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Nombre d’Or

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CaractĂ©ristiques du nombre d’or

  • Le nombre d’or, Ă©galement connu sous le nom de ratio d’or, est un concept mathĂ©matique qui se rĂ©fĂšre Ă  un nombre irrationnel, approximativement Ă©gal Ă  1,618.
  • Il est dĂ©rivĂ© de la suite de Fibonacci, une sĂ©rie de nombres oĂč chaque nombre suivant est la somme des deux nombres prĂ©cĂ©dents.
  • Le ratio entre les deux parties est Ă©gal Ă  1,618. Il peut ĂȘtre utilisĂ© pour crĂ©er un rectangle d’or ayant un rapport de 1,618 entre la longueur et la largeur.

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Le nombre d’or, son origine, sa reprĂ©sentation, ses significations, ses symboles en gĂ©omĂ©trie sacrĂ©e et ses bienfaits

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Qu’est-ce que le nombre d’or ?

Le nombre d’or est une proportion dĂ©finie comme le rapport unique entre deux longueurs a et b, oĂč le rapport de la somme des deux longueurs (a + b) Ă  la plus grande (a) est Ă©gal au rapport de la plus grande (a) Ă  la plus petite (b). Cela s’Ă©crit comme a/b = (a + b)/a = φ. Il est souvent dĂ©signĂ© par la lettre φ ou phi et est liĂ© Ă  l’angle d’or. C’est un nombre irrationnel qui est la solution positive unique de l’Ă©quation φÂČ = φ + 1 et a une valeur approximative de 1,618.

Le nombre d’or est utilisĂ© pour construire un pentagone rĂ©gulier. Il est liĂ© Ă  la suite de Fibonacci et au corps quadratique ℚ(√5) par ses propriĂ©tĂ©s algĂ©briques. Il est Ă©galement prĂ©sent dans la nature, comme dans certains phyllotaxies et le pavage de Penrose de quasi-cristaux. Il est utilisĂ© dans certaines Ɠuvres et monuments, tels que l’architecture de Le Corbusier, la musique de Xenakis et la peinture de DalĂ­. L’histoire de cette proportion remonte Ă  l’AntiquitĂ©, mais sa premiĂšre mention connue est dans les ÉlĂ©ments d’Euclide. Au Moyen Âge, Luca Pacioli, un moine italien, a mis en avant cette proportion dans un manuel de mathĂ©matique et l’a appelĂ©e « proportion divine ». Au cours des XIXe et XXe siĂšcles, elle a acquis une dimension esthĂ©tique, donnant naissance aux termes « section dorĂ©e » et « nombre d’or« .

Le nombre d’or est considĂ©rĂ© comme une thĂ©orie esthĂ©tique et est justifiĂ© par des arguments mystiques. Il est prĂ©sentĂ© comme une clĂ© importante pour comprendre les structures du monde physique, en particulier pour les critĂšres de beautĂ© et d’harmonie. Il est prĂ©tendu qu’il est prĂ©sent dans les sciences de la nature et de la vie, comme les proportions du corps humain, et dans les arts tels que la peinture, l’architecture ou la musique. Certains artistes, comme le compositeur Xenakis ou le poĂšte Paul ValĂ©ry, ont adhĂ©rĂ© Ă  une partie de cette vision, soutenue par des livres populaires. Cependant, la science a infirmĂ© ces thĂ©ories car elles reposent sur des gĂ©nĂ©ralisations abusives et des hypothĂšses inexactes, notamment dans les domaines de la mĂ©decine, l’archĂ©ologie, les sciences de la nature et de la vie.

Proportion du nombre d’or

Le nombre d’or est une proportion gĂ©omĂ©trique dĂ©finie par le rapport entre deux longueurs a et b, oĂč le rapport de (a + b) sur a est Ă©gal au rapport de a sur b, ou a/b = (a + b)/a. Il peut ĂȘtre reprĂ©sentĂ© graphiquement en utilisant les propriĂ©tĂ©s des triangles similaires. Euclide l’a appelĂ© « extrĂȘme et moyenne raison » et cela signifie que la droite est coupĂ©e en proportion d’or quand la droite entiĂšre est au plus grand segment comme le plus grand segment est au plus petit. Le rapport a/b est indĂ©pendant des valeurs de a et b, si ces deux nombres sont en proportion d’extrĂȘme et de moyenne raison. Le nombre d’or est notĂ© φ et sa valeur approximative est 1,6180339887. Il est Ă©galement dĂ©fini comme la solution positive unique de l’Ă©quation xÂČ – x – 1 = 0. Les puissances de φ, quel que soit leur exposant, peuvent ĂȘtre Ă©crites sous la forme φn = an + bnφ, oĂč an et bn sont des entiers relatifs qui suivent une suite particuliĂšre.

