Les météorites (parfois appelées météoroïdes selon le terme inventé par l’astronome Hubert Newton) sont présentes un peu partout dans l’espace interplanétaire. Il s’agit d’éléments solides provenant d’autres astres (satellites naturels, planètes, planétoïdes, etc.) que celui sur lequel ils ont été retrouvés. Ainsi, outre celles rencontrées sur notre planète, on a pu en observer plusieurs sur Mars ou encore sur la Lune. La très grande majorité de celles qui ont été observées jusqu’à présent sont des débris d’astéroïdes. Il s’agit de fragments résultant d’une collision entre deux astres qui proviennent le plus souvent de la ceinture principale située entre Mars et Jupiter. Leurs dimensions varient généralement de quelques centimètres à plusieurs mètres au moment de leur entrée dans la haute atmosphère. Un météoroïde traverse l’espace puis l’enveloppe atmosphérique sans disparaître au moment de la collision avec la surface. Toutefois, il se désagrège au cours de sa descente et perd une grande partie de sa masse pour n’être, au moment du choc, qu’une minuscule fraction de l’objet initialement entré dans le milieu atmosphérique. Ainsi, il ne représente finalement plus que 1 % à 1 ‰ de sa taille originale. Si la plupart des éléments collectés proviennent d’astéroïdes, il faut néanmoins mentionner que quelques centaines, soit moins de 0,5 %, proviennent de la Lune et de Mars. Il semblerait également que quelques-uns soient issus de comètes, telle la météorite d’Orgueil (Tarn-et-Garonne).
En pénétrant l’enveloppe atmosphérique à une vitesse de plusieurs dizaines de km/s, cette roche produit une traînée lumineuse : le météore. Visible uniquement la nuit, il s’agit d’une étoile filante ; visible également le jour, on l’appelle alors « bolide », ce dernier signant le passage d’un gros météoroïde. Généralement, la traînée lumineuse s’éteint environ 20 km au-dessus du sol. Si l’objet n’est pas entièrement volatilisé lors de son passage dans la troposphère, il devient « météorite » au moment de la collision avec la surface. Il peut aussi se fragmenter en plein ciel, souvent à cause d’un choc thermique, ou au moment de la collision avec le sol : on observe alors un champ de dispersion dont la forme dépend du lieu de la fragmentation (ciel ou sol). Ces roches venues d’ailleurs sont classées différemment par les météoritologues et les chasseurs de météorites selon qu’il s’agit d’éléments dont on a pu observer la chute ou d’éléments découverts par hasard. La Meteoritical Society publie régulièrement une liste des roches météoritiques analysées au cours de l’année. Environ 60 000 d’entre elles ont ainsi été classées en 2018. Ce nombre augmente d’environ 1 500 par an.
Au cours des millénaires, la perception des météorites a évolué. Relevant d’abord du sacré, elles sont peu à peu devenues un important sujet de science. Dans l’antiquité, de nombreuses civilisations ont vénéré ces cailloux tombés du ciel. La lumière produite lors de la traversée des gaz atmosphériques, parfois accompagnée de manifestations sonores, était toujours un spectacle extraordinaire. Exacerbant l’imagination et les émotions humaines (peur, adoration, respect), ces matériaux extraterrestres étaient recherchés : ils étaient sacralisés, symbolisant le pouvoir ou la puissance divine. Ils étaient alors utilisés lors de cérémonies religieuses, à l’image de l’Omphalos du temple d’Apollon à Delphes ou de la Pierre noire à La Mecque. Dès la préhistoire, les hommes ont exploité ces étranges roches dont la forte teneur en fer permettait d’en faire des armes et des bijoux. Cela a été observé sur tous les continents. Les Inuits auraient été les premiers à les utiliser, du moins d’après nos connaissances actuelles. En effet, l’âge de fer de ce peuple daterait de l’arrivée de la météorite du cap York (Groenland) il y a 10 000 ans : les archéologues ont retrouvé des éclats de fer extraterrestres dans des pointes de harpon et des lames de couteaux. En Égypte antique, le métal météorique était également utilisé, comme en témoignage la dague en fer découverte dans le sarcophage du pharaon Toutankhamon. On a également retrouvé des lances en fer météorique en Italie antique.
Plusieurs écrits très anciens mentionnent l’existence de ces roches extraterrestres. En Chine ancienne, il était habituel pour les auteurs de consigner la chute de ces roches sans pour autant en mentionner la provenance. Vers -450 av. J.-C., le philosophe présocratique Anaxagore a été le premier à émettre une hypothèse sur l’origine extraterrestre de ces roches, bien que son hypothèse ait été erronée puisqu’il les attribuait au soleil. 1500 ans plus tard en Asie centrale, le polymathe Avicenne affirme que des roches en pierre et des roches en fer tombent du ciel ; il réalise des expériences de fusion avec ces éléments afin d’en déduire la composition métallique.
