Le maddalam est une percussion cylindrique de grande taille du sud de l’Inde Cet instrument est employé pour l’interprétation de la musique folklorique de ce pays. Il s’est fait un nom au moment où la musique indienne se répandait dans le monde. Des écoles spécialisées sont créées en Europe et en Amérique pour initier les personnes intéressées aux instruments traditionnels indiens.
Le maddalam est un tambour à deux faces, grandement utilisé dans la musique kéralaise. Le fût est de forme cylindrique, similaire à un tonneau. Sa hauteur est d’environ 60 cm.
Les ouvertures de cette membrane sont chacune couvertes d’une membrane en peau d’animal. Les revêtements sont façonnés soigneusement avant d’être posés sur l’instrument. Leur tension est assurée par des lanières en cuir arrangées le long du fût.
Cet instrument se joue avec les mains. Le percussionniste peut utiliser des coussinets de doigts ou des manchons lors de l’utilisation.
Le maddalam est l’un des instruments incontournables de la musique folklorique du Kerala. Il est employé pour des chants et des danses visant l’ambiance et le divertissement. Il sert également pour les représentations théâtrales et pour les animations des cultes religieux dans les temples hindous.
Ce tambour maintient son statut d’instrument essentiel dans la musique de l’Inde du Sud malgré son évolution au fil du temps. Ainsi, il est employé dans le Kerala Natanam. Ce genre musical et danse a été créé par l’artiste indien Guru Gopinath au XXe siècle.
Le maddalam est utilisé dans le panchavadyam, un style musical du temple qui est progressivement devenu un art populaire. Il nécessite l’usage d’au moins cinq instruments pour parfaire le rythme et l’ambiance.
Ce tambour cylindrique est employé dans le théâtre dansé du Kerala dénommé kutiyattam. Cette forme théâtrale a été inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO en 2001.
Cette percussion entretient le rythme dans le kathakali. Il s’agit d’une danse théâtrale riche, colorée et impressionnante.
Par ailleurs, ce tambour est l’un des instruments phares de la musique carnatique. Ainsi, son utilisation se base notamment sur le râga, une partition caractéristique de la musique classique indienne.
La fabrication du maddalam est réalisée selon des techniques artisanales précises. Le fabricant choisit soigneusement les matériaux à utiliser. L’ajustement de la membrane sur le fût et l’installation des lanières en cuir se font aussi avec rigueur et précision. L’objectif est de veiller aux performances musicales de ce tambour à chaque utilisation.
Le fût de ce tambour en tonneau est fabriqué en bois de jacquier. Dans la conception moderne, des bois durs tels que le mélèze, le châtaignier, le pin sylvestre ou l’aulne peuvent être employés.
Dans la tradition kéralaise, la caisse de résonance du maddalam est élaborée à partir d’un tronc d’arbre évidé. Les deux ouvertures sont couvertes d’une peau de vache épaisse. L’une d’entre elles, celle présentée à la main gauche lors de son utilisation, est plus grande.
Le fabricant façonne les membranes avant de les poser sur le fût. Un cerclage en bois ou en cuir est déjà réalisé lors de cette opération. Les cordes sont aussi fixées sur les revêtements. Il est ainsi plus facile de les placer aux extrémités de la caisse de résonance.
Ces éléments sont alors ajustés sur chaque ouverture du fût du maddalam. Le fabricant tire fortement les lanières en cuir de zébu avant de les fixer. Des coups de marteau sont également appliqués sur les cerclages. Ce procédé garantit leur bonne fixation sur la caisse de résonance.
Les membranes sont creuses en raison du cerclage bombé qui est posé aux abords lors de leur préparation. Le concepteur applique une pastille noire sur le creux du revêtement à grand diamètre. Cette substance est composée de riz et de cendre de feuilles brûlées. Le creux de la petite membrane est couvert d’une pâte blanche à base de semoule ou de farine. Cette opération vise notamment à différencier les sons émanant de chaque face du tambour cylindrique.
Le maddalam se maintient avec une lanière autour de la hanche ou des épaules. L’instrument est ainsi à l’horizontale et permet au musicien de frapper aisément chaque membrane. Celle avec un diamètre plus grand et à pastille noire est à gauche. Le revêtement recouvert de pâte blanche au milieu est à droite.
Ce tambour se joue avec les doigts et la paume des mains. Généralement, le percussionniste met des protège-doigts en acier, en aluminium ou en caoutchouc. Comme leur nom l’indique, ils permettent d’éviter les blessures pendant le jeu. En même temps, ces dispositifs optimisent la puissance, la qualité et la précision des sons.
L’improvisation joue un rôle fondamental dans la tradition musicale kéralaise. Des percussionnistes spécialisés dans le maddalam y ont recours pour produire de la bonne musique avec cet instrument. Néanmoins, cette créativité musicale ne se fait pas à tort et à travers. Elle doit se baser sur le râga qui est un système de notation musicale propre à la musique indienne. Celle-ci permet aux musiciens de connaître les rythmes et les notes à jouer pour produire des sons agréables.
Les professionnels de la musique indienne s’adaptent aux partitions de l’occident pour développer leurs créations artistiques. Les écoles spécialisées dans la musique et les instruments indiens proposent aux apprenants des partitions musicales. Ces documents les aident à maîtriser les rythmes, les nuances et le tempo pour chaque morceau à jouer.
Le réglage du maddalam est pris en compte au moment de sa conception. La fixation calculée des membranes et la pose de pastilles à leur surface permettent d’optimiser la résonance.
Lors de l’utilisation, les lanières en cuir peuvent toujours être fortement tirées ou relâchées. Cette opération permet de contrôler la tension des membranes. Ce sont les éléments qui vous permettent d’accorder ce tambour avant d’en jouer.
Pour faciliter l’entretien, cet instrument doit être rangé dans un endroit à l’abri de l’humidité. Il est aussi important de le protéger du rayonnement solaire. Vous prévenez ainsi l’altération des membranes.
L’apprentissage du maddalam se fait dans une école de musique indienne. Vous avez alors l’opportunité de vous former avec des experts en percussions.
Le formateur vous parle de la place de ce tambour dans la culture et dans la musique du Kerala. Il vous renseigne aussi sur son utilisation dans différents genres musicaux de cet État indien.
Le coach vous montre la façon de tenir ce tambour. Il vous indique aussi les différentes façons de le frapper afin de produire des sons riches et variés.
Les techniques d’accordage sont enseignées pour parfaire la musicalité de l’instrument. Des notations musicales sont aussi proposées. Ces partitions aident les apprentis à connaître les notes, les rythmes et les nuances qui caractérisent la musique du sud de l’Inde. L’organisation et la succession des symboles changent en fonction de chaque morceau musical à jouer.
Il est également conseillé de regarder des vidéos en ligne de percussionnistes indiens jouant du maddalam. Cette manœuvre vous permet de découvrir des techniques avancées pour parfaire les rythmes et la mélodie.
Une fois que vous avez compris le fonctionnement de l’instrument, vous pouvez commencer à l’interpréter. Ce processus nourrit votre créativité et peut vous amener à inventer de nouveaux rythmes.
Le magasin en ligne France Minéraux vous propose différents modèles de tambours maddalam. Pour faciliter votre choix, il est conseillé de lire le descriptif de chaque modèle. Cette démarche permet de disposer d’informations sur les dimensions, les matériaux de fabrication, le système de réglage ou la personnalisation. Sur la base de ces éléments, vous pouvez choisir le tambour qui répond à vos besoins.
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