Origine et composition de la pierre hydrophane
L’opale est formée par l’alternance de périodes sèches et humides. Les précipitations, par le biais de l’érosion, transportent divers éléments dans les eaux souterraines, dont le silicium, une forme naturelle de dioxyde de silicium qui représente plus de 60 % de la croûte continentale de la Terre. Par une réaction chimique aqueuse appelée hydrolyse, la silice forme l’opale, qui est alors riche en impuretés.
Lors d’une nouvelle période sèche, les couches supérieures de calcédoine et de quartz, dont l’opale est extraite, se forment après évaporation. Ce gisement de silice, imprévisible et parfois très réduit, nécessite une exploitation artisanale.
En Éthiopie par exemple, toutes les opérations d’extraction se font à la main, à l’aide de pics et de pelles, ce qui en fait l’une des méthodes d’extraction d’opales les moins efficaces au monde. Comme il n’y a pas d’incitation à l’efficacité ou à l’innovation, cette méthode est restée inchangée pendant des siècles, et il est peu probable qu’elle change de sitôt.
En Australie, l’opale a été découverte en 1849 dans l’argile sableuse déposée par l’eau de mer dans les dépressions du grand bassin artésien du Crétacé. En 1890, l’opale a commencé à être exploitée dans ce qui est aujourd’hui la Nouvelle-Galles du Sud et le Queensland. Aujourd’hui, 75 % de l’opale provient du gisement de Coober Pedy : découverts dans les années 1920, ils s’étendent jusqu’à 70 kilomètres.
La structure cristalline de l’opale, généralement comparée à celle du quartz, est sa principale caractéristique. Sa qualité est déterminée par la clarté de ses cristaux, qui émettent une lueur irisée. La variation de couleur résulte de la réfraction de la lumière causée par la disposition désordonnée de petites plaques de sphères de tridymite ou de rhodochrosite.
Les auteurs distinguent deux grands types d’opales. L’opale commune, dans laquelle il n’y a pas de variation de couleur, et l’opale précieuse ou noble, variété de quartz très transparente. Cette dernière est considérée comme une pierre précieuse pour la joaillerie.
Il existe plusieurs catégories d’opale hydrophane. Il s’agit principalement des suivantes :
- alumocalcite ;
- diatomite ;
- fiorite ;
- forchérite ;
- isopyre ;
- mascareignite ;
- ménilite ;
- neslite : légère et tendre, elle flotte sur l’eau ;
- les opales par dépôts ;
- l’opale blanche
- l’opale d’Australie
- l’opale de feu ;
- l’opale noire ;
- l’opale rose ;
- l’opale verte ;
- l’opale d’or ;
- quincite.
Suivant ces différentes catégories, la taille, le poids, ainsi que les dimensions des pierres peuvent considérablement varier.