Il a suffi de quelques décennies pour que les progrès scientifiques révolutionnent notre connaissance du système solaire. En effet, les laboratoires procèdent à des analyses de plus en plus précises et les observations astronomiques sont de plus en plus pointues. De plus, les explorations spatiales permettent de visualiser d’autres astres et parfois même de ramener des échantillons pour les étudier. La radiochronologie permet de dater les pierres météorites de façon très précise (207Pb-206Pb) avec notamment des spectromètres de masse à plasma et à ionisation secondaire (SIMS). La première datation réussie a eu lieu en 1956 : le géochimiste américain Clair Cameron Patterson a estimé à 4,55 milliards d’années l’âge d’une météorite ferreuse, soit l’âge du système solaire. Depuis, la connaissance de notre univers n’a cessé de progresser grâce à l’étude de ces roches. C’est l’analyse des différents minéraux contenus dans une météorite pierreuse (météorite primitive, aussi appelée chondrite) qui a permis de mettre en lumière que les minéraux formant une chondrite sont identiques aux minéraux que l’on trouve sur une planète tellurique. Cela signifie qu’une chondrite est formée de particules de fer et de nickel (comme dans un noyau tellurien) et de silicates identiques à ceux que l’on trouve dans la croûte et le manteau terrestres. Les cosmochimistes cherchent à approfondir ces connaissances afin de mieux expliquer la différenciation planétaire, c’est-à-dire le fait que certains astres de dimensions importantes sont composés de plusieurs couches de densités différentes, au contraire des comètes, des satellites et astéroïdes de petites dimensions.
Les chondrites sont classées selon la distance entre leur lieu de formation et le soleil. Certaines chondrites carbonées, que l’on suppose issues de noyaux de comètes, ont été analysées chimiquement : elles contiennent des acides aminés, chaînons élémentaires de la vie. Cette découverte vient soutenir la théorie de la panspermie qui suggère que les organismes vivants présents sur Terre proviennent initialement de lieux extraterrestres, bien que la « soupe primitive », expérience initiée par le biologiste américain Stanley Miller, tende à démontrer que la vie a tout aussi bien pu apparaître sans « contamination » extraterrestre. Les roches météoritiques provenant de Mars apportent des informations précieuses sur la géologie martienne alors même qu’aucun échantillon de sol martien n’a encore été rapporté (toutefois, des missions spatiales sont d’ores et déjà programmées dans cette optique). Bien que ce type de roche soit très rare, des organismes de recherche comme ANSMET ont permis d’en découvrir quelques spécimens, permettant ainsi aux scientifiques d’acquérir de nouvelles connaissances sur la planète rouge.
On estime que la Terre balaie quotidiennement cent tonnes de matière interplanétaire, ce qui signifie qu’environ 100 millions de météorites pénètrent notre atmosphère chaque jour. Il s’agit essentiellement de grains de poussière de moins de 0,1 mg. La plupart de ces éléments sont des micrométéoroïdes, dont la consistance se rapproche des cendres de cigarettes, et sont consumés au cours de la traversée des gaz atmosphériques. Ainsi, seulement 6 tonnes d’éléments météoritiques atteignent quotidiennement le sol. Chaque année, c’est donc 40 tonnes de corps météoriques de 10 g à 100 kg et 15 000 à 20 000 tonnes de micrométéorites (jusqu’à 50 000 à 100 000 tonnes avec les poussières interstellaires) qui traversent l’enveloppe atmosphérique. Les plus gros spécimens perdent néanmoins 80 % de leur masse au cours de leur descente à travers les différentes couches gazeuses). Au-delà de 10−14 kg, ces poussières deviennent des micrométéorites et atteignent le sol sous forme de grains de sable ; celles mesurant 10−14 kg ou moins sont volatilisées sans être totalement détruites et leurs minéraux s’agglomèrent pour tomber très lentement. La plupart de ces éléments se détruisent par blocs au fur et à mesure de leur descente vers la surface, limitant ainsi le nombre de gros impacts. On estime à environ 500 le nombre de roches qui, chaque année, atteignent le sol avec les dimensions d’une balle de tennis.
