahe se penchaient également sur des travaux astrologiques pour leurs mécènes. Cependant, avec les nouvelles découvertes en astronomie et en physique remettant en question les fondements de l’astrologie, certains tentèrent de la réformer afin de lui accorder un nouvel essor.
Kepler considérait que le problème de l’astrologie résidait dans ses principes erronés et le manque de compétence de nombreux praticiens. Néanmoins, il croyait en la possibilité de la réformer de manière appropriée. Une révision majeure de la théorie astrologique opérée par Kepler fut l’adoption des idées héliocentriques du polonais Nicolas Copernic (1473-1543), affirmant que la Terre tournait autour du Soleil, et non l’inverse. Ainsi, Kepler fut l’un des premiers à entreprendre une réforme astrologique en l’adaptant au système solaire héliocentrique copernicien, renonçant par ailleurs à l’usage du zodiaque.
À la même époque, les esprits novateurs se trouvaient confrontés à un conflit grandissant entre la philosophie aristotélicienne, les interprétations littérales des textes bibliques et les avancées scientifiques. L’astrologie se retrouvait ainsi prise entre la science et la religion, devenant de moins en moins compatible avec chacune d’elles. Certains théologiens puritains, tels que William Perkins (1558-1602), s’opposaient à la diffusion de l’astrologie dans la société anglaise, la considérant comme une pratique païenne et comparable aux devins.
Malgré les défis institutionnels, l’attrait de l’astrologie pour le grand public demeurait solide. Environ 350 000 almanachs, contenant des prédictions astrologiques sur les maladies et la météo, étaient vendus chaque année en Angleterre dans les années 1660. Les prédictions astrologiques concernant la survenue imminente de la peste ou d’autres catastrophes pouvaient encore semer la panique parmi la population, comme en témoigna la crainte généralisée suscitée par l’éclipse solaire du Black Monday (lundi noir) de 1652 à Londres.
Les avancées ultérieures en astronomie et en mathématiques aux XVIIe et XVIIIe siècles transformèrent notre compréhension du système solaire, reléguant les conceptions erronées du cosmos qui avaient dominé les débats en philosophie naturelle et en astronomie. Ces avancées sapèrent peu à peu la crédibilité de l’astrologie.
Au fil des cinquante années suivantes, l’intérêt académique pour l’astrologie déclina, au point qu’elle devint largement obsolète au début du XVIIIe siècle. Cette évolution s’explique en partie par l’influence du Siècle des Lumières, période où les scientifiques commencèrent à appréhender l’univers à travers des processus mécaniques plutôt que par le prisme d’entités non matérielles. Partout en Europe, les érudits se montrèrent plus sceptiques envers les phénomènes surnaturels, privilégiant les explications rationnelles fondées sur des preuves observables. Cependant, l’astrologie et d’autres méthodes de divination étaient toujours présentes, bien qu’elles fussent moins en vogue.
L’astrologie occidentale ou l’astrologie moderne
Au 19e siècle, de nouveaux mouvements religieux tels que le théosophisme et le spiritualisme ont émergé en Europe et aux États-Unis, suscitant un regain d’intérêt pour l’occultisme. Les adeptes de ces mouvements ont intégré l’astrologie dans leurs croyances, la considérant comme une pratique mystique aux côtés de la chiromancie et des séances de spiritisme. Bien que l’astrologie moderne ait peu de liens avec les anciennes pratiques du Proche-Orient, son éloignement de l’ancienne Babylone lui a conféré un attrait ésotérique. Un des astrologues modernes les plus célèbres de cette époque était l’occultiste et chiromancien irlandais William John Warner (1866-1936), connu sous le nom de Cheiro. Il a acquis une renommée en prédisant l’avenir de personnalités célèbres telles que Mark Twain, Oscar Wilde et Thomas Edison. Cependant, malgré sa popularité chez les occultistes, l’astrologie n’a regagné un attrait populaire qu’au début du 20e siècle.
Au tournant du 20e siècle, l’astrologie a adopté une approche plus moderne en fusionnant le mysticisme avec les concepts émergents de la psychologie. Carl Jung, par exemple, percevait l’astrologie comme un langage symbolique pour les archétypes psychologiques et l’utilisait dans ses analyses psychanalytiques. Bien que cette utilisation des termes astrologiques n’ait pas été largement acceptée par les universitaires, elle s’est ancrée dans la psychologie populaire et dans les croyances du Nouvel Âge. Dane Rudhyar (1895-1985) a également contribué à promouvoir l’astrologie auprès des lecteurs modernes en intégrant des idées de la psychologie jungienne, de la théorie de l’évolution et des sciences populaires. En 1930, Paul G. Clancy, associé de Rudhyar, a lancé le magazine Modern Astrology, suivi par American Astrology en 1933. Rudhyar a popularisé les colonnes d’horoscope, qui fournissaient de courtes prévisions pour chaque signe du zodiaque.
En 1930, l’astrologie a retrouvé une visibilité médiatique en Grande-Bretagne après la publication d’un horoscope pour la princesse Margaret (1930-2002) par le Sunday Express à sa naissance. Le rédacteur en chef du journal espérait ainsi susciter davantage d’intérêt pour vendre des exemplaires. Bien que Cheiro, célèbre pour avoir interprété l’horoscope du roi Édouard VII (r. 1901-1910), ait décliné l’offre, son assistant R. H. Naylor s’est chargé de l’horoscope. L’article a connu un succès suffisant pour que l’Express crée une rubrique d’horoscope permanente dirigée par Naylor, une initiative ensuite reprise par d’autres journaux.
