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Sodium

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Caractéristiques du sodium

  • Symbole : Na
  • Masse atomique : 22,989 769 28 ± 2 ×10−8u1
  • NumĂ©ro CAS : 7440-23-5
  • Configuration Ă©lectronique : [Ne]3s1
  • NumĂ©ro atomique : 11
  • Groupe : 1
  • Bloc : Bloc S
  • Famille d’Ă©lĂ©ments : MĂ©tal alcalin
  • ÉlectronĂ©gativitĂ© : 0,93
  • Point de fusion : 97,80 °C

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Le sodium, élément atomique n°11 de symbole Na : sa définition, son histoire, ses isotopes, ses caractéristiques, ses utilisations et sa production.

Le sodium est un Ă©lĂ©ment de la vie quotidienne. Sous sa version la plus commune, il se propose sous forme de sel, abondant dans l’ocĂ©an et donnant du goĂ»t Ă  nos assiettes. Le symbole Na reprĂ©sente cet Ă©lĂ©ment chimique de numĂ©ro atomique 11. En effet, le nombre de protons qui le compose se limite Ă  11.

Définition du sodium

Dans le tableau pĂ©riodique, il appartient au groupe 1 et se classe dans la famille du mĂ©tal alcalin. Cet Ă©lĂ©ment extrĂȘmement rĂ©actif possĂšde une masse atomique de 22,9898 u et une duretĂ© de 0,5. Avec une densitĂ© de 0,97, son point de fusion est de 97,80 °C, tandis que son point d’ébullition atteint 883 °C. Ses autres propriĂ©tĂ©s atomiques sont les suivantes :

  • une configuration Ă©lectronique de [Ne] 3s1;
  • un rayon atomique de 180 pm ;
  • une Ă©nergie de fusion de 2,598 kJ·mol-1 ;
  • une Ă©nergie de vaporisation de 96,96 kJ·mol-1 ;
  • un volume molaire reprĂ©sentĂ© par 23,78×10-6 m3·mol-1 ;
  • une conductivitĂ© Ă©lectrique mesurant 21×106 S·m-1 ;
  • une conductivitĂ© thermique s’étalant Ă  141 W·m-1·K-1 Ă  0 °C (solide), 129,7 W/m/K Ă  25 °C (solide), 83,7 W/m/K Ă  98 °C (liquide) ;
  • une pression de vapeur de 1,43×10-5 Pa Ă  −39,15 °C ;
  • une chaleur massique de 1 230 J·kg-1·K-1.

Le sodium est trĂšs prĂ©sent sur la planĂšte puisqu’il constitue 2,27 % du nombre d’atomes de la croĂ»te terrestre. Il se retrouve liĂ© Ă  divers minĂ©raux et s’affiche dans son Ă©tat solide et non magnĂ©tique. Il foisonne Ă©galement dans l’eau de mer sous forme d’ions libres avec une teneur de 10,8 g/kg. Cet Ă©lĂ©ment entre en rĂ©action facilement. Au contact de l’air, son oxydation s’active. Sa rĂ©action s’intensifie davantage avec l’eau. Il suffit de regarder le comportement du sel de table, formĂ© Ă  base de chlorure de sodium.

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La découverte du sodium

L’exploitation du sodium sous ses formes composĂ©es a commencĂ© dans l’AntiquitĂ©. Au Moyen-Ăąge, cet Ă©lĂ©ment servait d’antidouleur et de mĂ©dicament contre les maux de tĂȘte. C’est seulement en 1807 que son atome fut isolĂ© par Sir Humphry Davy, sous le procĂ©dĂ© d’électrolyse de la soude caustique.

Le sodium figure parmi la longue liste de substances chimiques dĂ©couvertes par le physicien et chimiste anglais Sir Humphry Davy . Dans cette classification, on trouve le potassium, le magnĂ©sium, le strontium, le calcium et le sodium. Le chercheur a mĂȘme reçu le grand prix de l’Institut de France en 1807 pour son invention phare : la lampe Davy.  

Étymologiquement, le sodium tire sa racine de l’anglais « soda » qui signifie soude. Le symbole Na qui le caractĂ©rise vient du mot grec « natrium » ou « nitron » qui veut dire « natron ». En effet, il s’agit d’un composĂ© du sodium qui s’appelle natrium, une espĂšce minĂ©rale connue Ă©galement sous le nom « natron ».

