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Étain

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CaractĂ©ristiques de l’Ă©tain

  • Symbole : Sn
  • Masse atomique : 118,710 ± 0,007 u
  • NumĂ©ro CAS : 7440-31-5
  • Configuration Ă©lectronique : [Kr]4d105s2
  • NumĂ©ro atomique : 50
  • Groupe : 14
  • Bloc : Bloc P
  • Famille d’Ă©lĂ©ments : MĂ©tal pauvre
  • ÉlectronĂ©gativitĂ© : 1,96
  • Point de fusion : 231,928 °C

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Le soufre, élément atomique n°50 de symbole Sn : ses caractéristiques, son histoire et ses utilisations

L’étain porte le numĂ©ro atomique 50 et le symbole Sn venant du latin « stannum ». Il s’agit d’un mĂ©tal pauvre du groupe 14 du tableau pĂ©riodique. Il existe dix isotopes stables de cet Ă©lĂ©ment. Ceux-ci disposent notamment de masses Ă©gales Ă  120, 118 et 116. Le Sn peut se prĂ©senter aux Ă©tats d’oxydation zĂ©ro, +II et +IV. Le corps simple Ă©tain est un solide mĂ©tallique lorsqu’il est Ă  tempĂ©rature ambiante. On connaĂźt cette substance depuis l’AntiquitĂ©. Il a toujours servi Ă  protĂ©ger la vaisselle et Ă  prĂ©parer le bronze. On l’utilise Ă©galement depuis longtemps pour le brasage. Il n’est pas trĂšs toxique et se rencontre rarement Ă  l’état natif. On l’extrait d’un minĂ©ral du nom de « cassitĂ©rite » sous forme d’oxyde SnO2. Voici davantage de dĂ©tails sur cet Ă©lĂ©ment chimique.

Les caractĂ©ristiques de l’étain

Le Sn se prĂ©sente sous la forme d’un mĂ©tal gris-argentĂ©. Il est mallĂ©able et moyennement ductile Ă  tempĂ©rature ambiante. Il est hautement cristallisĂ© et la dĂ©formation d’une lame rĂ©alisĂ©e avec cette matiĂšre fait du bruit. On dit notamment que l’étain « crie » ou « pleure ». Il s’agit du phĂ©nomĂšne de maclage. Cet Ă©lĂ©ment rĂ©siste Ă  la corrosion par l’eau de mer et par l’eau douce. En revanche, les acides forts peuvent l’attaquer. Sa rĂ©sistance est notamment de nature cinĂ©tique. En effet, le potentiel normal du couple Sn2+Sn est de -0,136 V. L’eau et l’oxygĂšne peuvent donc attaquer thermodynamiquement cet Ă©lĂ©ment.

Ses variétés allotropiques

L’étain dispose de trois variĂ©tĂ©s allotropiques (formes cristallines) qui dĂ©pendent de la pression atmosphĂ©rique. Entre 13 °C et 162 °C, il possĂšde une structure tĂ©tragonale (forme ÎČ) qui est le Sn blanc, de masse volumique Ă©gale Ă  7,28 g/cm-3. Au-dessus de 162 °C, il bĂ©nĂ©ficie d’une structure orthorhombique (forme Îł) cassante qu’il est possible de pulvĂ©riser avec un mortier. En dessous de 13 °C, le Sn blanc devient lentement gris. Il dispose d’une structure en diamant (forme α), de masse volumique Ă©gale Ă  5,75 g/cm-3.

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Cette transformation et la variation de densitĂ© qui s’ensuit agissent sur la teneur mĂ©canique du matĂ©riau. Ainsi, Ă  moins de 50 °C, la transformation est rapide, ce qui rend l’élĂ©ment pulvĂ©rulent (tombe en poussiĂšre). On parle alors de « peste » ou de « lĂšpre de l’étain ». Cette derniĂšre expression s’utilise lorsque le cas est superficiel. Les soldats de NapolĂ©on ont notamment dĂ©crit ce phĂ©nomĂšne durant la campagne de Russie. Il est tout Ă  fait logique pour eux de faire cette observation, car les boutons de leurs pantalons Ă©taient en Sn.

