L’asparagine, connue sous les abréviations Asn et N, fait partie des 22 acides aminés protéinogènes.
Cette molécule qui compose, elle aussi, à ce titre les protéines, est issue de l’amidification de l’aspartate.
Comme elle est fabriquée par l’organisme, elle se retrouve pratiquement dans tout le corps et en abondance.
Elle est reconnue pour de nombreux bienfaits, mais des chercheurs scientifiques avancent qu’elle pourrait aggraver certaines maladies.
La description de l’asparagine
L’asparagine est l’ingrédient qui génère les protéines et les peptides. Elle joue un rôle important dans la synthèse cellulaire des nutriments dont elle fait partie. Elle se trouve principalement dans l’asperge, la viande, les œufs et les produits laitiers.
Cette molécule transporte et stocke l’azote dans un grand nombre de plantes, notamment les légumineuses. Elle se trouve essentiellement dans les écoulements du xylème des racines, dans les nodules et dans les graines.
Chez l’humain, l’asparagine est fabriquée naturellement par l’organisme avec l’aide du précurseur oxaloacétate. Elle joue un rôle important dans le développement du cerveau et dans la constitution des tissus musculaires.
L’historique de l’asparagine
De tous les acides aminés, l’asparagine a été la première à être identifiée par l’Homme. Elle a été isolée pour la première fois en 1806 par le chimiste français Louis Nicolas Vauquelin et son assistant Pierre-Jean Robiquet.
Ils ont découvert la formation de cristaux dans du jus de pousses d’asperge laissé au repos. La molécule tire d’ailleurs son nom de cette plante potagère. Robiquet constata que la forme, la transparence et la saveur de deux des cristaux étaient encore inconnues.
Dans le rapport de 1806, la nouvelle molécule n’a pas encore été nommée. La dénomination d’« asparagine » n’a été utilisée qu’en 1826 par Pierre Louis Dulong. Ce chimiste français a réalisé une analyse chimique des racines d’asperge en vue d’isoler la substance découverte par Vauquelin et Robiquet. La date exacte à laquelle les découvreurs lui ont donné le nom que nous lui connaissons aujourd’hui reste un mystère.
La structure et les propriétés de l’asparagine
À l’instar des autres acides aminés, l’asparagine comporte un groupe carboxyle et un groupe amine. Tous les deux possèdent une fonction acide carboxylique qui est amidifiée par l’ammoniaque.
L-asparagine est un acide aminé hydrophile qui entre dans la biosynthèse de l’ammoniac. Il participe alors au bon fonctionnement des neurones. Il est polaire, non chargé et amidé, non ionisable et représente 3 % du taux d’acides aminés présents dans l’organisme.
L’asparagine possède différentes propriétés thérapeutiques qui lui permettent d’être bénéfique pour le corps humain.
Ainsi, elle est préconisée pour augmenter l’endurance musculaire et pour résister à la fatigue physique. Cette propriété lui est conférée par sa capacité à produire de l’énergie dans les tissus musculaires. Cette thèse a été étayée par des recherches réalisées en laboratoire sur des rongeurs.
L’asparagine est connue pour une autre vertu thérapeutique : sa capacité à réguler le glucose. Compte tenu du fait que le diabète résulte d’une résistance de l’organisme à l’insuline, une étude a été réalisée sur des rats.
Il a été mis en évidence qu’une dose d’althéine optimisait l’assimilation et le stockage du glucose dans les tissus musculaires. Par ailleurs, une baisse de l’index glycémique a été constatée chez les rats. Ces résultats montrent que l’apport alimentaire de cet acide aminé permet de réduire le taux de glycémie dans le sang.