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HydrogĂšne

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CaractĂ©ristiques de l’hydrogĂšne

  • Symbole : H
  • Masse atomique : 1,00784 u
  • NumĂ©ro CAS : 1333-74-0
  • Configuration Ă©lectronique : 1s1
  • NumĂ©ro atomique : 1
  • Groupe : 1
  • Bloc : Bloc S
  • Famille d’Ă©lĂ©ments : Non-mĂ©tal
  • ÉlectronĂ©gativitĂ© : 2,2
  • Point de fusion : -259,2 °C

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L’hydrogĂšne, Ă©lĂ©ment atomique n°1 de symbole H : L’atome, les isotopes, les propriĂ©tĂ©s nuclĂ©aires, chimiques et composĂ©s.

La dĂ©couverte de l’hydrogĂšne remonte Ă  1671 lors des expĂ©riences du chercheur scientifique britannique Robert Boyle. En effet, il plongeait du fer dans de l’acide afin de crĂ©er ce qu’on appelle une rĂ©action de dĂ©placement simple. Par exemple, si on ajoute un morceau de potassium (K) dans de l’acide chlorhydrique (HCl), la rĂ©action est la suivante : 2K + 2HCl ⇒  2KCl + H2. Le mĂ©tal, notamment le potassium solide, rĂ©agit ainsi avec l’acide et forme le sel dĂ©nommĂ© chlorure de potassium (KCl). Les atomes d’hydrogĂšne restants s’accumulent et forment du dihydrogĂšne, le corps simple H2 Ă  l’état gazeux.

En 1766, le chercheur britannique Henry Cavendish avait Ă©galement mis en Ă©vidence l’existence de l’hydrogĂšne Ă  l’état gazeux et l’appela « air inflammable ». Dans un article paru en 1776, il avait confirmĂ© que l’hydrogĂšne est trĂšs inflammable. En effet, cet Ă©lĂ©ment brĂ»le rapidement ou explose en prĂ©sence d’oxygĂšne, Ă  la suite de quoi de la vapeur d’eau se crĂ©e. Cela fait rĂ©fĂ©rence Ă  ce qu’on appelle une rĂ©action de combustion : 2H2 + O2 ⇒  2H2O (+ chaleur). D’aprĂšs cette rĂ©action appelĂ©e exothermique, les molĂ©cules d’oxygĂšne et d’hydrogĂšne se combinent et forment l’eau dont le symbole est H2O. De plus, elle gĂ©nĂšre de l’énergie calorifique, notamment du feu.

C’est en 1783 que le chimiste, philosophe et Ă©conomiste français Antoine Laurent Lavoisier avait dĂ©signĂ© ce gaz sous l’appellation d’hydrogĂšne. Ce mot est formĂ© du prĂ©fixe « hydro- », faisant rĂ©fĂ©rence Ă  l’eau, et du suffixe « -gĂšne », signifiant engendrer. Son nom scientifique est dĂ©sormais « dihydrogĂšne », bien qu’il soit gĂ©nĂ©ralement plus connu sous le nom de « hydrogĂšne ». Plus tard, d’autres chercheurs dĂ©couvriront que l’hydrogĂšne alimente les rĂ©actions de fusion nuclĂ©aire ayant lieu au cƓur des Ă©toiles. Et ce sont ces rĂ©actions qui crĂ©ent la chaleur et la lumiĂšre Ă©mises par ces derniĂšres, dont le Soleil. 

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L’abondance d’hydrogĂšne

L’hydrogĂšne constitue l’élĂ©ment le plus abondant de l’Univers, car 92 % sont en nombre d’atomes et 75 % sont en masse. On en trouve en grande quantitĂ© dans le Soleil et dans la plupart des Ă©toiles dont l’énergie provient de la fusion thermonuclĂ©aire de ce gaz. En effet, le processus de formation des Ă©toiles repose en grande partie sur les nuages d’hydrogĂšne. Ce dernier est Ă©galement le principal constituant de la matiĂšre intergalactique ou interstellaire. L’hydrogĂšne existe souvent sous forme d’atomes individuels, puisqu’il n’entre pas en collision avec d’autres atomes en vue de se combiner. On le trouve sous forme mĂ©tallique au cƓur de Saturne et de Jupiter. En outre, il est prĂ©sent sous la forme de dihydrogĂšne solide, gazeux et liquide dans leurs couches externes et dans les autres planĂštes gĂ©antes.