La dĂ©position contrĂŽlĂ©e de l’élĂ©ment en phase gazeuse sur un substrat solide donne une monocouche d’atomes de Sn de structure hexagonale. Il s’agit du stanĂšne (isolant topologique bidimensionnel), similaire au graphĂšne.

Ses isotopes

L’étain dispose de 40 isotopes connus avec un nombre de masse allant de 99 Ă  138. Il possĂšde Ă©galement 32 isomĂšres nuclĂ©aires, dont 10 sont stables et trois sont potentiellement radioactifs. En revanche, on n’a pu observer aucune dĂ©sintĂ©gration pour le moment. Cela fait du Sn l’élĂ©ment ayant la plus grande quantitĂ© d’isotopes stables, juste devant le xĂ©non. Cette propriĂ©tĂ© est prĂ©sumĂ©e ĂȘtre due au fait que la substance possĂšde 50 protons (nombre magique).

L’histoire de l’élĂ©ment Ă©tain

L’usage et la connaissance de l’étain sur toute la Terre remontent Ă  la PrĂ©histoire. Cet Ă©lĂ©ment est un des constituants de la mĂ©tallurgie du bronze. La substance doit son nom au latin « stannum » ou « stagnum ». Il s’agit d’un mĂ©lange d’argent et de plomb.

Les Grecs et les MĂ©sopotamiens Ă©taient ceux qui l’utilisaient au dĂ©but de l’ñge du bronze. À l’Ă©poque, l’Ă©lĂ©ment exploitĂ© Ă©tait gĂ©nĂ©ralement extrait en Afghanistan. Afin de trouver le Sn, les navires phĂ©niciens passĂšrent par les colonnes d’Hercule pour ensuite se diriger vers la Bretagne et les Cornouailles. L’étain Ă©tait notamment connu sous l’appellation « ÎșÎ±ÏƒÏƒÎŻÏ„Î”ÏÎżÏ‚â€‰Â» en grec ancien.

Suite Ă  cela, Jules CĂ©sar a signalĂ© l’exploitation de minerai de Sn en Bretagne. Au lieu de le situer en Cornouailles, il le situe Ă  tort dans le centre du pays.

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La production d’étain

La mĂ©tallurgie de cet Ă©lĂ©ment consiste Ă  rĂ©duire de l’oxyde SnO2 dans du carbone Ă  haute tempĂ©rature.

En revanche, il est possible de compter sur le circuit de recyclage qui peut produire 30 % de l’élĂ©ment. En effet, on peut trouver ce dernier dans un alliage du nom de « fer-blanc ». Il s’agit d’un acier recouvert de 0,3 % d’étain destinĂ© Ă  le protĂ©ger. Il est notamment rĂ©cupĂ©rable par traitement Ă  la soude Ă  70 °C. L’acier conserve son Ă©tat mĂ©tallique, tandis que le Sn est attaquĂ©. Celui-ci gĂ©nĂšre des ions stannate SnO44- que l’on rĂ©duit en Sn mĂ©tallique par Ă©lectrolyse.

Par ailleurs, il faut prĂ©ciser qu’il n’existe plus de mines d’étain en France depuis 1975. Les derniĂšres, se trouvant en Bretagne, dont celle de Saint-Renan, produisaient en tout 500 t/an.

Les rĂ©serves mondiales de Sn sont de nos jours situĂ©es majoritairement en Malaisie. On y exploite la cassitĂ©rite par dragage de fonds sous-marins. Cela engendre, cependant, des problĂšmes environnementaux majeurs. La Chine et l’IndonĂ©sie dominent la production mondiale miniĂšre de cet Ă©lĂ©ment. Ces deux pays fournissent environ la moitiĂ© du minerai de toute la PlanĂšte. La Birmanie devance le PĂ©rou et se place troisiĂšme dans la fabrication de concentrĂ©s de Sn. La majoritĂ© de sa production (environ 30k t en 2021) est issue d’une rĂ©gion semi-autonome contrĂŽlĂ©e par l’armĂ©e unie de l’État Wa. Cela se trouve Ă  la frontiĂšre sino-birmane.

