La rune, son origine, sa représentation, ses significations, ses symboles en géométrie sacrée et ses bienfaits
Que sont les runes ?
Les peuples parlant des langues proto-germaniques, tels que les Scandinaves, les Frisons, les Anglo-Saxons, ont utilisé un alphabet appelé futhark ou alphabet runique. Ce terme est dérivé des six premières lettres de l’alphabet : ᚠ ᚢ ᚦ ᚨ ᚱ ᚲ. Ce système d’écriture a été employé pour écrire dans ces langues anciennes. En outre, il existe deux autres systèmes indépendants : les runes hongroises et les runes turques, qui sont également appelés runes par analogie.
À l’origine, l’alphabet runique avait 24 signes et était appelé fuþark, d’après les six premières lettres. Au fil du temps et en fonction des peuples qui les employaient, plusieurs types d’alphabet ont évolué. Dans les pays scandinaves, où les runes étaient le plus utilisées, leur nombre s’est réduit à partir du viiie siècle pour aboutir à un système à 16 runes.
Les plus anciennes inscriptions runiques attestées se trouvent au Danemark et datent du iie siècle, mais il se peut qu’il y en ait eu de plus anciennes gravées sur du bois, comme le suggèrent de nombreuses sagas. Les Germains nordiques les ont utilisées dès le ive siècle, mais il a fallu attendre le vie siècle pour que les autres Germains, y compris les Anglo-Saxons, commencent à les utiliser. Après leur conversion à l’alphabet latin, les Anglo-Saxons ont conservé l’usage d’un signe runique, à savoir Þ, þ (nommée þorn, thorn). Cependant, il y a très peu d’inscriptions relatives à ces peuples, tandis que chez les Scandinaves, on en compte des milliers. L’utilisation de l’alphabet runique a perduré en Suède jusqu’au xixe siècle, dans une région reculée de Dalécarlie, tandis qu’au Danemark, il n’a pas été utilisé au-delà du xive siècle.
L’apogée de ce système d’écriture se situe entre le ixe et le xie siècle, à la fin de l’âge des Vikings, et est surtout représentée par des inscriptions funéraires, en particulier en Suède. Malgré la colonisation de l’Islande par les Vikings, l’écriture runique n’y a pas connu la même expansion que sur le continent. On y trouve une cinquantaine d’inscriptions au maximum, et elles sont tardives. Les sagas sont écrites en caractères latins et le Þ, þ est un emprunt aux manuscrits en vieil anglais. La plus septentrionale des inscriptions runiques est celle de Kingigtorsuak au Groenland, qui comporte des runes secrètes.
Les utilisations des runes
L’Alphabet des runes
Pour des inscriptions dans le bois, le métal, le cuir et surtout la pierre, on faisait couramment usage des runes. Les marques étaient principalement des lignes droites et des diagonales, avec moins de lignes horizontales ou courbes (certaines variantes n’en ont pas). Ce dessin aidait à sculpter les matériaux durs. Les runes anciennes n’ont pas été utilisées pour des travaux d’écriture longs, mais plutôt pour des inscriptions courtes. Bien qu’il y ait des inscriptions longues, telles que le Codex Runicus, un livre de loi danois, il a été écrit en runes médiévales.
Les runes et la magie
Dans son livre Les Vikings, Régis Boyer aborde le sujet délicat de la prétendue valeur magique des runes. Selon lui, ces idées sont des inventions plaisantes qui auraient été influencées par des modèles bibliques ou classiques. Il soutient plutôt l’opinion de L. Musset, disciple d’A. Bæksted, selon laquelle les runes sont simplement une forme d’écriture capable d’être utilisée à des fins magiques, mais pas conçues dans ce but. En d’autres termes, les inscriptions runiques peuvent être appliquées à tous les domaines de l’activité humaine.
Quant à l’usage divinatoire des runes, il est peut-être attesté par Tacite (voir ci-dessous), mais cela reste incertain car Tacite ne s’est jamais rendu en Germanie. Ses sources reposent donc sur des témoignages, souvent biaisés et avec de nombreuses confusions entre les différents peuples, comme cela est également le cas pour les Celtes.