Isotope du sodium

Le nombre de masse d’un atome Ă©quivaut aux quantitĂ©s de nuclĂ©ons qui le composent. Pour les 22 isotopes connus du sodium, il varie de 18 Ă  37. Le sodium constitue un Ă©lĂ©ment monoisotopique en raison de son seul isotope stable : sodium 23. Ses 19 isotopes possĂšdent une demi-vie infĂ©rieure Ă  une minute. Les deux autres exceptions sont le 22Na et 24Na. Ces deux isotopes radioactifs cosmogĂ©niques ont respectivement une demi-vie de 2,6 ans et de 15 heures. Le sodium se traduit aussi en un Ă©lĂ©ment mononuclĂ©idique.  

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Les caractéristiques physiques du sodium

Le sodium est trĂšs apprĂ©ciĂ© pour sa haute capacitĂ© de conduction Ă©lectrique. Il se propose Ă©galement comme un excellent fluide caloporteur. Cet Ă©lĂ©ment chimique possĂšde la facultĂ© d’abaisser la tempĂ©rature de fusion Ă  moins de 0 °C. 

Étant une substance trĂšs rĂ©active, il peut produire une explosion. Au contact de l’eau, sa principale rĂ©action commence avec la libĂ©ration d’hydrogĂšne. PropulsĂ© dans l’air, il devient inflammable Ă  115 °C, soit Ă  des tempĂ©ratures supĂ©rieures Ă  388 K. Il dĂ©gage alors une flamme jaune.

Sa conservation dans le pĂ©trole le maintient stable et l’empĂȘche d’entrer en rĂ©action. Le stockage de la matiĂšre s’opĂšre aussi dans une atmosphĂšre inerte d’azote ou d’argon. Ce conditionnement constitue l’idĂ©al pour transporter le produit en toute sĂ©curitĂ©. Comme il entre en fusion Ă  une tempĂ©rature relativement basse, il devient simple de le manier et de le transfĂ©rer d’un endroit Ă  un autre. Toutefois, il faut veiller en permanence Ă  l’humiditĂ©. Son contact avec l’eau peut engendrer une forte rĂ©action.    

Comme le sodium intĂšgre la catĂ©gorie des mĂ©taux alcalins, il se dĂ©cline en blanc argentĂ©, sous forme de poudre rose. Sa lĂ©gĂšretĂ© est telle que la substance flotte dans l’eau et commence alors Ă  se dĂ©composer. Dans cette phase, elle produit un mĂ©lange de dihydrogĂšne et de la soude, pour arriver Ă  de l’hydroxyde de sodium. Cette rĂ©action s’opĂšre sous la formule suivante :

   Na + H2O → Na+ + OH− +   H2

Le spectre du sodium se distingue par ses deux raies, particuliĂšrement brillantes dans le jaune. Ces deux raies D2 et D1 sont placĂ©es Ă  589,00 et 589,59 nm. L’interfĂ©rence rĂ©sultante de ces deux ondes de frĂ©quences voisines conduit Ă  un phĂ©nomĂšne de battement puissant. Lorsque le sodium est mis sous pression, la matiĂšre mut en noir et dĂ©veloppe son caractĂšre d’isolant. Si la pression augmente et atteint les 200 gigapascals, la substance devient translucide rouge pour petit Ă  petit changer en transparent.

Les caractéristiques chimiques du sodium

Le sodium est trĂšs abondant et se retrouve dans de multiples composĂ©s. Dans la majoritĂ© des cas, il se dĂ©cline sous la formule Na+ en ions de sodium. L’alliage de sodium et de potassium donne le NaK, qui se traduit en liquide Ă  tempĂ©rature ambiante. Le mĂ©lange reste dans son Ă©tat liquide jusqu’à -12,6 °C. Il n’entre en Ă©bullition qu’à 785 °C. Le coefficient de dilatation du sodium est Ă  25 °C = 70 × 10−6 °C− 1.

État solide

À l’état solide, la formule pour dĂ©finir sa masse volume est la suivante :

ρ = 971 / (1+0,00007*(t-20))3 ; avec ρ en kg/m3 et t en °C.