Alliages de l’étain

De nos jours, les bronzes se composent de Cu et de Sn. Par le passĂ©, le terme « étain » dĂ©signait tous les alliages de cuivre. Il Ă©tait aussi connu sous le nom de « airain », sans que la composition de l’alliage soit plus prĂ©cise. L’élĂ©ment Ă©tait connu depuis l’AntiquitĂ© et a marquĂ© l’ñge du bronze.

Les autres alliages sont connus pour ĂȘtre moins notoires et les termes qui les dĂ©crivent sont plus prĂ©cis. Par ailleurs, on n’utilise plus le plomb-Ă©tain, parfois appelĂ© « mĂ©tal blanc », pour le contact alimentaire en raison de la toxicitĂ© du Pb. En revanche, il sert toujours pour la brasure.

Le « mĂ©tal anglais » reprĂ©sente un alliage de Sn (70 Ă  94 %), de Sb (5 Ă  24 %) et de Cu (5 %). On l’utilise notamment pour fabriquer des vaisselles et des objets de dĂ©coration.

Le plomb typographique est un alliage destinĂ© Ă  la fabrication de caractĂšres typographiques. Sa constitution est d’environ 5 % de Sn pour 70 % de Pb et 25 % de Sb. Auparavant, les proportions Ă©taient de 15 % de Sn pour 80 % de Pb et 5 % de Sb.

ComposĂ©s de l’élĂ©ment

La conception de certains verres nĂ©cessite l’oxyde d’étain SnO2 en guise d’opacifiant. GrĂące au SnCl4, il est possible de prĂ©parer les dĂ©rivĂ©s organoĂ©tains. Par ailleurs, il agit comme catalyseur de Friedel-Crafts rĂ©actions d’acylation, d’alkylation et de cyclisation.

Les stannates SnO44- constituent des sources de Sn pour les Ă©tamages Ă©lectrolytiques. Par ailleurs, le Sn(C7H15COO)2 constitue un catalyseur servant Ă  la production de mousses de polyurĂ©thane. Les organoĂ©tains comptent une utilisation mondiale de 50 000 t/an. Le plus utilisĂ© est notamment le tributylĂ©tain n-(C4H9)3Sn-H. Il sert dans les peintures navales antifouling. On a ensuite les dialkylĂ©tains (20 940 t). Il s’agit d’un stabilisant thermique du PVC. On peut ensuite citer le dilaurate de dibutylĂ©tain (C32H64O4Sn) qui est un catalyseur dans la fabrication des caoutchoucs en silicone. Enfin, on a l’oxyde de tributylĂ©tain (C24H54OSn2), un fongicide nĂ©cessaire Ă  la prĂ©servation du bois. Il sert Ă©galement en guise de peinture pour coques de bateau afin d’empĂȘcher la fixation des algues. Par contre, il faut noter qu’il peut nuire Ă  l’environnement. Son usage est alors limitĂ© pour le moment.

Les utilisations possibles de l’élĂ©ment

L’élĂ©ment peut se prĂ©senter sous forme pure ou alliĂ©e dans la conception de divers objets. Il est possible de le mettre au contact des aliments. À cet effet, les feuilles d’étain peuvent servir Ă  conserver de la viande et du roquefort. Les tubes souples destinĂ©s Ă  l’emballage de produits pĂąteux pour les protĂ©ger de l’air Ă©taient aussi initialement fabriquĂ©s Ă  base de cette substance.

En 1841, un fabricant de couleurs Ă  l’huile propose pour la premiĂšre fois le tube de peinture souple en Ă©tain. L’objet va servir pour les cosmĂ©tiques, le dentifrice et les produits alimentaires vers le dĂ©but du XXe siĂšcle. Cependant, plus tard, l’aluminium et la matiĂšre plastique remplacĂšrent l’étain, en raison de leur faible coĂ»t.