Les runes et la littérature
Les runes ont été employées dans la littérature pour ajouter un effet d’authenticité et fournir des indices historiques. Plusieurs auteurs célèbres ont utilisé cet alphabet, dont J.R.R. Tolkien, Jules Verne, J.K. Rowling, Erik L’Homme et Rick Riordan. J.R.R. Tolkien a abondamment utilisé les runes dans Le Hobbit pour la carte des aventures de Bilbo, ainsi que dans Le Seigneur des Anneaux pour la tombe de Balin dans la Moria, et explique en détail leur utilisation dans les appendices du roman. Il utilise les runes, mais l’anglais est la langue utilisée.
Jules Verne utilise également beaucoup les runes, comme dans Voyage au centre de la Terre, où la découverte d’un vieux manuscrit runique révèle un message secret qui conduit à la découverte de passages mystérieux en Islande. Il utilise aussi l’alphabet runique, mais cette fois la langue utilisée est le latin. Chez Tolkien et Verne, l’alphabet runique est le même, mais les langues utilisées sont différentes.
Dans la série Harry Potter, Hermione Granger étudie les runes à Poudlard à partir de sa troisième année. Dans le septième tome, Dumbledore lui lègue un exemplaire en runes des Contes de Beedle le Barde contenant le Conte des Trois Frères sur les reliques de la mort, ce qui aide les protagonistes à reconstituer une partie de l’intrigue car Hermione, ayant étudié les runes pendant quatre ans, est capable de les déchiffrer et de les traduire contrairement à Harry.
Erik L’Homme utilise également les runes, qu’il appelle “graphèmes”, dans sa trilogie Le Livre des Étoiles ainsi que dans A comme Association, en leur attribuant des pouvoirs magiques. D’autres auteurs ont également utilisé les runes, comme Christopher Paolini dans L’Héritage et l’équipe de production de la bande dessinée Thorgal et Les Mondes de Thorgal, pour n’en citer que quelques-uns.
Les runes et le nazisme
Les nazis ont utilisé les runes, symboles germaniques, dans leur propagande. Certains symboles tels que Ōthalan ont été adoptés par les mouvements néonazis et figurent sur leurs drapeaux en remplacement de la croix gammée.
Les runes et la divination
Après être resté pendu durant neuf nuits initiatiques à l’arbre cosmique des Neuf Mondes, le frêne Yggdrasil, transpercé par sa lance en un sacrifice à lui-même, Odin a découvert les runes, symboles sacrés de la culture germanique. Dans La Germanie, Tacite décrit la pratique divinatoire des Germains qui consiste à couper une branche de noisetier en lamelles, sur lesquelles ils inscrivent des signes. Ils les lancent ensuite au hasard sur un linge blanc et tirent trois lamelles pour lire leur signification. Si le résultat interdit l’action entreprise, celle-ci est annulée pour la journée. Si elle est autorisée, une confirmation par les auspices est requise. Cette méthode n’est pas directement liée à l’utilisation des runes.
L’usage divinatoire des runes est remis en question par la majorité des spécialistes de la runologie. De plus, Tacite ne précise pas la signification des signes utilisés. La Germanie ayant été rédigée vers 98 après J.-C., soit bien avant que les runes ne soient utilisées en tant qu’alphabet.
L’origine et l’histoire des runes
L’origine précise du mot “rune” reste floue et incertaine. Il ne semble pas exister de racine indo-européenne pour ce terme. Les seuls groupes linguistiques qui utilisent ce mot sont les langues celtiques et germaniques.
Les runes et les langues celtiques
La racine *rūno- du proto-celtique signifie “secret, mystère, incantation”. Cette racine apparaît d’abord dans les anciennes langues celtiques continentales éteintes, sous forme de composés, d’anthroponymes et de théonymes tels que Sacruna, Runa, Runelos, Runatis, Trebaruna, etc. Elle se poursuit dans les langues celtiques insulaires, telles que le vieil irlandais rún “id.”, le gallois rhin “mystère, secret, charme” et le moyen breton rin “secret, sagesse”. Le terme “rune” signifie “avec secret” et les runes constituent un système initiatique lié à la parole. Ainsi, le composé gaulois comrunos, cobrunos signifie “confident, initié (dans le secret)” et est apparenté au gallois cyfrin “qui est dans le secret, confident”, au moyen breton queffrin “mystère, secret” et au vieil irlandais comrún “secret commun”.