La corrĂ©lation de la valeur de Cp entre 0 et 90°C peut ĂȘtre dĂ©terminĂ©e Ă  partir de la formule suivante : Cp = 1,02954 + 0,00059184 × t + 0,00000010528 × t2, exprimĂ©e en kJ/(kg⋅K) pour Cp et en °C pour t.

État liquide

La densitĂ© du sodium liquide est liĂ©e Ă  la tempĂ©rature par la corrĂ©lation suivante : ρ = 949 – 0,223 × t – 0,0000175 × t2, avec ρ en kg/m3 et t en °C. Cette corrĂ©lation est applicable entre 100 et 800 °C.

La capacitĂ© calorifique du sodium liquide peut ĂȘtre dĂ©terminĂ©e Ă  partir de la corrĂ©lation Cp = 1,62957 – 0,000832987 × T + 0,000000462265 × T2, avec Cp en kJ/(kg⋅K) et T en K. Cette corrĂ©lation est applicable entre 100 et 800 °C.

La viscositĂ© du sodium liquide est liĂ©e Ă  la tempĂ©rature par la corrĂ©lation ÎŒ = -3,759 × 10-12 × t3 + 6,300 8 × 10-9 × t2 – 3,729 × 10-6 × t + 9,980 6 × 10-4, avec ÎŒ en kg/(m⋅s) et t en °C. Cette corrĂ©lation est applicable entre 100 et 700 °C.

La conductivitĂ© thermique du sodium liquide se calcule Ă  partir de la corrĂ©lation λ = (2,442544 × (t + 273,15)) / (6,8393 + 0,033873 × t + 0,000017235 × t2), avec λ en W/(m⋅K) et t en °C. Cette corrĂ©lation est applicable entre 100 et 700 °C.

Le rapport entre la pression de vapeur saturante du sodium liquide et la tempĂ©rature est la corrĂ©lation Ps = 4,216 × 1013 × (t + 273,15)-1,18 × exp[-13 308,94 / (t + 273,15)], avec Ps en Pa et t en °C. Cette corrĂ©lation est applicable entre 100 et 800 °C.

Les multiples utilisations du sodium

Le sodium intĂšgre votre quotidien sous forme d’ions de sodium. Pour citer quelques exemples, il est prĂ©sent dans les matiĂšres suivantes :

  • la soude sous la formule Na+ + OH–  ;
  • l’eau de javel ;
  • le sel de table sous forme de chlorure de sodium NaCI ;
  • dans l’hydroxyde de sodium NaOH ;
  • l’hypochlorite de sodium en NaCIO ;
  • l’acĂ©tate de sodium dans les radiateurs portatifs ;
  • le savon : le sodium est associĂ© avec les acides gras.

Mode d’utilisation du sodium mĂ©tal

Le sodium mĂ©tallique est exploitĂ© dans diffĂ©rents domaines. Son champ d’application est si vaste et variĂ© que la substance devient indispensable pour l’industrie pharmaceutique, les cosmĂ©tiques, l’électronique. La matiĂšre intĂšgre Ă©galement les composĂ©s de peinture et de pesticides.

Le sodium et la peinture

Le sodium mĂ©tallique sert Ă  la synthĂšse de l’indigo artificielle. Le borohydrure de sodium constitue un des composants importants dans la crĂ©ation de la teinte indigo en peinture.

Le sodium mĂ©tallique dans l’univers de l’automobile

L’alliage de plomb et du sodium est utilisĂ© dans la production de plomb tĂ©traĂ©thyl. PrĂ©sente dans nos rĂ©servoirs, cette substance se traduit en un additif antidĂ©tonant, composant du carburant pour auto.

Certaines batteries sont également conçues à partir de sodium et de soufre. En hiver, le produit est combiné à du chlore sous la formule NaCI. Ce mélange donne du sel de salage, le composé idéal pour dégivrer et déneiger les routes dangereuses.

Aussi, en raison de la haute propriĂ©tĂ© caloporteuse du sodium, la substance dans son format liquide sert Ă  la conception de soupapes creuses des moteurs d’automobile. C’est le cas pour la Rolls-Royce Merlin.  

Le sodium et ses autres applications

Le produit entre dans la composition du silicium. Ce métalloïde est trÚs pratique à cause de sa semi-conductivité. Ses autres propriétés le rendent indispensable dans la conception de panneaux solaires. Il sert également dans le domaine électronique.

