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Guggul

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Caractéristiques du Guggul

  • Nom : Guggul
  • Règne : Plantae
  • Sous-règne : Tracheobionta
  • Division : Magnoliophyta
  • Classe : Magnoliopsida
  • Sous-Classe : Rosidae
  • Ordre : Sapindales
  • Famille : Burseraceae
  • Sous-famille :
  • Genre : Commiphora
  • Espèce : Commiphora wightii

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Le guggul : ses appellations, son histoire, sa description botanique, son habitat, ses vertus, sa posologie en phytothérapie et ses contre-indications

Le guggul est un arbre appartenant à la famille des Burseraceae et au genre Commiphora. Il est connu dans plusieurs pays sous différentes appellations. Originaire d’Inde, il pousse essentiellement au Gujarat et au Rajasthan. Ce végétal, surtout sa gomme-résine, est exploité en médecine traditionnelle pour traiter différents troubles. Les principes actifs qui le composent lui confèrent des propriétés anti-inflammatoires, hypolipidémiantes, hypocholestérolémiantes, etc.

Étymologie et autres appellations du guggul

Le guggul est un variant du mot « guggulu » qui provient probablement du sanskrit guggula. Il est connu sous d’autres noms vernaculaires, dont les plus courants sont guggulipide, gugulon et myrrhe des Indes. Il est aussi appelé oliban indien, guggal, mukul, etc. Sa dénomination latine internationale est Commiphora mukul et son nom scientifique officiel est Commiphora wightii. Il possède également d’autres noms scientifiques, mais ceux-ci n’ont pas été retenus. Il s’agit de Balsamodendrum wightii, de Balsamodendrum mukul et de Commiphora mukul.

guggule-caracteristiques

Origine et histoire du guggul

Originaire d’Inde, le Commiphora wightii se développe naturellement dans les régions désertiques du Gujarat et du Rajasthan. Depuis plus de 3 000 ans, il occupe une place importante dans la médecine ayurvédique pour lutter contre l’obésité et les rhumatismes. Il fait aussi partie des préparations traditionnelles destinées à traiter les troubles lipidiques, les infections buccales et les troubles du cycle menstruel. Il agit également sur les douleurs névralgiques, les problèmes digestifs, les maladies de la peau… Les Indiens prenaient cette plante en version purifiée ou crue, selon les procédés ancestraux, afin de traiter l’athérosclérose.

Les recherches menées par l’Université indienne Banaras Hindu en 1966 avaient pour but d’analyser les vertus thérapeutiques et pharmacologiques de la gomme de guggul. Les chercheurs ont réussi à mettre au point un extrait appelé gugulipide. Normalisé en guggulstérones, ce dernier a été officiellement approuvé par les autorités médicales indiennes en 1986 pour traiter l’hyperlipidémie. C’est à partir des années quatre-vingt-dix que les chercheurs occidentaux ont commencé à s’intéresser à ce produit.

Description botanique du guggul

Le guggul est un arbrisseau buissonnant, ligneux et ramifié depuis la base. Similaire à l’arbre à myrrhe qui appartient aussi à la famille des Burseraceae, il peut mesurer jusqu’à 2 m de haut. Ses branches sont épineuses, tandis que ses feuilles sont ovales et dentelées, et forment des panicules à l’extrémité des tiges. Son écorce cendrée se détache au fur et à mesure, de manière à former de fins rouleaux. De couleur rouge ou brune, ses fleurs sont disposées en grappes et portent des poils courts et fins. Devenant rouges à maturité, ses fruits sont des drupes de forme ovoïde.

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Habitat et culture du guggul

Le guggul pousse dans des habitats secs, arides et semi-arides dont les températures sont comprises entre 4,6 °C et 45 °C. Il se développe aussi dans un climat présentant des précipitations allant de 327 mm à 434 mm par an. Cette plante préfère ainsi les régions désertiques comme le Pakistan et l’Inde, et ne s’accommode pas avec le climat tempéré de l’Europe. Elle pousse souvent à côté d’autres espèces d’arbres telles que le Prosopis juliflora, le Grewia tenax et l’Acacia nilotica.