Les runes et les langues germaniques
Le proto-germanique possédait probablement le même thème que dans les langues celtiques, à savoir *rūno-, qui signifie “secret, connaissance secrète, savoir secret, magie”. Ce thème est bien documenté dans les langues dérivées du germanique commun, telles que le vieux norrois rún (pluriel rúnar, rúnir) qui signifie “secret, savoir secret, murmure” et qui a donné l’islandais rúni, le suédois runa ou le danois rune, par exemple. Dans les langues germaniques occidentales, le vieux saxon avait le mot rūna, qui signifie “secret, magie, murmure”, le vieil anglais rūn, qui signifie “mystère, lettre runique, confidence secrète”, et le vieux haut allemand rūna, qui signifie “mystère, confidence, conseil secret, magie”. En revanche, dans les langues germaniques orientales, la forme gotique était rūna, qui signifie simplement “secret”.
La vraie origine des runes
Afin de transcrire leur langue, les locuteurs d’un dialecte germanique ont créé le fuþark. Bien que certains érudits avancent que les runes ont pour origine l’alphabet grec ou latin, la plupart des spécialistes estiment que le fuþark est le résultat d’un mélange de diverses origines. Dans son ouvrage “Greeks and Goths: A study on the Runes” (1879), Isaac Taylor suggère que les runes seraient issues d’un alphabet grec archaïque utilisé par les colonies grecques de la mer Noire, qui se serait diffusé dans les régions bordant la Baltique grâce au commerce de l’ambre. Toutefois, cette théorie a été rejetée par les runologues, qui soulignent que l’alphabet grec archaïque avait été remplacé par l’alphabet grec standard quatre siècles avant l’apparition des premières runes.
Selon Seebold, Krause, Jensen, Coulmas et Stifter, les runes résultent d’un mélange d’alphabets alpins-italiques, en particulier des alphabets rhétiques et camuniens de Bolzano-Sanzeno. Cinq runes seulement n’ont pas d’équivalent dans ces alphabets. Les alphabets alpins auraient été complétés par des lettres latines. Certaines lettres ont une origine latine évidente, comme les runes pour /f/ (ᚠ) et /r/ (ᚱ), tandis que d’autres rappellent, au moins en termes de format, les alphabets alpins, comme la rune /h/ (ᚺ) qui correspond à l’alphabet rhétique, la rune /p/ (ᛈ) qui correspond à l’alphabet camunien, et la rune /d/ (ᛞ) qui est visiblement tirée du san lépontique (transcrit ś) de l’alphabet de Lugano. Enfin, certaines lettres peuvent être à la fois rhétiques et latines, comme la rune /i/ (ᛁ).
Bernal avance l’idée que les runes sont issues de substrats d’alphabet, tandis que Miller soutient que leurs origines remontent à l’alphabet archaïque méditerranéen. Dans le même texte, Miller affirme que les paramètres phonétiques de l’alphabet runique sont en réalité d’origine sémitique, et ont des liens avec les scénarios de Byblos et Ougarit (alphabet ougaritique) ainsi que l’alphabet phénicien. Toutefois, cette théorie est désormais contestée.
Le problème avec toutes ces hypothèses, même si elles sont sérieuses, est qu’elles ne parviennent pas à fournir une explication complète sur l’origine des fuþark, en raison de problèmes de datation ou de contacts entre les Germains et les systèmes d’écriture de leurs voisins.
Il est estimé que les plus anciennes runes qui nous sont parvenues remontent au IIe siècle. L’inscription la plus ancienne, découverte à Vimose au Danemark, daterait de 150 après J.-C. et porte le mot “Harja” gravé sur un peigne. Bien qu’il y ait une possible inscription datant du Ier siècle, la fibule de Meldorf, celle-ci n’est pas attestée par tous les experts. Elle peut être lue soit comme “nidi” en écriture latine, soit comme “irih”, “hiri”, “iwih”, “iþih” ou “hiþi” en écriture latine et runique. Il est généralement admis que les runes n’ont pas été inventées avant le Ier siècle. Jusqu’environ l’an 650, ces premières runes semblaient toutes utiliser le même alphabet de 24 lettres appelé fuþark, avec l’inversion occasionnelle de deux paires de lettres. La plupart de ces inscriptions sont très courtes et difficiles à comprendre. La majorité des runes qui nous sont parvenues sont gravées sur pierre, mais quelques fragments existent également sur bois, écorce et os, ainsi que quelques-uns sur parchemin, le plus célèbre étant le Codex Runicus.