Sur Terre, on rencontre essentiellement l’hydrogĂšne Ă  l’état liquide (eau), gazeux (vapeur d’eau) et solide (glace). Il est Ă©galement prĂ©sent dans les Ă©manations de certains volcans sous forme de H2 et de CH4 (mĂ©thane). Par ailleurs, l’hydrogĂšne constitue le principal composant de l’ensemble des matiĂšres vivantes, et ce, en nombre d’atomes. Il est associĂ© au carbone dans les composĂ©s organiques. Par exemple, 63 % des atomes et 10 % de la masse du corps humain sont formĂ©s d’hydrogĂšne. En revanche, cet Ă©lĂ©ment ne reprĂ©sente que 0,22 % des atomes de la croĂ»te terrestre. Cela est nettement loin derriĂšre l’oxygĂšne (47 %) et le silicium (27 %). Sa prĂ©sence n’est pas non plus consĂ©quente dans l’atmosphĂšre terrestre, car cet Ă©lĂ©ment reprĂ©sente seulement 0,55 ppm des gaz atmosphĂ©riques en termes de volume.

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L’atome d’hydrogùne

L’hydrogĂšne est classĂ© en premiĂšre place dans le tableau de classification pĂ©riodique des Ă©lĂ©ments et porte ainsi le numĂ©ro atomique 1. Son isotope est le plus simple, car il possĂšde un noyau dotĂ© d’un seul proton (charge Ă©lectrique positive), mais dĂ©muni de neutron (charge Ă©lectrique neutre). Par ailleurs, l’hydrogĂšne dispose d’un Ă©lectron autour de ce noyau, le composant Ă©lĂ©mentaire qui porte la charge Ă©lectrique nĂ©gative de la matiĂšre. Ainsi, le fait de possĂ©der un seul Ă©lectron fait de lui un atome univalent. Cela implique qu’il peut former uniquement des liaisons covalentes.

L’hydrogĂšne est un gaz extrĂȘmement lĂ©ger, transparent et inodore. Sa masse atomique standard est de 1,00794 u, sa masse molaire est de 1,01 g/mol et sa masse volumique est de 0,0899 kg/m3. Bien qu’il soit trĂšs inflammable, il est non corrosif et non toxique.

Sous une pression intense, l’hydrogĂšne solide peut ĂȘtre mĂ©tallique. Cet Ă©lĂ©ment cristallise avec une liaison mĂ©tallique. Ainsi, il est situĂ© dans la colonne des mĂ©taux alcalins dans le tableau pĂ©riodique des Ă©lĂ©ments. Toutefois, il n’est pas reconnu en tant que mĂ©tal dans le domaine de la chimie Ă©tant donnĂ© qu’il n’est pas prĂ©sent dans cet Ă©tat sur Terre.

La section efficace de capture de l’hydrogĂšne est de 0,04 mb aux neutrons rapides et de 200 mb aux neutrons thermiques. Cela est suffisamment faible, d’oĂč l’utilisation de l’eau comme Ă©lĂ©ment rĂ©frigĂ©rant et modĂ©rateur (substance ralentissant les neutrons, sans pour autant les absorber) des rĂ©acteurs nuclĂ©aires.

Comme l’hydrogĂšne constitue le plus simple des atomes, il permet la rĂ©solution la plus simple de l’équation de Schrödinger en mĂ©canique quantique. Cette Ă©tude est essentielle, car elle a conduit Ă  l’explication des orbitales atomiques, puis Ă  celle des diffĂ©rentes liaisons chimiques avec la thĂ©orie des orbitales molĂ©culaires.

