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Pierre Rubis

pierre rubis

Caractéristiques de la pierre rubis

  • Origine du nom : Issu du latin “rubeus” signifiant “rouge”
  • Composition chimique : Oxyde d’aluminium, Al2O3.
  • Groupe d’appartenance : Corindons
  • Système cristallin : Rhomboédrique
  • Gisement(s) : Birmanie, Sri Lanka, Tanzanie, Thaïlande et Viêt-Nam.
  • Couleur(s) : Rouge pâle, rouge “sang de pigeon”, nuances violettes et magenta.

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La pierre rubis, son histoire, son origine et sa composition, ses propriétés et ses vertus en lithothérapie

La pierre Rubis vous aidera à retrouver joie et passion, tout en stimulant votre créativité et en apportant de la sagesse au quotidien. Découvrez tous les bienfaits de cette pierre en lithothérapie…

Histoire de la pierre rubis

L’Antiquité

Durant l’Antiquité, les Romains avaient une appellation spécifique pour toutes les pierres écarlates brillantes : Carbuncolorum, qui signifiait “petit charbon ardent” ou “petit charbon allumé”. Parmi ces pierres, on trouvait également le grenat ou le spinelle. À l’époque, il était difficile de distinguer les différentes variétés, mais les pierres particulièrement brillantes pouvaient valoir une fortune.

Le Moyen Âge

Au Moyen Âge, le nom de ces petits objets flamboyants changea pour devenir “carboncle”, “charboncle” ou encore “escarboucles”. Elles deviennent des biens très précieux et on leur prête de nombreuses vertus, notamment celles d’apaiser la colère, de protéger les rêves et d’être bénéfique pour la terre. La pierre rubis hante aussi les légendes : on lui reproche d’être l’apanage des dragons et des chimères.

Au fil de l’Histoire, la pierre rubis est vite devenue la pierre des rois. Dès le XIIIe siècle, on peut trouver une référence à une bague de Saint-Louis qui possédait “un gros ruby à la façon d’une demi-fève”. Au XIVe, on fait aussi mention du sublime rubis oriental gravé de Charles V, qu’il utilise pour cacheter ses propres lettres. Une centaine d’années plus tard, le duc de Berry détiendra un rubis serti sur un anneau d’or, bijou que l’on appellera le Cœur de France.

Les Joyaux de la Couronne

La couronne royale des Capétiens aurait abrité une épine issue de la crucifixion de Jésus-Christ placée sous une escarboucle de 278 carats. Il s’avérera que cette pierre était en fait un spinelle. Même chose pour le bijou de la Couronne d’Angleterre depuis 1367. Cette gemme incrustée sur une croix de Malte à l’avant de la coiffe impériale est également un magnifique spinelle. On peut l’admirer à la tour de Londres.

L’un des ouvrages les plus impressionnants visibles aujourd’hui est sans doute celui de Saint-Venceslas, créée en 1347 pour le sacre de Charles IV, empereur romano-germanique. Il souhaite retrouver le faste de la France, où il a été élevé, lors de son couronnement. Sur sa coiffe se trouvent des saphirs, des émeraudes et des perles, sertis dans de l’or, et cernant un éblouissant rubis oriental de 250 carats. On peut aujourd’hui admirer ce magnifique ouvrage dans une salle de la Cathédrale Saint-Guy de Prague. Pour accéder au trésor, il faut réunir les sept clés confiées à sept hauts responsables de l’État et de l’Église. Une copie se trouve au Château de Prague.

Le Rubis et les rois d’Orient

C’est en terre d’Orient que l’on trouve les plus vieilles mentions de la pierre rubis, ainsi que les plus impressionnantes. C’est un symbole important de la religion islamique. Dans le Coran, il est mentionné comme étant étroitement lié à la création de l’homme. La plupart des souverains orientaux en étaient couverts, car ils étaient symboles de grand pouvoir : aigrettes des turbans des maharajas, haut des bonnets des mandarins chinois, attaches des somptueux vêtements, bijoux, trônes, et même les harnais des chevaux.