On a avancé l’hypothèse ésotérique et non fondée scientifiquement que le fuþark ancien pourrait être lié aux pétroglyphes découverts en Norvège et avoir des origines bien plus anciennes que les écritures méditerranéennes. Cependant, malgré quelques similitudes avec certaines lettres runiques, aucune étude sérieuse n’a jamais étayé l’affiliation entre runes et “écriture de Hallristinger”, qui est tout au plus considérée comme une proto-écriture. Voici un tableau de correspondances du vieux fuþark avec les graphèmes phonétiquement proches des alphabets méditerranéens et alpins antérieurs :
Vieux fuþark
Alphabet méditerranéen / Alpin antérieur
Fehu
Φ (phi) / Ψ (psi) / F / V
Uruz
Υ (upsilon) / U
Thurisaz
Θ (theta) / T / D / Ð
Ansuz
Α (alpha) / A
Raido
R / L
Kaunan
Κ (kappa) / K / C / Q
Gebō
Γ (gamma) / G
Wunjō
Ο (omicron) / W
Hagalaz
Η (eta) / H / X
Naudiz
Ν (nu) / N
Isaz
Ι (iota) / I / J
Jera
Ε (epsilon) / J
Eihwaz
Σ (sigma) / Z / S
Pertho
Π (pi) / P
Algiz
Α (alpha) / Z
Sowilo
Σ (sigma) / S
Tiwaz
Τ (tau) / T
Berkana
Β (beta) / B
Ehwaz
Ε (epsilon) / E
Mannaz
Μ (mu) / M
Laguz
Λ (lambda) / L
Ingwaz
Φ (phi) / Ψ (psi) / F / V
Dagaz
Δ (delta) / D
Othala
Ω (omega) / O
Il est important de noter que cette correspondance n’est pas parfaitement précise et que certaines lettres peuvent avoir plusieurs équivalents potentiels dans d’autres alphabets.
Les différents fuþark
Le système originel du fuþark
Le futhark à 24 lettres, ou vieux futhark, était l’alphabet original des runes nordiques. Il était organisé en trois groupes de huit runes chacun, appelés “ættir” (familles) : les ættir de *Fehu, *Hagalaz et *Tīwaz, respectivement. Chaque groupe était nommé d’après la première rune. Les noms proto-germaniques des runes du vieux futhark sont : *Fehu, *Ūruz ou (*Ūrq), *Þurisaz, *Ansuz, *Raidō, *Kaunan ou (*Kenaz), *Gebō, *Wunjō, *Hagalaz (ou *Haglaz), *Nauđiz, *Īsaz (ou *Īsą ou *Īsan), *Jēra (ou *Jēran ou *Jēraz), *Ihwaz ou (*Eihwaz), *Perþō ou (*Perþaz), *Algiz, *Sōwilō ou (*Sæwelō), *Tīwaz (*ou *Teiwaz), *Berkanan, *Ehwaz, *Mannaz, *Laguz (ou *Laukaz), *Ingwaz ou (*Inguz), *Dagaz et *Ōþalan.
Ces 24 runes sont représentées par les symboles suivants : f, u, th, a, r, k, g, w, h, n, i, j, ï, ei, p, z, s, t, b, e, m, l, ŋ, d, o. Notez que le nom de ces 24 runes est une reconstitution linguistique, car leurs noms originaux sont inconnus. Les acrophones des runes des futharks plus récents sont les seuls connus.
L’ordre des runes dans le vieux futhark est complètement différent de celui des alphabets latin, étrusque ou grec, et sa raison reste inconnue aujourd’hui. On sait cependant que cet ordre a été établi assez tôt et n’a subi que des variations mineures et occasionnelles depuis lors. Les premières suites alphabétiques retrouvées (pierre de Kylver, début du Ve siècle) en font déjà état. Les diverses hypothèses pour expliquer cet ordre, généralement fondées sur des considérations religieuses et mystiques, ne font pas l’unanimité et ne sont étayées par aucun fait concret.