Les isotopes de l’hydrogùne

Par dĂ©finition, les isotopes sont des nuclĂ©ides ayant le mĂȘme numĂ©ro atomique, mais un nombre de neutrons diffĂ©rent. L’hydrogĂšne est le seul Ă  avoir des noms et des symboles diffĂ©rents pour chacun de ses isotopes. On retrouve essentiellement trois isotopes naturels de cet Ă©lĂ©ment, notamment le protium, le deutĂ©rium et le tritium. Les autres, dont les plus connus sont le quadrium et l’hydrogĂšne 7, ont Ă©tĂ© synthĂ©tisĂ©s en laboratoire.

Le protium

Il est Ă©galement appelĂ© 1H ou hydrogĂšne lĂ©ger. Le protium est un isotope stable avec une abondance d’environ 99,98 %. Son noyau atomique est constituĂ© d’un seul proton et d’aucun neutron.

Le deutérium

Également appelĂ© 2H ou D, le deutĂ©rium est largement moins abondant (entre 0,0026 et 0,0184 % de l’hydrogĂšne naturel). Son noyau comporte un neutron et un proton. Il constitue Ă©galement un isotope stable. Non radioactif, il ne prĂ©sente aucun danger en termes de toxicitĂ©. Par ailleurs, on appelle « eau lourde » l’eau enrichie en molĂ©cules comportant du 2H au lieu d’atomes « normaux » d’hydrogĂšne.

Le tritium

Cet isotope, dont le noyau possĂšde un proton et deux neutrons, est aussi connu sous le nom de 3H ou T. Cet Ă©lĂ©ment rare a une demi-vie de 12,32 ans. Radioactif, il se transforme en hĂ©lium 3 (3He) par dĂ©sintĂ©gration ÎČ−. Tout comme le 2H, il peut participer Ă  des rĂ©actions de fusion nuclĂ©aire. Il est ainsi utilisĂ© dans des armes thermonuclĂ©aires et dans certains dispositifs d’éclairage autoalimentĂ©s. En revanche, sa radiotoxicitĂ© est trĂšs faible lorsqu’il se prĂ©sente sous forme HTO (eau lourde ou eau tritiĂ©e).

Dans l’environnement naturel, le 3H a la capacitĂ© de prendre la place du 1H. Cela touche les molĂ©cules biologiques, et ce, jusque dans l’ADN oĂč cet Ă©lĂ©ment peut ĂȘtre Ă  l’origine d’une apoptose cellulaire ou d’une cassure de l’information gĂ©nĂ©tique.

Le quadrium

Également appelĂ© tetradium 4H ou Q, le quadrium est l’isotope le plus instable de l’hydrogĂšne. Il a une demi-vie de 1,39 x 10-22 secondes. Son noyau possĂšde un proton et trois neutrons. SynthĂ©tisĂ© en laboratoire, cet Ă©lĂ©ment est le rĂ©sultat du bombardement d’un 3H avec des noyaux rapides de 2H. Il se transforme par Ă©mission de neutron.

L’hydrogùne 7 ou 7H

Cet isotope est le plus riche en neutrons qui existe, car il en possĂšde quatre. En revanche, il a la plus petite demi-vie connue, soit 10-21 secondes.

L’hydrogĂšne et la fusion nuclĂ©aire

PrĂ©sent en grande quantitĂ© au cƓur des Ă©toiles, l’hydrogĂšne constitue une source d’énergie contribuant aux rĂ©actions de fusion nuclĂ©aire. Ces derniĂšres combinent deux noyaux d’atomes d’hydrogĂšne afin de former de l’hĂ©lium. Cette fusion nuclĂ©aire s’effectue par la chaĂźne PP (proton-proton) d’Arthur Stanley Eddington et le cycle carbone-azote-oxygĂšne catalytique de Carl Friedrich von WeizsĂ€cker et de Hans Albrecht Bethe.

