Appartenant à la famille des instruments à percussion et à clavier, le célesta est une création du facteur français Auguste Mustel. À première vue, il ressemble à son cousin le piano, car il est constitué d’un clavier et d’une pédale. Par ailleurs, les deux instruments se jouent de façon similaire. Sa sonorité aiguë et cristalline en fait un choix prisé par de nombreux compositeurs de musique.
Le célesta mesure environ 91 cm de largeur pour 1 m de haut. Il s’agit d’un instrument idiophone, c’est-à-dire que le son est produit par le matériau dans lequel il est façonné, et non par l’usage d’une peau tendue ou de cordes.
Il est souvent considéré comme un hybride entre un piano et un glockenspiel ou « jeu de timbres ». Ce dernier propose des sons plus enveloppants et plus amples.
Certaines personnes le confondent aussi avec le vibraphone, qui requiert l’utilisation de maillets pour faire sortir un son intense, mais moins pur.
Le son qui émane du célesta, bien que d’une grande pureté, est toutefois pauvre en harmoniques. Il n’est pas sans rappeler ceux des boîtes à musique antiques. L’instrument est principalement associé à la musique de film, contemporaine, classique et pop. Néanmoins, il étend son influence à d’autres formes musicales, telles que le jazz et le rock, prouvant ainsi sa versatilité artistique.
Le célesta a été inventé en 1860 par Victor Mustel. Au départ, il lui a donné le nom de « typophone », où des diapasons sont actionnés par le clavier. Il s’est inspiré de l’harmonium, dont il a repris le clavier. Son fils, Auguste, a pris la relève et y a apporté certaines modifications. Les tuyaux ont cédé leur place à des lames métalliques à la façon d’un glockenspiel. Quant aux anches, elles ont été remplacées par des marteaux à la manière d’un piano. Auguste Mustel a doté l’instrument d’un résonateur en bois en vue de l’amplifier et de l’identifier au milieu d’un orchestre. En 1886, après y avoir apporté ces améliorations, le facteur a décidé de le rebaptiser, un nom qui perdure encore de nos jours. Il l’a présenté officiellement lors de l’Exposition universelle de Paris en 1889.
La polyvalence et la sonorité distinctive du célesta sont recherchées dans de nombreux domaines.
Au cours du XXe siècle, il a gagné en popularité et n’a pas tardé à intégrer des orchestres symphoniques. Dès 1888, dans son pays natal, Ernest Chausson l’a utilisé dans sa musique de scène pour sa version adaptée de la pièce de Shakespeare intitulée « La Tempête ».
Mahler l’a exploité dans sa « Symphonie n°6 » pour accompagner des passages mélodiques et pour ajouter une couleur sonore particulière à certaines sections. Il a affirmé que cet instrument a des vertus magiques, capables de faciliter l’accès à un autre monde.
Son caractère évocateur est particulièrement prisé dans la musique de ballet. Le compositeur russe Tchaïkovski est tombé amoureux du célesta et s’en est servi dans le morceau « La Danse de la fée Dragée » de « Casse-Noisette » en 1892. L’œuvre met l’accent sur une note magique, notamment grâce aux appogiatures et aux trilles. Jusqu’à ce jour, elle reste l’une des utilisations les plus connues de cet instrument.
Le célesta est fortement apprécié dans la musique de film, ajoutant une dimension féérique et mystérieuse à plusieurs bandes sonores. Des compositeurs comme George Gershwin, pour long-métrage « Un Américain à Paris » (en 1929) et Danny Elfman, pour « Edward aux mains d’argent » (en 1990), ont révolutionné son usage.
Le compositeur John Williams a exploité l’instrument dans ses scores de films fantastiques et dramatiques comme « Harry Potter », « Maman, j’ai raté l’avion » ou « Hook ». Son usage permet de renforcer l’émotion et de souligner des moments oniriques.