Rectangle et spirale du nombre d’or

Il est possible de dessiner une proportion d’extrĂȘme et de moyenne raison Ă  l’aide d’une rĂšgle et d’un compas. La mĂ©thode consiste Ă  dessiner un cercle de rayon 1, puis un segment perpendiculaire de longueur 1/2, et enfin un cercle de rayon 1/2. Le segment reliant les deux centres des cercles est de longueur φ. Cela permet de construire un « rectangle d’or », c’est-Ă -dire un rectangle dont la longueur et la largeur sont en proportion d’extrĂȘme et de moyenne raison. Il est Ă©galement possible de dessiner un rectangle d’or en utilisant un carrĂ© de cĂŽtĂ© b, en traçant un cercle passant par les deux sommets opposĂ©s, et en prenant l’intersection avec la droite prolongĂ©e comme base. En mettant cĂŽte Ă  cĂŽte deux rectangles identiques, un en format paysage et l’autre en format portrait, on peut dessiner les contours d’un nouveau rectangle. En retirant un carrĂ© de cĂŽtĂ© b d’un rectangle d’or, il reste un rectangle de longueur b et de largeur a-b, qui est Ă©galement d’or. Il est possible de rĂ©pĂ©ter ce processus indĂ©finiment, en dessinant un quart de cercle sur chaque carrĂ© pour obtenir une spirale d’or, dont l’Ă©quation polaire est: r(Ξ) = r φ^(2Ξ/π).

Le nombre d’or est une proportion dĂ©finie initialement en gĂ©omĂ©trie comme le rapport unique entre deux longueurs a et b, tel que le rapport de la somme des deux longueurs sur la plus grande soit Ă©gal Ă  celui de la plus grande sur la plus petite. Il est liĂ© Ă  l’angle d’or, Ă  la suite de Fibonacci et au corps quadratique ℚ(√5) et est utilisĂ© dans des constructions comme le pentagone rĂ©gulier. Il est Ă©galement observĂ© dans la nature et dans certaines Ɠuvres et monuments artistiques. Il est souvent utilisĂ© en tant que thĂ©orie esthĂ©tique pour comprendre les structures du monde physique, en particulier en termes de beautĂ© et d’harmonie. Il est possible de construire un rectangle d’or en utilisant une rĂšgle et un compas, ou en utilisant une spirale logarithmique appelĂ©e spirale d’or. Il peut Ă©galement ĂȘtre utilisĂ© pour dessiner des figures comme l’Ɠuf d’or.

Le nombre d’or, le pentagone et le pentagramme

Le pentagone rĂ©gulier peut ĂȘtre construit en utilisant la proportion d’or. Cela consiste Ă  tracer un cercle de rayon a, puis Ă  trouver un nombre b plus petit que a qui est en proportion d’or avec a. En ensuite en utilisant ces deux valeurs pour tracer deux cercles supplĂ©mentaires de rayons a+b et b, les points d’intersection de ces cercles avec le cercle principal dĂ©finissent les cinq points d’un pentagone. La figure formĂ©e par les diagonales de ce pentagone, appelĂ©e pentagramme, contient Ă©galement des proportions d’extrĂȘmes et moyennes raisons. Ces proportions peuvent ĂȘtre exprimĂ©es Ă  l’aide de triangles isocĂšles en proportion d’or, appelĂ©s triangles d’or, qui peuvent ĂȘtre utilisĂ©s pour paver un plan euclidien de maniĂšre non pĂ©riodique dans un pavage de Penrose.

