Mélilot blanc

melilot-blanc

Caractéristiques du Mélilot blanc

  • Nom : Mélilot blanc
  • Règne : Plantae
  • Sous-règne : Tracheobionta
  • Division : Magnoliophyta
  • Classe : Magnoliopsida
  • Sous-Classe :
  • Ordre : Fabales
  • Sous-Ordre :
  • Famille : Fabaceae
  • Sous-Famille :
  • Genre : Melilotus
  • Espèce : Melilotus albus

Voir les produits associés au Mélilot blanc.

Le mélilot blanc : ses origines, sa description, sa culture, sa composition, ses propriétés en phytothérapie, ses différents usages et ses précautions d’emploi

Le mélilot blanc est une espèce appartenant  à la famille des Fabaceae et au genre Melilotus. Cette plante herbacée colonise de nombreuses régions du monde. Elle se distingue par ses grappes de fleurs d’un blanc crémeux, qui dégagent un parfum doux et vanillé. Elle est fréquemment cultivée en tant que plante fourragère. En outre, elle joue un rôle essentiel dans la stabilisation des sols et la réhabilitation des terres. Elle est classée comme une mauvaise herbe des cultures. Dans quelques régions d’Amérique du Nord, elle est considérée comme plante envahissante.

Origines du mélilot blanc

Sa distribution géographique

Le mélilot blanc est une plante répandue en Europe, ainsi qu’en Asie occidentale et boréale, jusqu’en Chine. Il montre une résistance considérable à la sécheresse. Sa présence s’étend à presque toutes les régions de la France. Il se développe en haies de grande envergure, peuplant volontiers les espaces découverts. Il se retrouve le long des lignes de chemin de fer, aux abords des autoroutes et dans les terrains vagues. Il pousse entre autres sur les champs aux sols sablonneux et aux bords des cours d’eau.

En matière de végétation associée, il s’épanouit couramment au sein des friches vivaces mésohydriques, qui sont typiques de l’écosystème médio-européen.

Son étymologie

L’étymologie de l’appellation scientifique Melilotus albus trouve ses racines dans les langues grecque et latine. Le nom de genre Melilotus est dérivé des termes grecs « meli », signifiant « miel », et « lotos », faisant référence au « lotus ». Cette traduction souligne sa capacité à produire un nectar attrayant pour les insectes pollinisateurs, en particulier les abeilles. L’épithète spécifique « albus »est l’origine latine de « blanc », évoquant les fleurs blanches de la plante.

Le mélilot blanc est identifié sous diverses appellations, dont mélilot de Sibérie, trèfle de Bokhara et luzerne bâtarde. De même, la base de données de taxonomie Catalogue of Life offre quelques synonymes de son nom scientifique, dont Melilotus alba et Melilotus argutus. Il y est aussi décrit sous les dénominations de Melilotus melanospermum, Melilotus argutus, Melilotus leucanthus et Melilotus vulgaris.

Description botanique du mélilot blanc

Le mélilot blanc se classe parmi les plantes herbacées. Il se caractérise par sa quasi-absence de pilosité. Son port est touffu et élancé. Il affiche une taille variable, s’étendant de 30 à 150 cm, parfois atteignant 200 cm. Arborant une tige dressée et ramifiée, cette plante déploie des feuilles composées de trois folioles dentées. Elles dégagent une odeur rappelant le foin coupé.

Ses fleurs, d’un blanc immaculé, s’organisent en épis étroits et allongés, surpassant en longueur les feuilles. Les bourgeons encore fermés ressemblent à de petites bananes blanches. Les pétales sont généralement dépourvus d’odeur, mais une fois séchés ou mouillés, ils dégagent une odeur de vanille. Ils diffèrent en taille et en forme. La période de floraison s’étale entre juin et septembre.

Les graines, au nombre de deux au maximum, sont de forme arrondie à peine échancrée et présentent une surface lisse. Les fruits du mélilot blanc sont des petites gousses pendantes d’environ 4 mm. Ils sont d’abord brun-grisâtre puis noirs à maturité. Leur silhouette rappelle celle d’une aubergine miniature aplatie.