Les lampes Ă  vapeur de sodium sont aussi conçues Ă  partir de l’élĂ©ment. Dans d’autres domaines, le sodium mĂ©tallique sert d’alliage pour enlever les impuretĂ©s des mĂ©taux. D’autres alliages comme le NaK, oĂč se mĂ©langent sodium et potassium, sont trĂšs utiles. Cette combinaison possĂšde une rĂ©elle propriĂ©tĂ© de transfert thermique.

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Le sodium dans l’univers du nuclĂ©aire

Les caractĂ©ristiques de ce composant lui valent une place dĂ©terminante dans le domaine nuclĂ©aire. Le sodium possĂšde une haute capacitĂ© calorifique, tout en disposant d’une grande conductivitĂ© thermique. Ainsi, il s’avĂšre plus difficile pour les neutrons thermiques de capter les atomes du Na. À ce titre, le fluide caloporteur conçu Ă  partir du sodium s’incorpore dans les centrales des rĂ©acteurs nuclĂ©aires Ă  neutrons rapides.

Mais Ă  cause de la difficultĂ© Ă  Ă©teindre les feux de sodium, son usage est plus restreint. La manipulation du sodium liquide est trĂšs dangereuse. Aussi, le passage de la substance au cƓur du rĂ©acteur en pleine marche laisse des traces de formation du sodium 24. Cet Ă©lĂ©ment est connu pour sa radioactivitĂ© et propose une demi-vie de 15 heures, tout en produisant du magnĂ©sium 24 stable. Par prĂ©caution, les circuits sont mis en arrĂȘt et en quarantaine pour une durĂ©e d’une semaine aprĂšs chaque processus.

Jusqu’à ce jour, les chercheurs continuent de travailler sur les techniques Ă©ventuelles Ă  adopter pour une utilisation et exploitation sĂ©curisĂ©e de la matiĂšre. Le CEA de Cadarache se concentre principalement sur cette tĂąche et sur le dĂ©mantĂšlement de SuperphĂ©nix depuis 1998. Toutes ces actions tiennent lieu dans l’initiative de mettre en place le projet pilote « Astrid » : un rĂ©acteur Ă  neutrons rapides.

En outre, il existe aussi le rĂ©seau « École internationale du sodium et des mĂ©taux liquides » créé depuis 1975. Il a accueilli plus de 4 000 stagiaires depuis son ouverture. Le centre se canalise sur la crĂ©ation d’un gĂ©nĂ©rateur de vapeur qui fonctionne grĂące au sodium. Il travaille notamment sur l’exploitation d’un systĂšme d’alimentation par circuit de sodium et par un circuit tertiaire au gaz.

La maĂźtrise de la vapeur de sodium reste trĂšs difficile. Il y a matiĂšre Ă  rĂ©flĂ©chir sur les mĂ©thodes de neutralisation de la substance afin de limiter au mieux les incidents. L’objectif est de contrĂŽler les phases les plus dĂ©licates du processus, notamment celles des vidanges ou du dĂ©mantĂšlement d’installations. Le procĂ©dĂ© actuel dit NOAH s’axe sur l’utilisation de deux produits redoutables : l’hydrogĂšne et la soude.

Ainsi, les chercheurs dĂ©veloppent l’approche par ultrasons pour dĂ©tecter l’état d’engazement du sodium. Ils exploitent Ă©galement d’autres conjectures telles que :

  • l’acoustique pour Ă©valuer le dĂ©bit et la tempĂ©rature du sodium en Ă©tat liquide ;
  • la chimie pour s’assurer de la teneur en oxygĂšne prĂ©sente dans le mĂ©lange ;
  • les courants Foucault pour dĂ©tecter les failles au niveau de l’installation ;
  • la tĂ©lĂ©mĂ©trie pour jauger la portĂ©e des capteurs prĂ©sents dans le sodium liquide.

Au final, ils sont fixĂ©s sur le procĂ©dĂ© de carbonatation pour assainir les parois contaminĂ©es. La soude entre en contact avec du gaz carbonique. Cela conduit Ă  la production de carbonates de sodium : une substance inerte et soluble. Le seul souci avec cette approche rĂ©side dans la lenteur du processus, qui met moins d’un millimĂštre/jour.

Comment le sodium est-il conçu ?

