La lyre, un instrument ancien, appartient à la famille des kurdophones. Elle a servi durant des siècles dans des cultures variées, notamment celte, grecque, romaine, viking, etc. Elle figure souvent sur des sculptures et des peintures médiévales. En raison de sa simplicité, elle demeure prisée dans la musique moderne.
Les cordes verticales de la lyre, s’étirant parallèlement à la table d’harmonie, partagent la même longueur et créent un léger étalement. Celles-ci se pincent à vide, produisant ainsi un son distinct. Cet instrument à cordes ne comporte pas de manche qui s’étend à partir de sa caisse de résonance. En revanche, il possède deux bras disposés de chaque côté.
Il offre des possibilités infinies pour apprendre, explorer et apprécier la musique.
Le renom de la lyre associée à Apollon remonte à la Grèce antique. Elle accompagnait les chants et les danses. Selon le mythe grec d’Hermès, ce jeune dieu et messager des divinités, aurait créé cet instrument à partir d’une grande carapace de tortue. Il aurait percé cette dernière pour y attacher des roseaux d’où sortaient sept cordes en boyaux de brebis. L’ensemble était recouvert d’une peau de bœuf.
La lyre évoque la musique, la poésie lyrique et l’expression artistique en général. De plus, elle transcende différentes figures mythologiques. Son répertoire englobe des chansons d’amour, des hymnes festifs et des monodies tragiques. Hermès et Apollon, conducteur des Muses, sont souvent associés à cet instrument dans la mythologie grecque, tandis qu’Orphée est connu pour la maîtrise exceptionnelle de celui-ci.
La lyre était jouée soit en solo, soit accompagnée de chants ou de poèmes. Elle était utilisée à différentes occasions telles que les banquets officiels, les funérailles, les rituels religieux et les festivités privées autour d’un verre. Elle était également présente lors des concours musicaux organisés lors des fêtes des Karneia, des Panathénées et des Pythies.
À partir du Xᵉ siècle, dans de nombreuses œuvres artistiques médiévales, elle est généralement représentée de manière symbolique. Néanmoins, son utilisation persista en Europe du Nord jusqu’au XIVe siècle. En Afrique, son usage perdure encore de nos jours.
La lyre a connu une évolution remarquable. Au fil du temps, elle s’est intégrée dans diverses traditions musicales à travers le monde. En tant qu’instrument privilégié pour enrichir le chant, elle a donné son nom à différentes formes d’art. Ainsi, la poésie, les spectacles ou les théâtres lyriques marquent l’influence persistante de la lyre dans la création artistique. De nos jours, elle connaît une popularité croissante. Sa sonorité distinctive et sa polyvalence continuent de séduire les mélomanes à l’échelle mondiale, malgré ses racines anciennes. La lyre permet de découvrir les multiples diversités de styles de musique, notamment traditionnel, classique et folklorique. Elle est aussi présente dans le genre de musique fusion qui combine la musique traditionnelle, le jazz, le rock et la pop.
En France, cet instrument est perçu comme un symbole associé à la chanson et à la poésie. Il retentit sur le site de Terpandre et celui de la villa-musée Kérylos. Bien qu’il ne s’entende plus dans les orchestres modernes, son nom s’utilise dans d’autres domaines artistiques. Par exemple, il sert à désigner un genre d’opéra en particulier : le « drame lyrique ».
La lyre dispose de cordes agencées en parallèle aux deux montants. À l’inverse des touches du piano, sa corde la plus grave se situe sur le côté droit. La note s’obtient de deux manières, soit en pinçant la corde avec les doigts, soit en la frappant à l’aide d’un plectre.
Voici la liste des matériaux nécessaires pour confectionner cet instrument à cordes pincées :
Des outils, notamment du papier de verre, une perceuse, une scie et un tournevis s’avèrent également indispensables.
Le travail du bois constitue la prochaine étape. Il comprend la découpe, conforme au modèle, le façonnage et le ponçage. La conception de la lyre doit tenir compte de sa taille, du nombre de ses cordes et de sa forme (circulaire, rectangulaire et triangulaire).
La tâche suivante implique l’assemblage des pièces qui composent l’instrument. Voici les différentes phases :
Un chevalet bien tendu et des chevilles bien placées assurent un accord correct de la lyre. De la peinture ou l’incrustation d’éléments décoratifs, spécialement en cuivre ou en laiton, constitue la touche finale.
Le musicien maintient l’instrument entre le bras et la main gauche. Il pince les cordes avec les doigts de sa main droite.
Dans la technique utilisant les deux mains, le lyriste se sert de la main gauche pour les cordes graves et celle de droite pour les cordes aiguës.
Quand il joue assis, la lyre repose sur ses genoux et il marque la mesure en battant le pied. Lorsque le musicien se tient debout, celle-ci est appuyée contre sa poitrine.
Pour jouer de cet instrument à cordes pincées avec l’aide des partitions, la maîtrise de la lecture et de l’interprétation de sa notation musicale est essentielle. Voici quelques notions à connaître à cet effet :
Les notes de musique figurent sur la portée qui comprend cinq lignes horizontales. Les hauteurs sont déterminées par l’espace entre ces dernières, les notes les plus aiguës étant écrites plus haut.
Placées au début de la portée, les clés, notamment le sol et le fa pour la lyre, définissent la gamme de hauteurs utilisée dans la musique.
Les notes représentent la hauteur et la durée d’un son. Leur taille, leur forme et leur position sur la portée fournissent des indications précises sur ces caractéristiques.
Présente au début du morceau, la signature temporelle précise le nombre de temps dans une mesure et le type de note correspondant.
Une sonorité améliorée résulte d’une lyre bien configurée et correctement accordée. Le réglage précis de la hauteur des cordes impacte l’acoustique globale de l’instrument ainsi que le confort du musicien. En effet, une tension excessive ou insuffisante de ces dernières affecte la tonalité. Le positionnement approprié du chevalet influe sur la facilité de jeu.
Maintenir une lyre en bon état nécessite des soins appropriés :
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Avant d’apprendre à jouer de la lyre, le choix du modèle s’avère nécessaire. En effet, la taille, le matériau et le nombre de cordes doivent correspondre aux besoins et au niveau de compétence de l’apprenant.
La manière de tenir, de pincer et de gratter cet instrument à cordes constitue la technique de base à dominer. Grâce à des pratiques régulières et à une approche méthodique, la maîtrise de la lyre s’acquiert pas à pas. Jouer des mélodies simples et chercher à assimiler des techniques plus avancées permet d’évoluer rapidement. L’utilisation d’un métronome contribue à maintenir la cadence ainsi qu’à améliorer le tempo et le rythme.
Des cours dispensés par un professeur expérimenté aident à développer de nouvelles compétences. Les exercices, les conseils et les retours constructifs constituent des éléments clés pour se perfectionner.
Voici les critères à considérer lors de l’achat d’une lyre :
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