Ses tiges

Les tiges annuelles de vigne (les pampres) s’attachent au support grâce à leurs vrilles. Elles sont dites « rameaux » lorsqu’elles sont herbacées. Une fois qu’elles deviennent ligneuses, elles sont appelées « sarments ». 

Ses feuilles

Les feuilles de vigne sont constituées de cinq lobes à peu près découpés. Leur base a la forme d’un cœur et les nervures sont palmées. Toutefois, leur apparence varie selon les variétés et les cépages. Au cours d’une même année, elles commencent par être vertes et deviennent ensuite jaunes avant de finir marron avec des teintes orangées. 

Ses fleurs

Les fleurs de vigne sont de petite taille (2 à 7 mm). Elles sont hermaphrodites. Cinq pétales forment la corolle, et le même nombre de sépales soudés constitue le calice. Leur couleur va du verdâtre au blanc. Elles sont disposées en panicules de 4 à 40 cm. Sur chaque inflorescence, il est possible de receler 100 à 1 000 fleurs. À titre d’exemple, le pinot blanc compte en moyenne 250 fleurs par inflorescence. 

Ses fruits

La popularité de la vigne provient en grande partie de ses fruits, les raisins. Ceux-ci peuvent être consommés frais ou secs. Par ailleurs, ils servent d’ingrédient de base à la fabrication du vin, boisson incontournable de la gastronomie et de la culture française. Ces baies sont composées d’une pulpe entourée d’une pellicule, de faisceaux vasculaires et de pépins. Elles peuvent être de plusieurs couleurs différentes : verte, jaune, rouge ou violette. Les raisins sauvages sont généralement de couleur noire. Les arômes de ce fruit sont contenus dans la pellicule. Seuls les cépages teinturiers ont des pulpes colorées. 

Ses bourgeons

Sur une vigne, quatre types de bourgeons sont à distinguer : le prompt-bourgeon, le bourgeon latent, les bourgeons du vieux bois et le bourgeon terminal. Le prompt-bourgeon croît pendant l’année de sa formation et donne l’entre-cœur. Comme son nom l’indique, le bourgeon latent ne se développe que l’année suivant sa formation. Les bourgeons du vieux bois ne se se développement pas pendant l’année suivant leur apparition. Certains d’entre eux croîtront après plusieurs années, d’autres ne donneront pas de pousse. Enfin, le bourgeon terminal évolue avec le rameau, puisqu’il assure sa croissance. 

Ses caractéristiques organoleptiques

Le macérat de bourgeons de vigne est un extrait liquide issu des jeunes pousses de cette plante. Son extraction doit être réalisée avant que les premières feuilles n’apparaissent. Le liquide obtenu a une couleur ambré orangé, et peut parfois être trouble. En raison de l’utilisation d’alcool comme solvant, il acquiert légèrement l’odeur de celui-ci. Son goût est fruité et alcoolisé.

Pour quels problèmes l’utiliser ?

Le macérat de bourgeons de vigne intervient sur différentes parties du corps et est utile dans de nombreuses situations. 

L’os, les articulations et les muscles

Sa propriété anti-inflammatoire est bénéfique pour les articulations, surtout les petites. Ce produit favorise aussi leur régénération. Son utilisation est généralement recommandée chez les personnes atteintes d’arthrite, de polyarthrite chronique évolutive, de polyarthrite rhumatoïde ou de fibromyalgie. Puisqu’il répare les cartilages et les tissus osseux, et soulage les douleurs chroniques, ce macérat agit sur l’arthrose, le rhumatisme, la sciatique et l’ostéoporose. 

Les vaisseaux sanguins

Depuis l’Antiquité, la vigne est connue pour ses effets sur le système cardiovasculaire. Il contribue notamment au traitement des hémorroïdes et des varices. Par ailleurs, il apaise les veines enflammées. 

L’appareil urinaire et génital

Ce macérat de bourgeons soulage les douleurs pelviennes liées à la menstruation et à l’endométriose. Il prévient le développement anarchique des tissus qui peut aboutir à la formation de fibromes utérins et de kyste ovarien. 

Il traite les symptômes physiques et psychiques tels que la sécheresse vaginale, le stress et l’anxiété qui accompagnent la ménopause. 

Il est connu pour son efficacité à apaiser les affections et les inflammations des reins (néphrite et glomérulonéphrite). 

La digestion

Étant donné sa propriété anti-inflammatoire, la vigne est recommandée dans le traitement de la maladie de Crohn (inflammation du tube digestif) et de la colite (inflammation du côlon). 

La peau

Son utilisation est fréquente pour traiter les acnés, l’érysipèle (gonflements) et les verrues.

Utilisation seule

Le dosage recommandé est de 5 à 15 gouttes par jour. En raison de sa forte concentration, il est dilué dans un demi-verre d’eau. Une prise se fait un quart d’heure avant le repas. Il est recommandé de commencer par 5 gouttes, et d’accroître graduellement. 

Le traitement dure 3 semaines. Toutefois, si sa poursuite vous semble utile, une pause de 1 semaine doit être respectée. 

Pour un enfant âgé de plus de 3 ans, la dose journalière est d’une goutte pour chaque 10 kg (2 gouttes pour 20 kg). Il est préférable de commencer par la dose minimale et d’augmenter petit à petit. 

Utilisation en synergie (avec d’autres macérats)

Dans le traitement de l’arthrose, la vigne s’associe au cassis et au pin sylvestre pour soulager les douleurs articulaires chroniques et renouveler les cartilages. 

Combinée au cassis et au bouleau verruqueux, elle augmente sa capacité anti-inflammatoire et drainante. Étant donné son action dans le système ostéo-articulaire, ce mélange est utilisé en cas d’arthrite ou de polyarthrite chronique évolutive. 

Lorsque le côlon s’enflamme douloureusement, elle peut être utilisée avec le figuier pour faciliter le processus de digestion. 

L’usage associatif du framboisier et de la vigne est bénéfique pour les personnes développant une tumeur telle que les kystes ovariens. Ces macérats agissent pour réguler les hormones et freiner le développement incontrôlé des tissus. 

En cas d’affection d’origine inflammatoire du tube digestif (maladie de Crohn), la vigne, le romarin et le figuier entrent en collaboration pour soulager la douleur. 

Cette combinaison est également efficace en cas d’endométriose. En revanche, si des fibromes utérins apparaissent, un troisième élément – le macérat de bourgeons de ronce – s’ajoute au mélange. 

Quand la peau des mains, des pieds ou du visage présente des verrues, la vigne s’assemble avec l’églantier afin de renforcer l’action du système immunitaire. Si la pathologie est corrélée au stress ou aux troubles émotionnels, il est conseillé d’y adjoindre le figuier.