La récolte de la gomme de Commiphora wightii a lieu entre novembre et janvier, une à deux semaines après la réalisation d’incisions sur le tronc de l’arbre.

Principes actifs contenus dans le guggul

Le guggul doit surtout ses nombreuses vertus thérapeutiques à sa gommo-oléorésine. Cette gomme comporte :

  • des esters de l’acide férulique ;
  • des lignanes diarylfuranofuraniques, en l’occurrence la sésamine ;
  • des diterpènes macrocycliques, dont les cembranes ;
  • des carbures saturés polyhydroxylés tels que les guggulstérols ;
  • des stéroïdes liposolubles issus du prégnane et du cholestane (guggulstérones et guggulstérols) ;
  • du polysaccharide constitué d’acide D-glucuronique, de L-arabinose et de D-galactose ;
  • des monoterpènes, notamment le myrcène.

Ces dernières substances existent également dans l’huile essentielle de Commiphora wightii.

Propriétés thérapeutiques du guggul

Les principes actifs cités ci-dessus confèrent à la gomme de guggul de nombreuses propriétés thérapeutiques.

Grâce à son effet anti-inflammatoire, cette plante peut supprimer l’activation des protéines NF-kB. Elle est ainsi utilisée dans le traitement de diverses maladies comme l’arthrite ainsi que des douleurs associées. Des études avancent que le Commiphora wightii réduirait le nombre de lésions cutanées et serait ainsi utile en cas de problèmes d’acné.

Il possède des bienfaits hypolipidémiques. En d’autres termes, il permet de réduire le taux de cholestérol hépatique, améliore le profil lipidique au niveau du sang et prévient l’athérosclérose.

Le guggul stimule la fonction thyroïdienne qui permet de contrôler, entre autres, le métabolisme, la croissance, la faim, le sommeil et la reproduction.

Certains reconnaissent également à cette plante des effets amaigrissants, bien qu’aucune étude clinique ne le prouve.

Dosage et posologie du guggul en phytothérapie

Le Commiphora wightii est souvent disponible sous plusieurs formes galéniques aux dosages différents. La consommation standard d’un extrait normalisé de cette plante est de 400 à 500 mg, pris 3 fois par jour pendant les repas. Pour les guggulstérones, elle est de 25 mg, surtout en cas d’hyperlipidémie. Afin de réguler le taux de cholestérol, il convient de prendre 400 à 500 mg d’extrait végétal normalisé à 5 %, 2 à 3 fois par jour pendant les repas.

La gomme de guggul est à consommer à raison de 2 à 4,5 g par jour, de préférence pendant les repas. Pour traiter les acnés, 25 mg de guggulstérone pris 2 fois par jour suffisent. Dans le cadre d’un régime de perte de poids, il est conseillé de prendre 1,5 à 3 g de résine par jour. Il doit être accompagné d’une activité physique régulière ainsi que d’une alimentation saine et équilibrée. Quoi qu’il en soit, ces dosages sont fournis à titre indicatif.

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Précautions d’emploi, effets indésirables et contre-indications du guggul

Il est recommandé de consulter un spécialiste avant de consommer le guggul, sous quelque forme que ce soit. Sa prise à long terme ou bien pendant la grossesse et l’allaitement requiert un avis professionnel et une surveillance médicale. La prudence est de mise si le patient souffre de troubles hémorragiques, thyroïdiens ou intestinaux.

La prise de gomme brute ou purifiée de Commiphora wightii peut provoquer des éruptions cutanées ou encore des problèmes digestifs comme la diarrhée. Les extraits de ce végétal ont peu d’effets indésirables, pour ne citer que de passagers et légers troubles gastro-intestinaux.

Le guggul est susceptible d’avoir des interactions avec les médicaments à l’effet anticoagulant, antifongique, antihistaminique, sédatif, anticholestérolémiant ou hypolipémiant.


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