Les systèmes ultérieurs du fuþark
Le nombre de runes dans le Fuþark initial était de 24, mais les Fuþark dits récents ont été réduits à environ 16 runes autour du IXe siècle. Ces derniers étaient principalement utilisés en Suède, en Norvège, au Danemark, en Islande et au Groenland. La réduction du nombre de runes était probablement liée au fait que la langue de ces régions, le vieux norrois, comportait beaucoup plus de phonèmes que le proto-germanique. Plutôt que d’ajouter de nombreuses runes, les “maîtres des runes” ont décidé de simplifier l’alphabet en éliminant certaines runes.
En Angleterre, le futhark est tout d’abord passé à 28 runes dans sa variante frissonne dès le VIe siècle, puis à 33 runes pour la version dite anglo-saxonne. Les Fuþark récents ont évolué avec le temps et selon les régions, oscillant entre 15 et 25 runes, voire plus dans les alphabets médiévaux des XIIIe et XIVe siècles. La variante norvégienne/suédoise, également appelée rune à brindille courte, est très similaire à la variante danoise. Les runes thorn (Þ) et wynn (ƿ) ont été adoptées dans l’alphabet du vieil anglais. Thorn est encore utilisé dans l’alphabet islandais.
Les runes ont cessé d’être utilisées autour de l’an mil, sauf en Scandinavie où elles ont continué à être utilisées pendant quelques siècles. Les habitants des régions scandinaves les plus isolées ont continué à les utiliser jusqu’à l’époque moderne.
Significations et symboles des runes à travers les cultures
Symboles sacrés
Les runes Viking sont des caractères anciens utilisés par les peuples scandinaves pour la divination, la magie et la guérison. Ils ont été découverts dans des contextes archéologiques, tels que des pierres runiques, des outils et des bijoux. Aujourd’hui, les runes sont largement utilisées dans les pratiques de divination moderne et sont un outil précieux pour ceux qui cherchent à se connecter avec leur propre sagesse intérieure et à obtenir des conseils sur les questions importantes de la vie.
Les symboles dans l’utilisations des runes
Les runes peuvent être utilisées de différentes manières, chacune avec ses propres avantages et inconvénients. Certaines personnes préfèrent tirer une seule rune pour obtenir une réponse simple et rapide, tandis que d’autres préfèrent utiliser une méthode plus complexe qui implique la sélection de plusieurs runes à la fois pour obtenir une réponse plus complète. Voici quelques-unes des méthodes les plus courantes pour utiliser les runes :
Le tirage en croix : cette méthode implique la sélection de cinq runes qui sont disposées en forme de croix. Chaque rune représente une facette différente de la question posée.
Le tirage en fer à cheval : cette méthode implique la sélection de sept runes qui sont disposées en forme de fer à cheval. Chaque rune représente une étape différente dans le processus de résolution du problème.
Le tirage des trois runes : cette méthode implique la sélection de trois runes qui représentent le passé, le présent et l’avenir.
Interprétation des symboles des runes
L’interprétation des runes peut être difficile pour les débutants, mais avec de la pratique, elle devient plus facile. Chaque rune a une signification spécifique qui peut être interprétée en fonction de son emplacement dans le tirage et de la question posée. Voici quelques-unes des significations les plus courantes des runes :
Fehu : richesse, prospérité, succès
Uruz : force, courage, énergie
Thurisaz : protection, défense, force
Ansuz : communication, sagesse, inspiration
Raidho : voyage, mouvement, changement
Kenaz : illumination, connaissance, créativité
Gebo : cadeau, échange, partenariat
Wunjo : joie, bonheur, harmonie
Comment créer son jeu de runes ?
Si vous souhaitez créer votre propre jeu de runes, vous pouvez le faire à partir de pierres, de bois ou même de coquilles. Vous aurez besoin d’un total de 24 runes, qui représentent les 24 lettres de l’alphabet runique. Vous pouvez graver les runes sur chaque pierre ou bois avec un outil approprié. Assurez-vous de bien connaître la signification de chaque rune avant de commencer à les utiliser.
En conclusion sur les runes
Les runes Viking sont un outil précieux pour ceux qui cherchent à obtenir des conseils sur les questions importantes de la vie. Elles peuvent être utilisées de différentes manières et chacune a ses propres avantages et inconvénients. En pratiquant régulièrement la divination avec les runes, vous pouvez développer votre propre sagesse intérieure et obtenir des réponses claires.