Son cycle de vie s’étend de juillet à septembre, parfois s’étirant jusqu’en novembre. Il peut être annuel ou bisannuel.

Culture du mélilot blanc

Le mélilot blanc se développe aisément sur divers types de sols, tant que ce dernier est sec et bien drainé. Il apprécie particulièrement le soleil. Sa culture se réalise idéalement au printemps ou en début d’automne. Plante semi-rustique, elle supporte les températures froides, jusqu’à -15 °C.

Sa plantation se fait par semis, à raison de 2 g/m². Une fois mise sous terre, le mélilot de Sibérie ne nécessite aucun entretien. Dû à sa capacité à se ressemer de lui-même, il risque de devenir envahissant. Par conséquent, afin de contrôler sa propagation, veillez à couper les fleurs avant qu’elles ne libèrent les graines.

Composition du mélilot blanc

Le mélilot blanc partage des caractéristiques chimiques avec d’autres espèces du genre Melilotus, comme le mélilot jaune. Son principe actif le plus connu est la coumarine. La consommation de la plante est limitée à cause de la présence de cette substance naturelle organique. Il contient également des acides-phénols tels que l’acide mélilotique et l’acide salicylique, des saponosides et des flavonoïdes. Ces derniers sont réputés pour leur action contre les radicaux libres. Ils contribuent à la protection contre les dommages cellulaires et le vieillissement prématuré. Cette plante est aussi riche en vitamine C.

Propriétés et utilisations du mélilot blanc en phytothérapie

Le mélilot blanc détient des vertus médicinales variées. Il agit en tant que :

  • antispasmodique : il apaise les toux spasmodiques et les colites ;
  • antiseptique et diurétique : il participe à la réduction des douleurs liées aux affections urinaires ;
  • sédatif : grâce à son activité sur le système nerveux, il favorise un sommeil réparateur et aide à apaiser les états de nervosité ;
  • veinotonique : il intervient dans la réduction des symptômes liés aux troubles veino-lymphatiques comme la sensation de jambes lourdes.

Le mélilot blanc est disponible en poudre dans le commerce. En phytothérapie, il est principalement exploité en infusion. Pour préparer cette dernière, mettez une à deux cuillères à café de sommités florales dans 150 ml d’eau chaude. Cette tisane est à prendre trois fois par jour.

Différents usages du mélilot blanc

Aromate naturel

Le trèfle de Bokhara, notamment ses feuilles, s’utilise en cuisine. Elles ajoutent une note vanillée aux préparations sucrées. À un stade plus jeune, elles amènent une saveur amère et aromatique, parfaite pour agrémenter les salades.

Les graines et les fleurs sont employées comme épices pour certains types de fromages.

Les parties aériennes de cette plante se conservent séchées, et ce, pendant une année.

Plante mellifère

Les abeilles sont particulièrement attirées par le nectar du mélilot blanc, caractérisé par un arôme doux et vanillé. En comparaison avec d’autres végétaux, il se démarque par son rendement de miel élevé. Il permet de produire en moyenne 450 kg par hectare.

Précautions d’emploi du mélilot blanc

Les professionnels de la santé déconseillent de ramasser le mélilot blanc à des fins thérapeutiques dans la nature. Il demeure une plante sauvage, ainsi un dosage incorrect risque d’entraîner des répercussions graves. Sa consommation est limitée à deux grammes de matières sèches par jour.

Si sa conservation est négligée, les coumarines qu’il renferme peuvent se convertir en dicoumarol. Ce dernier est un puissant anticoagulant. Par ailleurs, l’usage du mélilot blanc est à éviter si vous prenez des médicaments anticoagulants. De même, les individus souffrant de problèmes hépatiques sont priés de ne pas s’en servir. L’Agence européenne des médicaments déconseille son emploi chez les moins de dix-huit ans. En général, cette plante ne présente aucun effet indésirable tant que la posologie est respectée. Cependant, à des doses élevées, le genre Melilotus peut causer des vomissements. N’oubliez pas de consulter un professionnel de la santé avant tout traitement à long terme.

Mélilot
Retour en haut de la page

Recherche de produits

Le produit a été ajouté à votre panier