Les compositeurs de musique moderne explorent souvent de nouvelles façons d’utiliser le célesta. Ils peuvent expérimenter des techniques étendues, des glissandos, des clusters et d’autres effets pour mettre au point des sons uniques. Parmi eux figure Maurice Ravel dans « L’enfant et les Sortilèges » (en 1925). Benjamin Britten a également participé à sa notoriété dans le monde musical moderne avec « Le Tour d’Écrou » (sorti en 1954).
Le célesta est utilisé dans le jazz, notamment grâce à Earl Hines. Il joue, accompagné de Louis Armstrong à la trompette, sur l’air « Basin Street Blues ». Les contributions des jazzmen Oscar Peterson et Herbie Hancock se sont également avérées intéressantes dans le paysage musical. Le premier a enregistré un album intitulé « Smooth Operator » avec la chanteuse Dorothy Dandridge (en 1958). Le second, quant à lui, a largement joué de l’instrument dans son album « Circle in the Round » (en 1967).
Le rock s’enrichit également de son timbre spécifique, entre les mains d’icônes comme les Rolling Stones ou Stooges. Leurs albums respectifs « She’s a rainbow » (en 1967) et « Penetration » (en 1973) ont contribué au succès de cet instrument.
Le groupe de rock The Velvet Underground s’est servi du célesta dans son album « Sunday Morning » pour rendre hommage à la « Beat Generation ».
Des festivals comme « SunnySide » célèbrent sa particularité sonore, offrant un espace convivial qui réunit les passionnés. Les thématiques s’articulent autour du jazz et des musiques afro-américaines. Au programme, des concerts et des ateliers ont lieu pour satisfaire tous les participants. Les amateurs peuvent s’initier à cet instrument en bénéficiant de conseils avisés de professeurs expérimentés.
Contrairement au piano, les marteaux actionnés par les touches du clavier ne frappent pas sur des cordes, mais sur des lamelles métalliques. Ces dernières sont suspendues sur des caissons de bois qui font office de résonateurs. Il en résulte un son féérique et céleste, d’où son appellation « célesta ». Bien qu’il reste méconnu du grand public, de nombreuses personnes ayant assisté à une représentation, où il est mis en avant, cherchent à comprendre l’origine de cette sonorité mélodieuse unique.
Le processus de fabrication de cet instrument de musique suit plusieurs étapes :
La fabrication de cet instrument de percussion varie en fonction des fabricants et des modèles visés. Certains modèles peuvent disposer de fonctionnalités spéciales en accord avec les préférences du musicien.
Le célesta se joue avec les mains et les pieds. Il est important de s’assoir convenablement, les pieds au même niveau que les pédales. Familiarisez-vous ensuite avec son clavier aux touches blanches et noires comme celles d’un piano.
Utilisez des baguettes dédiées à cet effet. Elles sont à associer avec une technique de frappe douce pour produire une variété de sons. Il est à noter qu’une frappe excessive peut générer une sonorité trop forte. Il convient alors d’adopter une pression modérée pour créer des tonalités homogènes.
Pour varier le son, il est recommandé de frapper les pédales avec les pieds tout en pianotant les touches avec les mains. N’hésitez pas à explorer des motifs rythmiques en combinant des frappes et des tapotements.
Pour vous perfectionner à l’usage de cet instrument, la meilleure solution est la motivation et la pratique régulière. En vous essayant à différentes pièces musicales, vous pouvez être certain de développer rapidement vos compétences.
Dans un orchestre, il se démarque des autres instruments par sa sonorité aiguë, qui monte doucement jusqu’à atteindre le contre-ut du piccolo (do dans la portée). Pour améliorer la texture orchestrale globale, ses notes graves sont privilégiées. Elles se rapprochent sensiblement du timbre d’une cloche. Le médium à l’aigu est idéal pour représenter des éléments fantastiques ou des moments enchanteurs dans une composition.
Assurer un réglage parfait du célesta est nécessaire pour améliorer sa sonorité. Un bon entretien est également requis afin de conserver toutes ses qualités.