Dans les bombes H ou bombes Ă  hydrogĂšne, la fusion nuclĂ©aire concerne des isotopes intermĂ©diaires tels que le tritium. Elle est identique Ă  la fusion ayant lieu dans les Ă©toiles. En revanche, dans ce genre de bombe, les rĂ©actions nuclĂ©aires durent seulement quelques dizaines de nanosecondes. Ainsi, la rĂ©action s’effectue en une seule Ă©tape. Or, plusieurs Ă©tapes sont nĂ©cessaires afin de transformer l’hydrogĂšne en hĂ©lium. D’ailleurs, la premiĂšre Ă©tape, qui est la rĂ©action d’un proton, est trĂšs lente.

L’hydrogùne : un corps simple

L’hydrogĂšne est le corps simple le plus lĂ©ger. Il est formĂ© de molĂ©cules H2, sauf sous une pression extrĂȘmement haute (tel est le cas dans les parties centrales de Saturne et de Jupiter). Le cas Ă©chĂ©ant, l’hydrogĂšne est dans un Ă©tat « sombre », car il se situe entre le mĂ©tal et le gaz. On retrouve aussi l’exception dans un environnement aux pressions extrĂȘmement basses, comme dans l’espace intergalactique. Par ailleurs, l’hydrogĂšne ne reflĂšte ni ne transmet la lumiĂšre, ce qui fait de cet Ă©lĂ©ment un faible conducteur d’électricitĂ©.

Isomérie

L’hydrogĂšne molĂ©culaire existe sous deux formes allotropiques gĂ©nĂ©ralement appelĂ©es isomĂšres de spin nuclĂ©aire. On cite l’orthohydrogĂšne (avec deux spins nuclĂ©aires parallĂšlement alignĂ©s) et le parahydrogĂšne (avec deux spins protons antiparallĂšles).

HydrogĂšne gazeux

La forme de stockage la plus courante de l’hydrogĂšne est le gaz. Ce gaz molĂ©culaire de formule H2 se prĂ©sente sous cette forme dans les conditions normales de pression et de tempĂ©rature. Il reprĂ©sente prĂšs de 75 % de la masse baryonique de l’Univers bien qu’il soit de trĂšs faible densitĂ©. Il est qualifiĂ© de gaz interstellaire et intergalactique, car il est monoatomique, qu’il soit Ă  trĂšs basse pression ou Ă  trĂšs haute tempĂ©rature.

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HydrogĂšne liquide

Ce type d’hydrogĂšne est le dihydrogĂšne refroidi en dessous de son point de condensation, soit -252,87 °C Ă  pression atmosphĂ©rique (101 325 Pa). Sa masse volumique est de 70,978 kg/m3. Dans cet Ă©tat, l’hydrogĂšne est souvent dĂ©signĂ© par l’acronyme LH2 dans le domaine astronautique. Il est l’un des combustibles liquides les plus utilisĂ©s au dĂ©collage. Tel est le cas pour le lanceur Ariane 5, la navette spatiale amĂ©ricaine, et le lanceur Delta IV.

HydrogĂšne solide

L’hydrogĂšne devient solide lorsque sa tempĂ©rature baisse en dessous de son point de fusion, notamment Ă  -259,14 °C. Cette dĂ©couverte a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par le chimiste et physicien britannique Sir James Dewar en 1899.

HydrogÚne métallique

L’hydrogĂšne devient mĂ©tallique lorsqu’il est soumis Ă  de trĂšs basses tempĂ©ratures et Ă  une trĂšs forte pression. Il constitue ainsi une matiĂšre dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©e, c’est-Ă -dire une matiĂšre Ă  densitĂ© suffisamment Ă©levĂ©e permettant au principe d’exclusion de Pauli d’intervenir Ă  l’échelle macroscopique.

HydrogĂšne triatomique

De formule H3, il constitue une forme allotropique trùs instable de l’hydrogùne.

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ComposĂ©s et propriĂ©tĂ©s chimiques de l’hydrogĂšne

L’hydrogĂšne peut former des liaisons covalentes ainsi que des composĂ©s lorsqu’il interagit avec d’autres Ă©lĂ©ments.