L’origine du nombre d’or

Le nombre d’or dans l’antiquitĂ©

L’histoire du nombre d’or est un sujet qui suscite des dĂ©bats parmi les historiens. Certains considĂšrent que c’est lorsque cette valeur a fait l’objet d’une Ă©tude spĂ©cifique qu’elle a commencĂ© Ă  ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme telle. D’autres affirment qu’il suffit qu’une figure gĂ©omĂ©trique contenant au moins une proportion calculĂ©e Ă  l’aide du nombre d’or existe pour qu’on puisse parler de son origine. Il est difficile de dĂ©terminer avec certitude l’origine du nombre d’or en raison de l’absence de documents d’Ă©poque. Certaines hypothĂšses avancent que les Pythagoriciens connaissaient dĂ©jĂ  ce nombre et l’utilisaient pour construire des figures gĂ©omĂ©triques rĂ©guliĂšres.

L’histoire du nombre d’or est ancienne mais il n’y a pas de preuve certaine de son origine. Certains historiens pensent qu’il est liĂ© Ă  l’Ă©tude spĂ©cifique de cette valeur, d’autres croient qu’il est liĂ© Ă  une figure gĂ©omĂ©trique qui contient au moins une proportion calculĂ©e Ă  l’aide du nombre d’or. Les Pythagoriciens ont probablement jouĂ© un rĂŽle important dans la dĂ©couverte du nombre d’or, car ils connaissaient dĂ©jĂ  une construction du pentagone Ă  l’aide de triangles isocĂšles.

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L’approche arithmĂ©tique du nombre d’or a Ă©tĂ© initialement bloquĂ©e par le prĂ©jugĂ© pythagoricien qui voulait que tout nombre soit rationnel. Les premiĂšres preuves de son caractĂšre irrationnel ont probablement Ă©tĂ© dĂ©couvertes au VIe siĂšcle av. J.-C. et les mathĂ©maticiens grecs ont dĂ©couvert des algorithmes pour en approximer la valeur. Plus tard, HĂ©ron d’Alexandrie a poussĂ© cette dĂ©marche plus loin en utilisant les tables trigonomĂ©triques de PtolĂ©mĂ©e.

Le texte dĂ©crit comment le nombre d’or, une proportion gĂ©omĂ©trique, a Ă©tĂ© dĂ©fini par Euclide dans son livre « Les ÉlĂ©ments » et comment il est liĂ© aux problĂšmes gĂ©omĂ©triques dĂ©jĂ  rĂ©solus par les Pythagoriciens. Il est Ă©galement mentionnĂ© que Platon aurait peut-ĂȘtre Ă©tudiĂ© le nombre d’or en tant que sujet en soi. Certains historiens croient que l’histoire du nombre d’or a commencĂ© lorsque cette valeur a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©e de maniĂšre spĂ©cifique, tandis que d’autres pensent qu’il suffit de dĂ©terminer une figure gĂ©omĂ©trique contenant au moins une proportion calculĂ©e Ă  l’aide du nombre d’or.

Le nombre d’or au Moyen-ñge

Les mathĂ©matiques arabes ont apportĂ© une nouvelle perspective sur le nombre d’or en mettant en avant ses propriĂ©tĂ©s mathĂ©matiques dans des Ă©quations du second degrĂ©, plutĂŽt que ses propriĂ©tĂ©s gĂ©omĂ©triques. Les mathĂ©maticiens comme Al-Khawarizmi et Abu Kamil ont proposĂ© des problĂšmes liĂ©s Ă  la division de longueurs en utilisant le nombre d’or, mais n’ont pas explicitement fait le lien avec la proportion d’extrĂȘme et moyenne raison. Leonardo Pisano, connu sous le nom de Fibonacci, a introduit ces Ă©quations en Europe, en montrant clairement la relation entre ces nombres et la proportion d’Euclide. Cependant, il n’a pas fait le lien avec le nombre d’or. Enfin, en 1260, Campanus a dĂ©montrĂ© l’irrationalitĂ© de ce nombre Ă  travers une descente infinie qui peut ĂȘtre visualisĂ©e dans la spirale d’or.