D’une manière générale, l’instrument est accordé à l’usine, mais des ajustements peuvent être nécessaires ultérieurement. Ces derniers sont effectués occasionnellement et ont pour but d’optimiser le son. Il est important de s’assurer que les lames en métal sont bien ajustées et positionnées correctement pour éviter toute coupure dans le son. Si vous n’arrivez pas à obtenir des hauteurs de notes optimales, confiez l’opération à un accordeur professionnel.
Pour déployer son meilleur potentiel sonore, les pédales de votre instrument doivent également être réglées. Il est important de s’assurer qu’elles sont parfaitement ajustées et bien lubrifiées.
Par ailleurs, il est conseillé de placer votre célesta sur une surface plane et stable pour éviter tout éventuel déséquilibre.
L’entretien régulier de votre instrument sert à préserver sa qualité sonore et sa durabilité dans le temps. Essuyez délicatement la surface externe avec un chiffon doux et sec pour enlever la saleté et la poussière. Évitez d’y déposer des objets durs qui pourraient l’endommager.
Pensez à ne pas l’exposer à des conditions extrêmes d’humidité, car cela peut avoir des impacts sur les lames métalliques. Utilisez des déshumidificateurs pour remédier à cette problématique. Les lames détériorées doivent être remplacées dans les plus brefs délais.
N’oubliez pas de lubrifier régulièrement les mécanismes des pédales pour garantir un mouvement fluide. Privilégiez les produits recommandés par le fabricant.
Par ailleurs, si vous n’utilisez pas votre instrument, protégez-le avec une housse adaptée. Si vous constatez des problèmes comme des fissures ou des défauts structurels, consultez un professionnel qui réalisera les réparations nécessaires.
Pour maîtriser le célesta, il est essentiel d’apprendre les techniques de base. Les pianistes, habitués au clavier, peuvent aborder facilement les répertoires. Ils possèdent déjà une expérience étendue en la matière.
La première voie pour acquérir la maîtrise de cet instrument est de suivre des cours. L’idéal est de se former auprès d’une école de musique avec des professeurs chevronnés.
Le recours à un élève de niveau avancé, un professeur particulier ou un maître reconnu dans sa pratique s’avère aussi être des alternatives judicieuses.
Bien qu’il existe des leçons en ligne pour servir de base, celles-ci ne sont pas comparables à un enseignement organisé. L’initiation à cet instrument est plus exigeante en raison de la présence des pédales et des lamelles en métal. Cela demande une bonne coordination entre les mains et les pieds.
Le célesta est vendu dans les magasins de musique physiques et dans les boutiques virtuelles. Le site de France Minéraux figure dans la liste des adresses à ne pas manquer. Il propose une gamme complète de modèles répondant aux goûts et contraintes budgétaires de chacun. D’autres instruments de qualité supérieure y sont également disponibles.
Pour bien le choisir, voici quelques critères déterminants à prendre en compte :
Il peut arriver que certains instruments demandent plus d’entretien que d’autres. Avant d’acheter le vôtre, vérifiez d’abord les recommandations du fabricant concernant ce détail.
Choisissez un célesta qui répond à vos besoins et exigences esthétiques. Les finitions comme les dessins et les motifs peuvent être des éléments déclencheurs d’achat.
Une marque et un fabricant réputés sont synonymes d’instruments de qualité. Vous pouvez aussi vous référer aux avis laissés par les utilisateurs pour vous aider. Ainsi, vous ferez votre choix en toute connaissance de cause.
Le prix du célesta dépend grandement :
Les accessoires supplémentaires comme l’étui peuvent aussi impacter le prix. Pour ceux qui débutent, les modèles d’entrée de gamme, proposés à un tarif abordable, sont à prioriser. Pour les profils de niveau avancé, il est judicieux d’investir dans une version haut de gamme. Leur tarif élevé s’explique par leur qualité sonore exceptionnelle et leurs options de réglage avancées.
Assurez-vous de sélectionner un instrument dont les dimensions correspondent à l’espace où il sera entreposé. Il est bon de noter que certains modèles peuvent être plus légers et plus compacts que d’autres, sans que les performances ne soient impactées.
à partir de 49€
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À l’écoute, disponible 7j/7
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