Lors de ses récits de voyage, Marco Polo fait mention de Sendemain, le roi de Ceylan, qui détient le plus beau et le plus gros spécimen : “long comme une paume et gros comme le bras d’un homme”. Le monarque de Siam posséderait quant à lui une espèce capable d’éclairer toute la chambre où il se trouve. Plus ou moins à la même période, au XIIIe siècle à Bagdad, le calife Mostanser Billan de la dynastie des Abbassides est contraint de céder ses trésors aux Turcs victorieux. Entre autres merveilles, on peut voir un paon d’or au plumage enrichi de pierres précieuses et aux yeux écarlates ou encore un coq à la crête sertie.

À partir du 16e siècle

À cette époque, le diamant commence à détrôner la pierre des monarques. On ne lui prête plus autant de pouvoirs fantastiques, et il perd peu à peu de son charme. Médecins et philosophes ne croient plus aux histoires sur les dragons et les chimères, et les découvertes scientifiques détrônent les anciennes superstitions. Toutefois, les voyages d’exploration laissent une place de choix à cette pierre, face à la magnificence des monarques orientaux et de leurs atours. Les explorateurs rapportent des découvertes impressionnantes et la pierre garde un statut de premier rang dans la joaillerie. La perfection se trouve dans l’éclat sanglant et profond du précieux, sans imperfection en son sein.

À partir du 19e siècle

Vers 1800, les progrès faits en gemmologie permettent de classer le rubis parmi les corindons, au même titre que d’autres pierres précieuses.

En 1852, les Anglais décident d’annexer une partie de la Birmanie qui comprend le territoire de Pégu, connu pour sa magnificence. L’Occident s’imagine alors face à une période d’abondance et de joyaux faciles à négocier. L’illusion est de courte durée, car les tigres, les serpents et autres dangers de ces régions difficilement accessibles empêchent l’exploitation intensive.

À partir de 1886, deux chimistes français décident de collaborer pour créer un spécimen synthétique. Edmond Frémy est le premier à élaborer un cabochon utilisable en horlogerie. Auguste Verneuil développe ensuite une méthode qui consiste à fusionner l’alumine en poudre dans la flamme d’un chalumeau oxhydrique. Le coloris rubicond s’obtient en ajoutant de l’oxyde de chrome. En 1904, le “procédé Verneuil” devient opérationnel.

Les Grecs et les Romains faisaient déjà mention du rubis du Sri Lanka en 480 av. J-Ch. Cependant, l’origine la plus “classique” se trouve au Myanmar, dans la vallée de Mogok. Aujourd’hui épuisée, cette source est à l’origine de certains des plus beaux “Sang de Pigeon” du monde, présentant une coloration et une transparence exceptionnelles. Aujourd’hui,ils sont extraits au nord-est, à Mong Hsu. Ce pays est si étroitement lié à l’extraction que les monarques de Birmanie étaient connus sous le titre de “Seigneurs des Joyaux”.

D’autres gisements se trouvent également en Afghanistan, en Chine, en Inde, au Cambodge, au Kenya, à Madagascar, au Mozambique, au Pakistan, au Sri Lanka, en Tanzanie, en Thaïlande et au Vietnam. Connu pour être le “Ratnajar”, c’est la pierre de naissance du mois de juillet, qui incarne la passion, l’amour et la romance. Depuis des temps immémoriaux, il est également associé à de nombreux mythes : les anciens Indiens y ont vu un feu intérieur éternel, susceptible d’accorder la longévité.

La rareté

C’est l’un des parangons les plus rares et les plus chers. Les écarlates en particulier sont extrêmement difficiles à trouver. Lorsqu’ils sont en plus d’une belle clarté, ils sont parfois dotés de l’appellation de “AAA”. Étant qualifiées de dichroïques (il contient deux coloris, par exemple le pourpre et l’orange) même les variétés les plus nobles contiennent seulement environ 80% d’écarlates pur et affichent comme couleur secondaire l’orange, le rose, le pourpre ou le violet.

L’absence totale d’inclusion est rarissime : tout comme dans l’Alexandrite et l’Émeraude, le chrome est responsable d’une variété de petits défauts. Paradoxalement, de microscopiques inclusions de titane (également appelé “soies”) peuvent parfois améliorer les jeux de lumière à l’intérieur, et augmenter sa beauté et sa valeur.