Dans la seconde moitié du 20e siècle, l’astrologie a connu une popularité croissante, malgré l’abandon de son étude par la communauté scientifique. Les horoscopes sont devenus une caractéristique régulière des magazines et des journaux à sensation au Royaume-Uni et aux États-Unis. Ces publications, ainsi que le mouvement New Age des années 1970, ont contribué à élargir l’intérêt mondial pour l’astrologie occidentale.
Principes fondamentaux de l’astrologie occidentale
- Les signes du zodiaque : L’astrologie occidentale utilise le zodiaque, une bande imaginaire divisée en douze signes, chacun correspondant à une constellation du ciel. Ces signes sont associés à des périodes spécifiques de l’année, et chaque personne est liée à un signe en fonction de sa date de naissance.
- Les planètes : Les planètes jouent un rôle essentiel en astrologie occidentale. Chacune d’entre elles est associée à des caractéristiques et des influences particulières sur la personnalité et les événements. Les planètes utilisées en astrologie sont le Soleil, la Lune, Mercure, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune et Pluton.
- Les maisons astrologiques : Le thème astral d’une personne est divisé en douze maisons astrologiques, chacune représentant un domaine spécifique de la vie, comme l’amour, la carrière, la famille, etc. La position des planètes dans ces maisons est interprétée pour comprendre comment elles influencent ces différents aspects de la vie de l’individu.
- L’ascendant : L’ascendant est le signe zodiacal qui se lève à l’horizon à l’instant de la naissance d’une personne. Il joue un rôle important dans la personnalité et l’apparence physique de l’individu.
- Les aspects : Les aspects astrologiques sont les angles formés entre les planètes dans le thème astral. Ils sont considérés comme des interactions qui peuvent influencer la manière dont les énergies planétaires s’expriment.
Pratiques de l’astrologie occidentale
- Établissement du thème astral : Pour réaliser une analyse astrologique, un astrologue établit le thème astral d’une personne en utilisant sa date, son heure et son lieu de naissance. Ce thème est une carte du ciel personnalisée qui détermine la position des planètes et des signes zodiacaux au moment de la naissance.
- Interprétation : L’interprétation du thème astral implique l’analyse des positions des planètes, des signes, des maisons et des aspects. L’astrologue cherche à décrire les traits de personnalité, les tendances comportementales, les défis et les opportunités que la personne est susceptible de rencontrer tout au long de sa vie.
- Prédictions et conseils : L’astrologie occidentale est souvent utilisée pour formuler des prédictions concernant les événements futurs et pour offrir des conseils sur la prise de décisions importantes dans la vie d’une personne.
Controverses et critiques
L’astrologie occidentale suscite des débats et des critiques depuis des siècles. Les sceptiques remettent en question le manque de preuves scientifiques solides soutenant ses affirmations, tandis que certains considèrent cette pratique comme étant davantage de l’ordre de l’occulte ou de la superstition. D’autres critiques portent sur les généralisations excessives et les interprétations vagues qui pourraient s’appliquer à n’importe qui.
Malgré les controverses, l’astrologie occidentale reste populaire dans de nombreuses sociétés occidentales, et de nombreuses personnes y trouvent un moyen de mieux se connaître et de mieux comprendre leur place dans l’univers.
Quelles sont les principales caractéristiques des signes de l’astrologie occidentale ?
- Bélier : signe cardinal, élément feu, combatif, courageux, mais aussi belliqueux et égocentrique.
- Taureau : signe fixe, élément terre, cordial, chaleureux, mais aussi buté et possessif.
- Gémeaux : signe mutable, élément air, intelligent, adaptable, mais aussi bavard et indiscret.
- Cancer : signe cardinal, élément eau, intuitif, protecteur, mais aussi capricieux et ingénu.
- Lion : signe fixe, élément feu, chaleureux, bienveillant, mais aussi autoritaire et orgueilleux.
- Vierge : signe mutable, élément terre, consciencieuse, discrète, mais aussi perfectionniste et critique.
- Balance : signe cardinal, élément air, aimable, sociable, mais aussi crédule et indécise.
- Scorpion : signe fixe, élément eau, séduisant, fort, mais aussi méfiant et cruel.
- Sagittaire : signe mutable, élément feu, optimiste, expansif, mais aussi désinvolte et imprévoyant.
- Capricorne : signe cardinal, élément terre, travailleur, discipliné, mais aussi rigide et pessimiste.
- Verseau : signe fixe, élément air, érudit, libre, mais aussi distant et excentrique.
- Poissons : signe mutable, élément eau, charitable, docile, mais aussi hypersensible et fuyant.
Quels sont les symboles rattachés aux planètes en astrologie occidentale ?
Les planètes du système solaire jouent un rôle clé dans l’astrologie :
- Le Soleil symbolise la personnalité.
- La Lune représente le monde des émotions.
- Mercure incarne l’intelligence et la communication.
- Vénus est associée à l’amour et aux acquis financiers.
- Mars influence la volonté et le courage, mais peut rendre impulsif et égocentrique.
- Jupiter symbolise l’expansion et la chance, mais peut aussi conduire à des excès.
- Saturne est liée à la maîtrise, la discipline et l’ambition.
- Uranus incarne les changements et la liberté individuelle.
- Neptune représente l’inconscient et l’intuition.
- Pluton symbolise les tréfonds de l’âme, la mort et la sexualité.
L’astrologue étudie l’effet de ces planètes dans un certain climat (le signe) et dans un domaine particulier (la maison) pour établir des interprétations personnalisées.