Ions H+, hydronium H3O+ et hydrure H

Lorsque l’atome d’hydrogĂšne perd son unique Ă©lectron, il devient un ion H+ et prend l’appellation de « proton ». Le cas Ă©chĂ©ant, l’élĂ©ment est rĂ©duit Ă  son noyau. Si cela arrive Ă  l’isotope le plus abondant, notamment le protium, l’appellation la plus correcte est hydron. Cette matiĂšre de trĂšs petite taille possĂšde un rayon d’environ 1,5 x 10-15 m, alors que l’atome d’hydrogĂšne mesure 5 x 10-11 m.

Si l’hydrogĂšne est liquide, le proton n’existe pas Ă  l’état libre puisqu’il est toujours rattachĂ© au nuage Ă©lectronique d’une molĂ©cule. En solution aqueuse, il est solvatĂ© par des molĂ©cules d’eau. Cela provoque la formation de l’ion H3O+ appelĂ© hydronium, hydroxonium ou encore oxonium.

Il arrive Ă©galement que l’atome d’hydrogĂšne acquiĂšre un second Ă©lectron et forme l’ion hydrure H. Le cas Ă©chĂ©ant, il possĂšde un cortĂšge Ă©lectronique stable identique Ă  celui de l’hĂ©lium.

Hydrures

Ayant une Ă©lectronĂ©gativitĂ© moyenne de 2,2, l’hydrogĂšne peut former des composĂ©s avec des Ă©lĂ©ments non mĂ©talliques et mĂ©talliques. Il peut ainsi se combiner avec la plupart des autres Ă©lĂ©ments du tableau de MendeleĂŻev. On appelle « hydrures » les composĂ©s formĂ©s par l’hydrogĂšne et les mĂ©taux. Il s’y trouvera sous forme d’ion H, et ce, souvent en solution. L’hydrogĂšne forme des liaisons covalentes dans les composĂ©s formĂ©s avec les Ă©lĂ©ments non mĂ©talliques, car l’ion H+ tend gĂ©nĂ©ralement Ă  s’associer avec les Ă©lectrons. Par ailleurs, il forme des ions H3O+ lorsqu’il associe son proton Ă  une molĂ©cule d’eau.

Composés covalents

La liaison covalente est une liaison chimique dans laquelle deux atomes forment un doublet d’électrons qui les relie. Ce phĂ©nomĂšne a lieu lorsque ces atomes se partagent deux Ă©lectrons d’une de leurs couches externes respectives. En ce qui concerne l’hydrogĂšne, il peut engager son unique Ă©lectron avec plusieurs atomes non mĂ©talliques. Les composĂ©s les plus rencontrĂ©s sont la molĂ©cule d’eau H2O, la molĂ©cule de dihydrogĂšne H2 et la molĂ©cule d’hydrocarbure CxHy.

L’hydrogĂšne peut Ă©galement ĂȘtre liĂ© Ă  des atomes d’azote, d’oxygĂšne et de carbone, ce qui lui permet d’ĂȘtre prĂ©sent dans toutes les molĂ©cules organiques.

Liaison hydrogĂšne

La liaison hydrogĂšne est Ă©galement appelĂ©e pont hydrogĂšne. Elle constitue une interaction Ă©lectrostatique entre un atome d’hydrogĂšne et un atome Ă©lectronĂ©gatif tel que le fluor (F), l’azote (N) et l’oxygĂšne (O). L’hydrogĂšne occupe ainsi une place importante en chimie organique. Il joue Ă©galement un rĂŽle primordial en chimie inorganique, car il peut interagir avec les alcools et les alcoolates mĂ©talliques.

Réactions acido-basiques

L’hydrogĂšne intervient dans une rĂ©action acido-basique au sens de la thĂ©orie de BrĂžnsted-Lowry. Il y joue un rĂŽle important, car cette derniĂšre fait concrĂštement rĂ©fĂ©rence Ă  l’échange d’un ion d’hydrogĂšne H+ entre deux espĂšces. Il s’agit notamment de l’acide qui libĂšre le H+ par rupture de la liaison covalente ainsi que de la base qui le capte par formation d’une nouvelle liaison. Voici l’équation correspondante :

AH      +          B         =          A–          +          BH+

Acide 1           Base 2             Base 1             Acide 2


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