La cabasa est un instrument de percussion d’origine africaine. Elle est composée d’une structure cylindrique autour de laquelle est enroulée une série de petites billes. Jouable d’une seule main, des deux mains ou même des pieds, cet instrument génère une diversité de sons selon la manière dont il est manipulé. Il s’intègre principalement dans les genres musicaux des pays latino-américains et africains.
La cabasa est un instrument de percussion idiophone généralement fabriqué en bois ou en plastique. Il se présente sous la forme d’une structure cylindrique munie d’un long manche. La surface extérieure du cylindre est recouverte d’une feuille métallique texturée, entourée à son tour par une chaîne de petites billes en acier. Certains modèles possèdent des trous au sommet du cylindre.
En outre, il est possible de trouver des variantes conçues pour être jouées avec les pieds. Parmi elles figurent les « hi-hat cabasa » ou les « foot cabasa ».
La cabasa a été développée par Martin Cohen, un Américain renommé pour avoir fondé la société « Latin Percussion ». Cette entreprise l’a baptisée « afuche cabasa ». Dans les faits, cet idiophone représente une évolution du « shékéré ». Il s’agit d’un instrument de percussion originaire d’Afrique de l’Ouest. Il est fabriqué à partir de calebasses, des fruits qui sont travaillés avant d’être ornés de perles fixées tout autour à l’aide d’un filet.
La cabasa est principalement présente au Brésil et à Cuba. Des musiciens talentueux parviennent à produire des sons rythmiques précis grâce à des techniques de jeu spécifiques. D’ordinaire, elle est associée au jazz et à la bossa nova, un genre musical résultant de l’intersection entre le cool jazz et la samba. Cal Tjader, le regretté auteur-compositeur et musicien américain, l’a largement intégrée dans ses morceaux de latin jazz, de salsa et de mambo. Elle est aussi jouée dans de multiples pièces d’orchestre.
La cabasa émet un son quand les billes en acier tremblent en cadence sur la paroi du cylindre creux. Sa musique est à la fois perçante, vive et nette, rappelant parfois le bruit caractéristique d’un serpent à sonnette. Toutefois, son timbre peut varier selon la grosseur des billes, le diamètre du cylindre ainsi que le nombre et le poids des chaînes.
Les cabasas compactes génèrent des tonalités plus aiguës avec des volumes plus doux. Celles de taille classique offrent un son généralement brillant, tandis que les plus imposantes produisent des volumes plus prononcés et des tonalités plus riches. Par ailleurs, la présence de rebords saillants sur les pourtours du cylindre tend à adoucir les vibrations.
Les modèles destinés à être manipulés avec les pieds requièrent d’être attachés à une pédale de batterie, qu’elle soit personnalisée ou standard, pour pouvoir être utilisés. Ils octroient la possibilité de maintenir un rythme constant tout en laissant les mains libres de jouer à d’autres instruments. Le seul inconvénient est que la diversité des techniques de jeu se retrouve considérablement réduite.
Les mélomanes trouveront aisément le tempo désiré en utilisant la cabasa. Les musiciens les plus expérimentés vont jusqu’à jouer simultanément deux cabasas. Doté d’une large gamme sonore, cet instrument offre en effet une variété de techniques de manipulation. Vous pouvez le tapoter du bout de la main, le tournoyer, le caresser ou le secouer. Il est même possible de le frotter avec le battant d’un triangle si vous en avez un à votre disposition.
Les principes de base impliquent de saisir le manche de la cabasa avec votre main dominante. Puis, en usant de votre poignet, vous pouvez l’agiter et la faire pivoter d’avant en arrière. Utilisez ensuite votre autre main pour expérimenter divers effets rythmiques. Par exemple, vous pouvez ajouter des accents en secouant l’instrument et en le frappant avec le creux de votre main. Variez le tempo en tapant un temps sur deux, un temps sur quatre, et ainsi de suite.
La cabasa ne nécessite aucun réglage spécifique pour obtenir une tonalité différente. Le son qu’elle produit dépend de sa structure (sa taille, la présence de trous sur le haut du cylindre, etc.) ainsi que de la manière dont elle est jouée. Côté entretien, il suffit de la nettoyer de temps en temps avec un chiffon pour éviter qu’elle ne se salisse. À noter que même si elle est assez solide, les chocs violents pourraient tout de même la casser. Soyez alors attentif lors de sa manipulation.
Bien que jouer de la cabasa soit relativement facile, maîtriser cet instrument demande une précision rythmique, surtout dans le but de l’harmoniser avec d’autres sons. Pour ceux qui préfèrent l’autodidactisme, une multitude de tutoriels vidéo sont disponibles en ligne, notamment sur des plateformes comme YouTube. Ces contenus offrent souvent des explications détaillées et permettent de perfectionner le savoir-faire de chacun. Pour ceux qui veulent bénéficier d’un enseignement complet, le mieux est de s’inscrire à des cours de musique dédiés à cet idiophone.
La cabasa est commercialisée dans les magasins spécialisés et sur diverses plateformes en ligne. Néanmoins, il est essentiel de rester vigilant face aux arnaques et aux produits de qualité médiocre qui peuvent être disponibles sur le Web. Afin d’éviter tout désagrément, privilégiez des points de vente fiables tels que France Minéraux.
Comme évoqué précédemment, la structure de la cabasa a une influence sur les sonorités émises. Choisissez ainsi celle qui correspond le mieux à vos besoins et préférences. Les modèles de petite taille sont généralement conçus pour les enfants, alors que les plus grands sont parfaits si vous appréciez des tonalités plus riches.
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