Les vaisselles et certains objets dĂ©coratifs sont majoritairement en « mĂ©tal anglais » de composition variable. On peut aussi trouver du Sn dans les figurines de soldats dits « de plomb ». En effet, ces objets dĂ©coratifs se composent d’étain fondu ou en alliage avec du plomb. Le bronze est l’alliage dit « noble » dans la fonte des sculptures rĂ©alisĂ©es Ă  base de cette matiĂšre. Il a Ă©galement servi pour les canons dans l’ancienne artillerie. Dans la robinetterie, cet Ă©lĂ©ment constitue un alliage intermĂ©diaire entre le laiton et le bronze. On en utilise notamment 10 % avec 3 % de zinc. Par ailleurs, la brasure (soudure) se fait avec un mĂ©tal d’apport constituĂ© d’alliage d’étain. D’habitude, on trouve cela en Ă©lectronique. Il est Ă©galement possible de trouver cet Ă©lĂ©ment dans l’alliage des piĂšces de monnaie. Celles de 50 centimes, de 20 centimes et de 10 centimes d’euro en possĂšdent Ă  1 %. À tempĂ©ratures relativement Ă©levĂ©es, l’alliage Nb3Sn est supraconducteur. On suppose qu’il est le successeur du niobium-titane qui est destinĂ© Ă  des applications Ă  grande Ă©chelle. L’alliage de Newton est de 50 % de Bi, 20 % de Pb et 30 % de Sn. À bas point de fusion (98 °C), il sert de radioprotection. Cet Ă©lĂ©ment sert Ă©galement d’auxiliaire de fabrication. Le procĂ©dĂ© le plus connu pour celle du verre plat est le flottage sur lit de Sn en fusion dit verre « float » ou verre flottĂ©.

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Les instruments de musique

Pour le tuyau d’orgue, l’étain donne une sonoritĂ© agrĂ©able et rĂ©siste bien Ă  la corrosion. Il garde aussi une belle couleur pour les tuyaux de « montre ». Les facteurs d’orgues utilisent rarement le Sn pur. Ils se servent plutĂŽt d’un alliage de l’élĂ©ment. Il peut s’agir de 50 % de Sn avec du Pb, du Cu et des traces d’autres mĂ©taux tels que le Sb.

Les cloches se fondent notamment en bronze. À cet effet, elles se composent aussi d’étain entre 21,5 et 24 %. La duretĂ© du mĂ©tal dĂ©pend de la teneur en Sn. Ainsi, cette derniĂšre agit Ă©galement sur la qualitĂ© du son de la cloche.

L’alliage joue un rĂŽle important dans la sonoritĂ© d’une cymbale. Mis Ă  part le mode de fabrication, la composition du mĂ©tal est diffĂ©rente si celui-ci est conçu pour gagner sa structure par martelage. Le B8 (CuSn8) avec 8 % d’étain et 92 % de cuivre fait partie des alliages les plus courants. On peut aussi citer le B20 (CuSn20) avec 20 % de Sn et 80 % de Cu.

Le Sn ne figure gĂ©nĂ©ralement pas dans la fabrication des instruments de la famille des cuivres. L’exception est qu’il l’est dans les brasages Ă  l’aide d’alliage comportant de l’étain.

L’étain et l’étamage

L’étamage consiste Ă  recouvrir une piĂšce mĂ©tallique d’une fine couche de Sn ou d’un alliage plomb-Ă©tain.

Ainsi, on Ă©tame le verre afin de bĂ©nĂ©ficier de miroirs et de casseroles en Cu protĂ©gĂ©s de l’oxyde de cuivre toxique (vert-de-gris). GrĂące Ă  cette mĂ©thode, on peut aussi obtenir des conducteurs Ă©lectriques, amĂ©liorer les contacts et faciliter la brasure de composants.

Le fer-blanc constitue une tĂŽle fine d’acier doux Ă©tamĂ©e principalement par Ă©lectrodĂ©position. Il sert Ă  fabriquer des emballages mĂ©talliques tels que les boĂźtes de conserve.

Le Sn pur (sans plomb) forme des « whiskers » sur un circuit imprimĂ©. Il s’agit de fils micromĂ©triques pouvant provoquer des courts-circuits. Les « whiskers » prennent des mois pour se former, sans que l’on sache comment. En l’occurrence, l’intensitĂ© du champ magnĂ©tique est supposĂ©e ĂȘtre la raison. MalgrĂ© tout, il est possible d’y remĂ©dier. L’ajout de traces d’autres mĂ©taux au moment du dĂ©pĂŽt de la couche d’étain est rĂ©putĂ© pour ĂȘtre trĂšs efficace.