Les débris de très petits diamètres sont donc bien plus nombreux à heurter le sol sous forme de minuscules grains : on estime qu’il en tombe un d’1 µm de diamètre toutes les 30 µs, un d’un millimètre toutes les 30 s, un d’un mètre tous les ans, un de 50 m tous les siècles, un de 100 m tous les 10 000 ans, un d’un kilomètre tous les millions d’années et un de 10 km tous les 100 millions d’années. Un élément météorique de plus de 10 g atteint la surface toutes les 6 à 30 minutes, ce qui fait environ 18 000 à 84 000 éléments par an. Si 2 000 à 5 000 roches météoritiques de plus d’un kilogramme heurtent le sol annuellement, 75 % disparaissent en raison des conditions météorologiques ou du lieu d’atterrissage (océan, désert) ; parmi les 25 % qui ne disparaissent pas, peu sont retrouvées. En moyenne, seulement 5 à 25 chutes sont observées annuellement et 2 à 5 impacts sont découverts.
Les roches venues de l’espace résultent de fragmentations provoquées par une collision entre deux astres ou libérées par désagrégation lorsqu’une comète passe très près du soleil.
Les termes pour définir ces roches venues du ciel ont été académiquement définis en 1958 par l’Union astronomique internationale :
Les dimensions du second ont été précisées en 1995 par la Royal Astronomical Society : sa taille est comprise entre 100 µm et 10 m. En deçà de 100 µm, on parle de poussière interplanétaire, car sa masse est trop faible pour engendrer une étoile filante ; au-delà de 10 m, on parle d’objets géocroiseurs (planètes mineures ou comètes) dont la masse est suffisante pour réfléchir la lumière, tels les astres visibles au télescope. La collision avec un géocroiseur pourrait créer un changement conséquent sur la Terre, de type hiver d’impact (baisse de la température globale). Une telle collision avec un géocroiseur de diamètre supérieur à 2 km pourrait même provoquer une crise biologique (extinction massive entraînant la disparition de 75 % des espèces animales et végétales). Toutefois, les limites données par la Royal Astronomical Society évoluent au fur et à mesure des progrès scientifiques et technologiques. En effet, les télescopes du GEODSS, réseau de surveillance optique américain, sont aujourd’hui si puissants qu’ils permettent d’observer des astres inférieurs à 10 m. En outre, les scientifiques se sont rendu compte que des particules de moins de 100 µm, parfois aussi petites que 10 µm, sont en mesure de produire un météore, la traînée lumineuse dépendant de plusieurs paramètres (vitesse, densité, structure, angle d’entrée). Les limites inférieures et supérieures sont donc constamment revues.
La pierre météorite métallique est particulièrement appropriée aux personnes qui souhaitent acquérir plus de volonté et de persévérance. Elle possède une énergie de matérialisation et d’incarnation qui accompagne les personnes dans leurs projets. Ce minéral apporte une aide précieuse et indispensable à celui qui souhaite mener ses projets à bien.
Cette roche est également très intéressante pour travailler dans le cadre de la méditation. Toutes ses variétés se prêtent à un travail méditatif. Elle permet de se rapprocher de la naissance de l’univers et du Big Bang. Elle initie un voyage dans le temps et l’espace, en quête du divin. Cette exploration intime se fait en plusieurs étapes qu’il est nécessaire de bien mémoriser afin d’y revenir séance après séance. Cela permet d’approfondir peu à peu ce voyage intérieur et de progresser à son rythme. Avant de débuter cette quête, il est toutefois nécessaire de se sécuriser en s’ancrant au niveau des pieds ; pour ce faire, on placera des tourmalines noires (grands schorls) au niveau des voûtes plantaires. Cette roche venue de l’espace aide à comprendre que nous ne sommes pas propriétaires de la Terre, mais que nous y sommes seulement de passage. Elle inscrit en celui qui la porte la nécessité de la respecter. De nos jours, les verres météoritiques sont bien connus en lithothérapie. Formées lors de la collision avec le sol, ces pierres appartiennent à la famille des tectites, dont fait également partie la bienfaisante moldavite. Leur voyage pour arriver jusqu’à nous les a amenées à supporter des températures et des pressions phénoménales, acquérant ainsi des propriétés particulièrement intéressantes et utiles en lithothérapie.
La pierre météorite facilite l’assimilation et l’intégration du fer par l’organisme. Placée près du cœur et du pli de l’aine, la Météorite ferrique renforce le système immunitaire et protège contre les coups de froid. Riche en fer et nickel, cette roche agit de façon similaire à la magnétite, mais de manière plus spectaculaire. Son magnétisme est très puissant, bien au-delà de celui des minéraux ferreux, magnétite comprise.