Facteurs de qualité d’un rubis

L’estimation du prix d’une pierre rubis se fait en fonction de sa taille et de sa carnation. C’est cette dernière qui fera souvent augmenter ou baisser le prix par carat. Un magnifique parangon d’un beau rouge pur peut avoir une valeur inestimable. Quand la couleur tire sur l’orangé ou le violacé, la qualité est considérée comme moindre, et le prix baissera en conséquence. C’est la raison pour laquelle on trouve des bijoux à des prix très différents, selon leur taille.

Origine et composition de la pierre rubis

Son label vient du latin “Ruber”, qui est la racine étymologique de “Rouge”. Avant le développement de la gemmologie scientifique au 18e, de nombreuses gemmes rougeâtres étaient mal désignées. Également connus sous le nom d’ “Anthrax” (“Charbon ardent”) chez les Grecs anciens, ces cabochons étaient d’un bel écarlate intense et profond, rappelant le charbon ardent, lorsqu’elles étaient observées face à une intense source lumineuse.

C’est une variété de corindon du groupe des oxydes, et est composé d’oxyde d’aluminium et d’oxygène. Il présente un aspect un peu transparent, voire translucide, et une forme pyramidale. Il est insoluble quand il est trempé dans l’acide, est également le minéral le plus dur après le diamant. Un gros parangon est d’une extrême rareté. On le trouve plutôt en petits cristaux, car le chrome entrave sa croissance. En règle générale, on a tendance à considérer qu’un beau rubis est bien plus rare qu’un diamant.

Les coloris

En général, les corindons colorés sont des saphirs. On peut en trouver du bleu, jaune, violet, vert ou rose. Celui qui est incarnadin est désigné sous le nom spécifique de rubis. Sa structure n’est pas exactement la même : l’aluminium est remplacé par d’infimes traces de chrome (en moyenne 1/1000) qui définissent l’intensité de la coloration. On peut parfois trouver des traces de fer dans le minéral.

Ce sont souvent les nuances de teintes qui déterminent l’estimation des gemmes. Autrefois, les pierres précieuses les plus claires étaient écartées, car considérées comme “pas assez mûres”. La carnation la plus recherchée est un incarnat profond teinté d’une pointe de bleu. On appelle cette couleur le “sang de pigeon”. Les inclusions sont peu appréciées, mais il est possible de les atténuer ou les supprimer avec certains traitements.

Vertus et propriétés de la pierre rubis en lithothérapie

On trouve une mention de la lithothérapie dès le 16e grâce à Jean de Renou, médecin de Henri II, III et IV, et grand adepte de cette branche. Il indique dans l’un de ses ouvrages médicaux que “le rubis est grandement cordial (tonique) et qui plus est, résiste puissamment à toutes pourritures et venins”. Aujourd’hui, on attribue toujours aux élixirs des vertus revivifiantes et désinfectantes. Pierre de vie, il donne courage et loyauté. Il symbolise le bonheur et le feu ardent. On l’associe, en priorité, au 4e chakra, le chakra du cœur.

Les vertus et propriétés de la pierre rubis sur le plan psychologique

  • Redonne joie de vivre et enthousiasme
  • Développe la confiance en soi et la persévérance
  • Favorise la prospérité
  • Régule l’hyperactivité
  • Stimule la créativité
  • Accroît toutes les passions
  • Préserve de la jalousie et favorise la sagesse
  • Renforce la volonté, le courage
  • Éloigne les cauchemars et favorise les rêves positifs

Les vertus et propriétés de la pierre rubis sur le plan physique

  • Protège le cœur et le système circulatoire
  • Stimule le fonctionnement des reins et des glandes surrénales
  • Aide à réguler le cholestérol
  • Redonne tonus et vitalité
  • Favorise la longévité
  • Améliore l’acuité visuelle
  • Soulage les tensions et les crampes, les règles douloureuses
  • Traite l’augmentation de la température corporelle
  • Favorise l’activité sexuelle
  • Protège du mal de mer

Symbolique de la pierre rubis

  • Loyauté
  • Hardiesse
  • Vaillance

Traditions de la pierre rubis

  • Moyen Âge : Le rubis était administré en poudre dans des boissons chaudes pour réguler les troubles cardiaques, purifier le sang et stopper les hémorragies
  • Noces de rubis : 35 ans de mariage
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