L’électrolyse du chlorure de sodium fondu permet de produire du sodium mĂ©tallique. Cette matiĂšre premiĂšre entre en fusion Ă  800 °C. Son mĂ©lange avec du chlorure de calcium et du chlorure de baryum permet de le travailler Ă  600 °C.

Les Ă©lĂšves peuvent tenter cette expĂ©rience avec une approche plus simple et moins dangereuse. Ils peuvent se servir d’une pipe en terre en guise de creuset. Une aiguille Ă  tricoter en acier ou d’autres tiges en acier servent d’électrode nĂ©gative pour capter le sodium. La mine graphite d’un crayon noir est utilisĂ© comme Ă©lectrode positive. C’est Ă  partir de lĂ  que se dĂ©gage le chlore. Comme catalyseur, la source de chaleur d’un bec Bunsen fera l’affaire.

En outre, il existe Ă©galement une mĂ©thode plus artisanale pour produire du sodium. Celle-ci se base sur la mise en fusion du mĂ©lange de soude et de magnĂ©sium. Cette technique d’oxydorĂ©duction du mĂ©lange cristalline est simple Ă  rĂ©aliser.

L’électrolyse d’hydroxyde de sodium ou NaOH fonctionne aussi. Cette pratique permet de concevoir du sodium mĂ©tallique. Il suffit de fondre la substance Ă  300 °C. Mais dans tous les cas, les entreprises prĂ©fĂšrent prioriser la premiĂšre mĂ©thode. Avec le NaOH, il n’est pas simple de dissocier le mĂ©tal pur de la composition.      

Les pays producteurs de sodium

En France, une industrie spĂ©cialisĂ©e dans le traitement de mĂ©taux spĂ©ciaux exploite cette filiĂšre. Elle se trouve prĂšs de MoĂ»tiers en Savoie. Il s’agit de l’usine Ă©lectrochimique de PlombiĂšre de MSSA. La production de cette matiĂšre ne se limite pas seulement dans l’Hexagone. La Chine exploite Ă©galement le sodium dans des endroits clĂ©s comme en Mongolie-IntĂ©rieure, dans le NĂ­ngxiĂ  et le Henan.

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Le sodium en biologie

L’élĂ©ment est prĂ©sent dans le corps humain. Il maintient la vitalitĂ© de l’homme. Il assure le mĂ©canisme de l’activitĂ© Ă©lectrique des cellules de l’organisme. Il est le responsable des Ă©changes transmembranaires d’ions Na+.

Le sodium se propose Ă  une quantitĂ© de 140 mEq.L-1 dans le sang d’une personne Ă  jeun, possĂ©dant un indice de masse corporelle normal. Ce dosage tĂ©moigne de la bonne santĂ© de l’individu. Si le sang contient plus de sodium qu’il ne le devrait (surcharge sodique), cela peut ĂȘtre fatal pour la personne. Il s’expose aux risques d’hypertension et Ă  un dĂ©but de problĂšme rĂ©nal. VoilĂ  pourquoi il est important de limiter au mieux la consommation du sel. La premiĂšre cause de ces soucis Ă©mane d’un rĂ©gime trop riche en sel ou une hypernatrĂ©mie.     

Les impacts environnementaux de l’usage de sodium 

Le sodium constitue un Ă©lĂ©ment Ă©cotoxique. À ce titre, il se traduit en un polluant toxique qui nuit Ă  l’environnement. Une prĂ©sence excessive de sodium dans le sol conduit Ă  la salinisation de la surface. Cette rĂ©action se produit avec le salage des routes ou la remontĂ©e de sel. En consĂ©quence, elle dĂ©truit la qualitĂ© de la croĂ»te terrestre et empoisonne la faune et la flore. Elle peut dĂ©truire un grand nombre d’espĂšces animales, vĂ©gĂ©tales, fongiques et microbiennes. Seules quelques bactĂ©ries extrĂ©mophiles parviennent Ă  subsister dans un tel milieu.  

La commercialisation du sodium

Comme la France possĂšde une industrie qui se spĂ©cialise dans l’exploitation de la matiĂšre, elle figure dans la liste des pays importateurs de sodium. En 2014, les douanes françaises annoncent les statiques. Le pays fixe le sodium Ă  2 000 euros le prix moyen par tonne, dans la sphĂšre de l’importation.


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