Tongue drum

Ses languettes ajustables en nombre produisent différentes sonorités. Certains modèles possèdent des lames doubles accordées à l’octave. Elles élargissent la tessiture et enrichissent le ton déterminant, tout en maintenant une précision mélodique optimale. La première harmonique est basée sur une fréquence supérieure à l’octave de la note de base.

Cet instrument polyvalent peut être joué en solo ou en groupe. Les « langues », dont le nombre peut varier, constituent les différentes notes du tongue drum. Elles permettent ainsi de jouer une diversité de rythmes et d’airs. Avec ses sonorités uniques et ses gammes, le hank drum s’adapte aux contextes musicaux modernes et traditionnels. En outre, il offre une ambiance particulière, idéale pour la méditation et la musicothérapie.

Le modèle le plus populaire sur le marché est fabriqué en acier ou en alliage métallique. 

Les origines et l’histoire du tongue drum

Les racines du tongue drum proviennent des cultures ancestrales d’Afrique, d’Amérique du Sud et d’Asie. Le rythme et la vibration étaient exécutés à des fins de guérison, de célébration et de voyage spirituel. Le balafon africain et le mridangam indien ont servi d’éléments à l’élaboration du tank drum moderne.Dennis Havlena, concepteur d’instruments américain, a été inspiré par le tambiro et la structure des notes du handpan pour créer le tongue drum. Sa conception développée dans les années 2000 le rend facile à jouer et à transporter. En février 2007, Havlena a fabriqué un hank drum avec une disposition circulaire en croix, utilisant des bidons en acier. Il a découpé des languettes sur la surface supérieure pour produire des notes mélodiques. Actuellement, il est connu comme étant le promoteur majeur de cet instrument.

La place du tongue drum dans la culture

À l’échelle internationale, le tongue drum revêt différentes formes, et diverses cultures l’ont adopté. Chacune d’entre elles a apporté sa propre interprétation et son style de jeu distinct.

Dans certaines régions d’Afrique, cet instrument s’intègre dans des cérémonies traditionnelles et des festivals de danses et de chants. 

Aux États-Unis et en Europe, il a gagné en notoriété auprès de la communauté des musiciens de rue, des pratiquants de yoga et des thérapeutes sonores. Certains joueurs professionnels l’ont même adopté pour enrichir leur chanson d’une touche mélodique et unique. 

En Asie, particulièrement dans les temples et les centres de méditation, il favorise un état de relaxation profonde, et encourage la pleine conscience. 

Le tongue drum a aussi trouvé une place dans le jazz, ainsi que dans les musiques du monde, classique et électronique. Son usage en tant qu’instrument principal et pour ajouter des textures sonores captivantes aux compositions l’a rendu populaire. Cette croissance d’intérêt a donné naissance à des festivals et concours dédiés à cet instrument. En parallèle, les fabricants proposent désormais des ateliers pour les musiciens qui désirent apprendre à en jouer.

Ensuite, de sept à dix lames sont soigneusement découpées radialement dans le fond du réservoir. Elles vont constituer ainsi le dessus de l’instrument. Cette étape se révèle importante, car elle définit les caractéristiques sonores du tongue drum. Ces dernières offrent une variété de tonalités, en fonction du nombre et de la disposition des langues.

L’ajout de charge, souvent sous la forme d’aimant en néodyme, permet un réglage précis.

Le poids, la largeur et la longueur de chaque languette déterminent le son et la hauteur du ton généré par le tank drum.

Le processus global, depuis le choix de l’acier jusqu’à la découpe des lamelles, contribue à créer un tank drum unique.

Comment en jouer ?

Le tongue drum se joue avec les mains. Cependant, le son prend une ampleur particulière en employant des baguettes ou des mailloches.

La technique habituelle pour jouer de cet instrument implique de frapper les languettes avec les doigts, généralement avec les pouces. Il est aussi possible de se servir des index ou de combiner ces deux doigts. La vibration des lamelles métalliques génère divers effets sonores. Le tambour lui-même intensifie le son libéré par les fentes des langues.

La maîtrise de la frappe des notes avec la main dominante est importante. Une fois la technique de base assimilée, la pratique avec l’autre main peut être entreprise.

Lorsque plusieurs lames sont tapées en même temps, elles peuvent créer un accord. La combinaison des tons et des harmonies qui résulte de différentes percussions donne lieu à de superbes mélodies.

Le réglage et l’entretien du tongue drum

Le tongue drum est naturellement robuste, grâce au mode de construction et d’accordage ainsi qu’à l’épaisseur du métal qui le compose.

Le réglage se fait avec minutie à la main et nécessite une grande précision et des oreilles bien entraînées. L’instrument devient capable de générer une musique relaxante et d’amener dans un état de méditation profonde.

Un entretien systématique préserve le caractère et la condition optimale du tongue drum.

Après utilisation, essuyez-le immédiatement avec un chiffon en microfibre, surtout pour les modèles en acier doux, sans revêtement. Ce type de tissu est robuste et lisse, ce qui le rend efficace pour les découpes des lamelles. 

Vous pouvez le nettoyer avec de l’alcool deux fois par an, principalement pour les tongues drums non peints de fabrication artisanale. 

Deux applications par mois avec de l’huile de protection assurent sa longévité.

L’élimination des points de rouille s’avère aussi essentielle, en particulier pour les instruments en acier non inoxydable.

Avec une mailloche et une main

Cette méthode facilite l’interprétation de mélodies et convient à ceux/celles qui désirent perfectionner leur technique de jeu.

Avec les deux mains

Cette approche technique permet :

• de produire des notes en utilisant le bout de n’importe quel doigt ;
• de se concentrer initialement sur les pouces, les index et les majeurs.

Dans tous les cas, il est recommandé de s’assurer que les frappes sont de courte durée.

Une plateforme d’enseignement en ligne propose des cours adaptés à votre niveau et à votre propre rythme pour apprendre le tank drum. En outre, vous trouverez sur YouTube divers tutoriels gratuits destinés aux débutants et aux personnes qui souhaitent améliorer leur maîtrise de cet instrument.

Achat et choix de tongue drum

Le nombre de langues du tongue drum doit être pris en compte lors de l’achat, car il correspond à celui des notes disponibles. Par exemple, le modèle à huit lames convient aux novices, car il est plus facile à manipuler.

Voici d’autres critères de choix à considérer :

La disposition de notes

Quand elles se présentent en croix ou en zigzag, elles favorisent un jeu fluide en alternant les deux mains.

Le matériau

Le métal utilisé influence la sonorité et la durée de vie de l’instrument. L’acier inoxydable offre une tonalité plus brillante et une meilleure résistance aux chocs, à l’humidité et à la corrosion. Les amateurs de résonances plus rondes préfèrent souvent les tongues drums en acier peint.

La taille

La taille de l’instrument conditionne son poids et son volume. Un modèle affichant un petit diamètre est plus léger et facile à transporter. 

Le diapason

Un tongue drum avec un diapason calibré à 440 Hz, standard de la note la, convient à ceux/celles qui souhaitent jouer avec d’autres musiciens.

Les praticiens du bien-être privilégient le modèle avec une fréquence de 432 Hz, dit « naturel » de la note la.

L’instrument accordé à 429,6 Hz est de plus en plus demandé grâce à son lien avec la fréquence exacte de l’eau.