Les kashakas sont des percussions d’origine africaine appartenant à la famille des idiophones. Bien qu’ils aient une petite taille et une structure simple, ils offrent des combinaisons rythmiques diverses. Ces instruments sont aujourd’hui utilisés sur tous les continents.
Le kashaka est un instrument de percussion formé par deux petites boules creuses remplies de graines (originellement des haricots) ou de cailloux. Celles-ci sont reliées par une cordelette de 6 à 12 cm. Cette percussion est souvent vendue par paire afin de permettre aux musiciens de jouer des styles complexes. De nombreux pays produisent aujourd’hui des versions spécifiques, souvent en plastique. Aussi, elle a de nombreuses appellations : asalato, aslato, kobarani, kese kese, kess-kess, kass-kass, patika, kosika…
Le son du kashaka est semblable à celui des maracas. Les claquements de la sphère mobile offrent une authenticité à la percussion. Ces derniers permettent d’explorer une grande variété de rythmes. En général, l’une des deux boules est tenue entre les doigts du musicien, notamment dans sa paume. Il balance ensuite l’autre bout autour de la main, de manière rapide. Les joueurs arrivent à créer des polyrythmies avec deux kashakas.
La taille des maracas varie beaucoup. Elle est adaptée à celle des doigts du percussionniste de manière à ce qu’il jouisse d’un confort optimal. Avoir des sphères à la bonne taille facilite l’apprentissage et la production de sons complexes.
Le kashaka est originaire d’Afrique de l’Ouest où il est utilisé depuis des générations. Il accompagnait surtout les musiques et les danses traditionnelles. Sa provenance est partagée entre le Burkina Faso, le Sénégal et la Guinée. De nos jours, il est utilisé un peu partout dans le Monde, en Afrique comme sur d’autres continents.
L’utilisation varie beaucoup, d’un pays à un autre. Au Ghana, il est surtout joué par les enfants qui parcourent de longues distances à la marche. En revanche, au Mali, les kashakas sont souvent utilisés par les femmes, en vue d’accompagner des chants traditionnels. Dans d’autres ethnies, ils sont employés dans le cadre de différentes cérémonies cultuelles, notamment afin d’évoquer les esprits.
Il occupe une place particulière dans la culture musicale africaine. En associant les jeux des deux mains, le percussionniste arrive à créer des rythmes et des sonorités diverses. Les graines ou les cailloux contenus dans les boules tiennent lieu de charleston, de shaker ou de maracas. Les deux sphères qui s’entrechoquent donnent également un bruit exploitable, quel que soit le genre de musique joué.
Pour les percussionnistes, le kashaka présente divers avantages :
Les professionnels l’utilisent pour enseigner et démontrer des techniques particulières comme la polyrythmie.
Outre son intérêt sur le plan musical, le kashaka est aussi connu pour son effet bénéfique sur le corps et l’esprit. En effet, il améliore l’agilité, la précision et la coordination dans les mouvements. Il favorise également la synchronisation des hémisphères du cerveau. Les personnes qui l’utilisent régulièrement développent leur capacité à réaliser plusieurs tâches simultanément. Par ailleurs, cette percussion fait travailler les muscles du torse, des épaules, des bras et des mains.
Les kashakas sont également utilisés pour la méditation. Ils favorisent la relaxation et permettent d’atteindre un état de transe.
Le fonctionnement du kashaka se distingue par la manière dont il est utilisé et son mode de fabrication.
Afin de jouer de cet instrument, le musicien tient l’une des boules dans sa main. Ensuite, il fait tournoyer l’autre partie, de manière à ce qu’elle vienne frapper la première. Son mouvement est précis et rythmé. Il est également possible de lancer le kass-kass en l’air, tout en veillant à maintenir la même cadence. La manière dont les maracas sont frappées détermine les sons et les rythmes obtenus.
