Histoire de la pierre charoïte
Localisée uniquement en Russie, la charoïte est considérée comme étant une pierre rare. Elle tire son nom de la rivière Chara, coulant dans le massif de l’Aldan, ensemble de reliefs d’une hauteur moyenne de 800 à 1 000 m. Le mot « chary » signifiant « charme » ou « magie » en russe. Découverte en 1947, cette pierre du groupe des silicates n’a été décrite et diffusée que bien plus tard, en 1978. On peut la retrouver dans les roches métasomatiques du massif qui se forment à une température moyenne de 200 à 250 degrés. Les couleurs de la pierre charoïte se déclinent en plusieurs tons, du violet au lilas, en passant par le brun. La découverte de la charoïte est si récente que nous ne disposons pas encore d’informations particulières.
Cette pierre est très séduisante du fait de sa jolie couleur mauve. Toutefois, elle demeure rare compte tenu de la limitation de son extraction, d’autant plus que la seule zone où elle est localisée se trouve en Sibérie orientale, dans la République de Sakha. L’accès en demeure particulièrement difficile et limite considérablement son exploitation. Si la découverte de la pierre remonte dans les années 40, elle n’a été décrite et analysée que vers les années 1978. Son exploitation demeure fortement limitée, puisqu’elle est localisée plus précisément dans l’un des milieux les plus hostiles de la Terre. La découverte, disons, récente et la rareté de la pierre font qu’il n’existe aucune trace historique ni de mention de toute utilisation de la charoïte. Actuellement, la pierre, dans sa forme brute, suscite beaucoup d’engouement de la part des collectionneurs du monde entier pour ses coloris très singuliers. Dans le secteur de la joaillerie, elle est considérée comme une pierre fine, la plupart du temps taillée en cabochon ou encore sculptée pour réaliser divers articles de décoration et d’ornement.