La toxicologie de l’étain

Cet Ă©lĂ©ment n’est pas toxique. Cependant, il est souvent associĂ© Ă  des traces de plomb qui, eux, le sont.

ImprĂ©gnation des populations humaines par l’élĂ©ment

Dans les pays riches, l’imprĂ©gnation des populations humaines est presque systĂ©matique. Cependant, les proportions sont encore mal connues, en raison de la variation engendrĂ©e par de nombreux paramĂštres. Ces derniers peuvent ĂȘtre environnementaux, alimentaires, etc.

En France, en 2018, « Volet pĂ©rinatal », un programme national de biosurveillance, publie une Ă©valuation. Le sujet est notamment l’imprĂ©gnation des femmes enceintes par le cobalt, par 12 autres mĂ©taux ou mĂ©talloĂŻdes et par quelques polluants organiques. Cela s’est fait Ă  l’occasion du suivi d’une cohorte (Cohorte Elfe) de 4 145 femmes enceintes. Celle-ci concernait notamment des femmes qui ont accouchĂ© en France en 2011 hors Corse et TOM. Ainsi, le dosage urinaire de 990 femmes enceintes qui sont venues Ă  la maternitĂ© a montrĂ© une quasi-omniprĂ©sence de l’étain dans l’environnement. En effet, 91 % des Ă©chantillons d’urine prĂ©sentaient une moyenne gĂ©omĂ©trique de 0,29 ÎŒg/l et de la crĂ©atinine de 0,39 ÎŒ ÎŒg/g. Ces rĂ©sultats sont assez similaires Ă  ceux rĂ©coltĂ©s en dehors de la France. Ces Ă©tudes ont notamment portĂ© sur des adultes en gĂ©nĂ©ral, mais pas seulement sur les femmes enceintes.

Selon le contexte pĂ©rinatal français de 2011, on estime que le risque d’imprĂ©gnation par l’élĂ©ment croĂźt avec la consommation d’eau du robinet. Cela est dĂ» Ă  la frĂ©quence du Sn dans les produits de soudure des canalisations ou dans certains matĂ©riaux entrant en contact avec l’eau que l’on boit.

La couleur de l’élĂ©ment

Cet Ă©lĂ©ment peut servir pour la fabrication d’objets dĂ©coratifs. Il prĂ©sente une brillance assez faible par rapport aux autres mĂ©taux, mais cela est suffisant pour ĂȘtre difficile Ă  rĂ©pliquer.

Il est possible de trouver du fil à broder 169-étain dans les répertoires commerciaux. Il existe également des matériaux de construction béton ciré Sn.

Le nom de cet Ă©lĂ©ment dĂ©signe une couleur frĂ©quemment utilisĂ©e dans le domaine de la mode. Il dĂ©signe une nuance de gris ne pouvant pas avoir l’apparence du mĂ©tal. Dans la dĂ©coration et le bĂątiment, il contribue Ă  la composition de surfaces grises ayant un certain brillant.

Cet Ă©lĂ©ment constitue le composant majeur d’un pigment jaune historique qui servait surtout dans l’art byzantin pour les icĂŽnes et les mosaĂŻques. On parle notamment de l’or mussif qui n’est autre qu’un bisulfure d’étain d’aspect dorĂ©. Il prĂ©sente de fines plaquettes qui donnent un Ă©clat Ă  l’Ɠuvre. Au Colour Index, sa rĂ©fĂ©rence est PY38. L’usage du produit n’est cependant plus d’actualitĂ©, car celui-ci est toxique. On utilise dĂ©sormais des poudres de bronze.

Les significations conventionnelles de l’étain

Dans le folklore français, on appelle les 10 ans de mariage des « noces d’étain ». Par ailleurs, le nom de cet Ă©lĂ©ment reprĂ©sente le quatriĂšme niveau dans la progression de la sarbacane sportive.

La Fabre d’Églantine a aussi fait une proposition. En l’occurrence, il s’agit d’associer chaque jour du calendrier rĂ©publicain Ă  un des objets constituant la vĂ©ritable richesse nationale. Cela en guise de remplacement des saints du calendrier romain. Ainsi, l’étain correspond au 26e jour du mois de nivĂŽse.


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