Afin de créer des sons de percussion plus complets, le musicien cherche à coordonner les mouvements des deux mains. Une fois les rythmes de base maîtrisés, il est plus facile d’explorer les nombreuses possibilités offertes par sa paire de kashaka.
De plus, grâce à sa petite taille, il est facile à transporter et discret. Il est utilisé par les musiciens qui jouent en solo et par les groupes. Aussi, il complète à la perfection les autres instruments de percussion comme le djembé et la batterie.
Dans sa forme artisanale, chaque boule qui compose l’instrument est fabriquée avec des fruits d’Oncoba spinosa, un arbuste épineux qui pousse en Afrique tropicale. Une fois secs, ceux-ci tombent naturellement de l’arbre. Les artisans les remplissent de cailloux ou de graines. Dans certaines parties de l’Afrique de l’Ouest, ces contenants sont remplacés par des petits coquillages. La cordelette qui les relie est souvent constituée de fils ou de cordes tressés.
Le fabricant réalise un trou sur chaque fruit afin d’ajouter les graines et de passer les cordelettes. Il prend soin de nouer leur extrémité avant de les mettre dans la cavité. Un petit bâton est inséré dans le fruit et collé sur sa paroi. Le reste de bâton qui dépasse est coupé.
Par ailleurs, il est aussi possible de créer deux trous sur chaque sphère. La cordelette passe à travers les deux extrémités de la boule. Sa fixation se fait avec des nœuds. Ce mode de fabrication a l’avantage d’offrir aux musiciens la possibilité de régler leur emplacement de manière à adapter l’instrument à la taille de leurs mains.
L’entretien du kashaka consiste surtout au nettoyage. Après chaque utilisation, il est conseillé d’utiliser un chiffon pour essuyer les boules rythmiques. Il est également recommandé de les ranger dans un étui en vue de les protéger des poussières.
Il est essentiel d’appliquer un peu d’huile sur les fruits. Cette opération permet d’éviter qu’ils ne se fendent. Il est possible d’utiliser de l’huile de lin, à la fois nourrissante et protectrice. Elle rend également la percussion plus agréable au jeu.
À l’instar des autres percussions, l’apprentissage du kashaka repose sur la pratique. La persévérance est indispensable afin de le maîtriser et d’explorer toutes les possibilités qu’il offre.
Divers contenus autour de cet instrument de percussion sont disponibles sur Internet. Il est possible de se renseigner et de s’inspirer grâce aux vidéos sur YouTube. Les tutoriels et les partages sur les sites spécialisés, les forums ainsi que les blogs sont également de précieux alliés.
Dans l’idéal, bénéficier de l’accompagnement d’un professeur de musique est la meilleure façon pour progresser. Cela permet d’apprendre dans les meilleures conditions. Il est possible de s’inscrire auprès d’une école spécialisée ou d’un conservatoire.
L’achat d’un kashaka est facile et sûr sur le site de France Minéraux. En effet, il propose un large choix d’instruments de percussion, dont les kashakas. Les acheteurs ont le choix entre plusieurs modèles, adaptés à toutes les exigences et à tous les budgets. De plus, toutes les informations nécessaires sont disponibles sur la plateforme.
Bien entendu, il est indispensable de considérer quelques critères pour avoir le kashaka idéal.
D’abord, il est conseillé de bien se renseigner sur les matériaux utilisés. Les éléments naturels sont souvent appréciés pour l’authenticité de leurs sons. Toutefois, le plastique est plus résistant et a ainsi une meilleure longévité.
Ensuite, l’acheteur est encouragé à tenir compte de la provenance des percussions. S’il tient à avoir un instrument de musique authentique, il peut se tourner vers les kashakas fabriqués en Afrique. Les artisans suivent des procédés de conception spécifiques, leur conférant des valeurs et des caractéristiques particulières.
Enfin, il est conseillé de faire quelques comparatifs afin de trouver le meilleur rapport qualité/prix.
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À l’écoute, disponible 7j/7
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