Pour faire simple, la barityne, selon son grade, est commercialisée sous différentes formes dans différentes utilisations, plus concrètement dans les boues de forage, dans le verre, dans les peintures et aussi dans l’industrie chimique. À l’heure actuelle, les principales mines d’exploitation de baritite se trouvent au Canada et sur rhone. Bien que ce ne soit pas une roche d’un grand luxe, la part qu’elle apporte à l’économie mondiale est d’une telle importance. Il faut savoir aussi que cette roche cristallise sous forme de mineraux aplatis, le plus souvent lamellaires. En ce qui concerne sa couleur, elle est très variable quoique la plus répandue soit la variante incolore. En tout cas, il n’est pas rare de trouver une roche blanc-grisâtre, jaunâtre ou bien brunâtre légèrement teintée de rouge, ou de vert des fois. Mais ses cristaux ont un éclat vitreux et résineux, tandis que le trait est généralement blanc. C’est une roche très sensible avec sa densité estimée à 4,47 g/cm3.
La pierre barytine décrépite alors et se fond à 1580 °C. Elle colore la flamme utilisée pour faire fondre en vert jaune que l’on appelle scientifiquement « baryum ». Soluble dans l’acide sulfurique d’une concentration élevée, elle est également soluble dans l’acide iodhydrique. Dans certains cas, la pierre peut émettre une fluorine de couleur crème, notamment quand le filon est excité par des rayons ultraviolets. Dans certains cas, les pierres sont plus thermoluminescentes.