Le nombre d’or à la Renaissance

Le nombre d’or est considĂ©rĂ© comme ayant une origine ancienne par les historiens, mais l’absence de documents concrets empĂȘche une connaissance certaine de ses origines. Il a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ© par les Pythagoriciens pour sa relation avec le pentagone, l’icosaĂšdre et le dodĂ©caĂšdre rĂ©gulier. Les mathĂ©matiques arabes ont apportĂ© une perspective diffĂ©rente sur ce nombre en le considĂ©rant comme une solution d’Ă©quations du second degrĂ©. Luca Pacioli, Ă  la fin du xve siĂšcle, a Ă©crit un livre intitulĂ© La divine proportion, dans lequel il a traitĂ© le nombre d’or en se concentrant sur ses propriĂ©tĂ©s mystiques plutĂŽt que mathĂ©matiques.

Le livre de Luca Pacioli intitulĂ© « La divine proportion » met en avant l’aspect mystique du nombre d’or plutĂŽt que ses propriĂ©tĂ©s mathĂ©matiques. Il prĂ©sente l’incommensurabilitĂ© de ce nombre comme Ă©tant similaire Ă  celle de Dieu, qui ne peut ĂȘtre dĂ©fini ou compris par les mots. Pacioli encourage les amateurs de philosophie, de perspective, de peinture, de sculpture, d’architecture, de musique et d’autres disciplines mathĂ©matiques Ă  Ă©tudier cette proportion secrĂšte et admirable. Cependant, il ne dĂ©taille pas comment cette proportion s’applique dans les domaines pratiques, et se concentre sur les proportions de Vitruve, qui correspondent Ă  des fractions d’entiers, choisies pour ressembler au corps humain. Les architectes de la Renaissance n’ont pas utilisĂ© cette proportion dans leurs constructions.

Les mathĂ©maticiens de l’Ă©poque ont Ă©tudiĂ© la relation entre le nombre d’or et les Ă©quations polynomiales. Gerolamo Cardano et RaphaĂ«l Bombelli ont montrĂ© comment calculer le nombre d’or Ă  l’aide d’Ă©quations de second degrĂ©. Une note manuscrite datant du dĂ©but du xvie siĂšcle a rĂ©vĂ©lĂ© la connaissance de la relation entre la suite de Fibonacci et le nombre d’or. Ce rĂ©sultat a Ă©tĂ© plus tard redĂ©couvert par Johannes Kepler et Albert Girard. Kepler Ă©tait fascinĂ© par le nombre d’or qu’il considĂ©rait comme l’un des deux grands trĂ©sors de la gĂ©omĂ©trie, l’autre Ă©tant le thĂ©orĂšme de Pythagore.

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Le nombre d’or au 19ùme siùcle

Au XVIIIĂšme siĂšcle, le nombre d’or et les polyĂšdres rĂ©guliers sont considĂ©rĂ©s comme une branche inutile de la gĂ©omĂ©trie. Cependant, au XIXĂšme siĂšcle, Jacques Binet dĂ©montre une formule liĂ©e au nombre d’or et Ă  la suite de Fibonacci. Les travaux se concentrent ensuite sur cette suite, avec des propriĂ©tĂ©s subtiles dĂ©couvertes par Édouard Lucas. Les thĂ©ories liĂ©es Ă  l’utilisation du nombre d’or dans le ParthĂ©non sont polĂ©miques et nĂ©cessitent des conventions spĂ©cifiques. Les termes « section dorĂ©e » et « nombre d’or » apparaissent dans une réédition d’un livre de mathĂ©matiques Ă©lĂ©mentaires Ă©crite par Martin Ohm entre 1826 et 1835, mais l’origine de ces termes reste inconnue.

Au milieu du XIXe siĂšcle, l’intĂ©rĂȘt pour le nombre d’or est relancĂ© par les travaux du philosophe allemand Adolf Zeising. Il considĂšre le nombre d’or comme une clĂ© pour comprendre de nombreux domaines, tels que l’architecture, la peinture, la musique, la biologie et l’anatomie. Il publie Ă©galement un article sur le pentagramme, qu’il considĂšre comme la manifestation la plus Ă©vidente de cette proportion. Cependant, malgrĂ© une approche scientifique douteuse, sa thĂ©orie a un franc succĂšs. En France, les dimensions des bĂątiments cĂ©lĂšbres comme le Louvre et l’Arc de triomphe sont mesurĂ©es avec prĂ©cision et Charles Henry, un Ă©rudit français, associe le nombre d’or Ă  une thĂ©orie de la couleur et des lignes, influençant les peintres comme Seurat et Pissarro. Cependant, il finit par abandonner dĂ©finitivement l’idĂ©e de quantifier la beautĂ© en 1895.

