La pierre calcédoine est citée dans les plus grands épisodes des Saintes Écritures. Descendue des cieux, elle est citée dans la Bible comme étant le troisième fondement de la muraille de Jérusalem. Dans la Torah, la calcédoine compte parmi les pierres ornementales utilisées sur le Pectoral du jugement. Enfin, selon certains musulmans, le prophète Mahomet recommandait à tous ceux qu’il croisait de porter l’agate (famille de la calcédoine) pour attirer la richesse. Bien plus tard au moyen-âge, l’abbesse Hildegarde de Bingen recommandait la pierre calcédoine bleue pour ses vertus qui calmaient la susceptibilité, l’énervement et les tendances colériques. Déjà à cette époque, les colères étaient considérées comme source de trouble à terme et en ce sens, la pierre calcédoine en écartait la survenance. L’abbesse répandait le message suivant : « Si une personne porte sur elle une calcédoine, il faut qu’elle le fasse de sorte que la pierre soit en contact avec la peau, si possible le trajet d’une veine ». Au fil des siècles, la calcédoine perdit peu à peu d’attrait auprès des hommes et ne fut plus utilisée qu’à des fins ornementales, à la renaissance. Aujourd’hui, la calcédoine est encore extraite dans de nombreux gisements à travers le monde, essentiellement en Asie pour la conception de bracelet calcédoine et collier calcédoine. Elle compte parmi la famille des pierres calcédoines que sont : l’agate, l’aventurine, la calcédoine bleue, la chrysoprase, l’héliotrope, le jaspe, la matorolite, l’onyx et la sardoine.