Le nombre d’or au 20ùme siùcle

Au cours de la premiĂšre moitiĂ© du XXe siĂšcle, l’intĂ©rĂȘt pour le nombre d’or ne cesse de croĂźtre. Le prince roumain Matila Ghyka en devient un fervent dĂ©fenseur, reprenant les thĂšses de ses prĂ©dĂ©cesseurs et les gĂ©nĂ©ralisant Ă  l’architecture et Ă  d’autres domaines. Il soutient que le nombre d’or est une clĂ© pour comprendre de nombreux aspects de la nature, tels que les coquillages et les plantes. Ghyka se rĂ©fĂšre Ă©galement Ă  la philosophie pythagoricienne pour expliquer l’absence de traces Ă©crites sur le nombre d’or dans les textes anciens, en suggĂ©rant que cela pourrait ĂȘtre dĂ» au culte du secret. Ces idĂ©es sont reprises par les mouvements de pensĂ©e Ă©sotĂ©riques, qui considĂšrent le nombre d’or comme une preuve de l’existence d’une connaissance occulte perdue.

Au milieu du XXe siĂšcle, l’intĂ©rĂȘt pour le nombre d’or a augmentĂ© grĂące aux travaux du philosophe allemand Adolf Zeising. Il considĂ©rait le nombre d’or comme une clĂ© pour comprendre de nombreux domaines, tels que l’architecture, la peinture et la musique. MalgrĂ© une approche scientifique douteuse, sa thĂ©orie a connu un grand succĂšs. Cependant, certains ont utilisĂ© le nombre d’or pour justifier des idĂ©es extrĂȘmes de supĂ©rioritĂ© raciale, encore prĂ©sentes aujourd’hui. Certains artistes et intellectuels ont Ă©galement Ă©prouvĂ© une fascination pour le nombre d’or, utilisant ses propriĂ©tĂ©s mathĂ©matiques pour leurs Ɠuvres.

Le peintre Salvador DalĂ­ fait rĂ©fĂ©rence au nombre d’or et Ă  sa mythologie dans sa peinture, par exemple dans un tableau intitulĂ© « Le Sacrement de la derniĂšre CĂšne. Cependant, en termes mathĂ©matiques, l’intĂ©rĂȘt pour le nombre d’or a diminuĂ© au cours des annĂ©es, sauf dans la revue Fibonacci Quarterly. Cependant, le nombre d’or reste une clĂ© pour comprendre certains sujets scientifiques, comme la question de la phyllotaxie, liĂ©e Ă  la spirale que l’on trouve dans certains vĂ©gĂ©taux. Cette question a suscitĂ© de nombreux dĂ©bats au cours des siĂšcles prĂ©cĂ©dents, avec des avis divergents, mais finalement confirmĂ© par des expĂ©riences menĂ©es par des scientifiques comme Alan Turing et StĂ©phane Douady et Yves Couder. En rĂ©sumĂ©, la prĂ©sence du nombre d’or dans le monde vĂ©gĂ©tal ne semble ni fortuite ni subjective.

ReprĂ©sentation du nombre d’or dans l’architecture, dans l’art et dans la peinture

Le nombre d’or par Phidias

Phidias, en collaboration avec Ictinos et CallicratĂšs, est le crĂ©ateur et le responsable de la construction du ParthĂ©non, un temple dĂ©diĂ© Ă  AthĂ©na construit entre 447 et 432 avant JC sur l’Acropole d’AthĂšnes. Il est architecte, sculpteur et peintre. Le temple est encadrĂ© dans un rectangle d’or et les proportions de ses dimensions correspondent Ă  celles du nombre d’or. Il est Ă  noter que de nombreux dĂ©tails ou lignes du ParthĂ©non coĂŻncident avec les sections d’or ou les points d’or du rectangle, cependant il n’y a pas de preuve que le nombre d’or a Ă©tĂ© utilisĂ© pour sa construction.

Le nombre d’or par LĂ©onard de Vinci

L’artiste a intĂ©grĂ© les mathĂ©matiques dans l’art, notamment en utilisant le fameux « Homme de Vitruve » comme exemple. Ce dernier, en cĂ©lĂ©brant la perfection du corps humain, rĂ©vĂšle sa correspondance avec le nombre d’or. Cette proportion divine se retrouve Ă©galement dans des phĂ©nomĂšnes naturels tels que les mouvements des vagues, les courbes des troncs d’arbres, ou encore le nombre de pĂ©tales des marguerites. Cela a conduit Leonardo da Vinci, gĂ©nial artiste, Ă  se demander si l’ĂȘtre humain n’Ă©tait pas finalement la crĂ©ation divine la plus complexe et la plus aboutie. Certains y verraient mĂȘme un signe de l’instrument de Dieu.

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Le nombre d’or par Le Corbusier

Le cĂ©lĂšbre architecte Le Corbusier, de son vrai nom Charles-Édouard Jeanneret-Gris, a utilisĂ© le nombre d’or dans ses projets, allant de l’United Nations Building (ONU) Ă  New York Ă  la CitĂ© radieuse de Marseille. Il a Ă©galement dĂ©veloppĂ© le Modulor, un systĂšme de proportions basĂ© sur les dimensions du corps humain, utilisĂ© en architecture. Ce systĂšme permet d’amĂ©liorer l’harmonie des constructions d’habitations et accĂ©lĂšre les processus de construction. Si vous souhaitez en savoir plus sur le Modulor, je vous invite Ă  consulter l’article « Le Cordubiser – Le Modulor » sur le site Index Grafik.

Le nombre d’or par Dali

La peinture Ă  l’huile « Le Sacrement de la derniĂšre cĂšne » rĂ©alisĂ©e par Dali en 1955 mesure 270 cm x 168,3 cm. Les proportions de ce tableau correspondent au nombre d’or. Il est Ă©galement possible de remarquer un dodĂ©caĂšdre monumental prĂ©sent dans la scĂšne sacrĂ©e.

ReprĂ©sentation du nombre d’or dans la nature

En étudiant comment les feuilles sont disposées sur les tiges des plantes, ainsi que la disposition des fruits et des fleurs (phyllotaxie en botanique), les botanistes ont découvert que la suite de Fibonacci se retrouve dans la structure de certains végétaux.

Il a Ă©tĂ© dĂ©couvert que les vĂ©gĂ©taux Ă  structures spiralĂ©es ou hĂ©licoĂŻdales ont une feuille par nƓud et que le nombre de feuilles sur chaque plan horizontal correspond aux nombres de la suite de Fibonacci. Les botanistes ont Ă©galement remarquĂ© que les feuilles s’Ă©cartent Ă  un angle constant, appelĂ© angle de divergence. Cet angle tend vers le nombre d’or pour ces vĂ©gĂ©taux. Cela permet de rĂ©duire les ombres et d’augmenter la lumiĂšre et l’espace pour la croissance de chaque feuille.

Il est possible de remarquer que d’autres vĂ©gĂ©taux prĂ©sentent des spirales formĂ©es par les Ă©cailles d’une pomme de pin, les graines d’un tournesol ou les aiguilles d’un cactus ou les « florettes » pyramidales du chou romanesco. Ces spirales sont comptĂ©es avec des nombres qui font partie de la suite de Fibonacci. Par exemple, la pomme de pin est constituĂ©e de 8 spirales dans un sens et de 13 spirales dans l’autre sens. Les nombres de Fibonacci sont Ă©galement prĂ©sents dans la disposition des rameaux sur le pĂ©doncule d’une plante, comme les pommiers, les poiriers et les chĂȘnes.

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Symboles du nombre d’or

La nature est un grand mystĂšre protĂ©gĂ© par ses gardiens contre ceux qui pourraient l’utiliser de maniĂšre irrespectueuse. Les Ă©lĂ©ments de cette tradition sacrĂ©e sont rĂ©vĂ©lĂ©s aux ĂȘtres humains respectueux et vertueux qui ont ouvert leur vision et leur ouĂŻe. Pour comprendre cette sagesse, il est nĂ©cessaire de faire preuve d’ouverture, de sensibilitĂ©, d’enthousiasme, de bienveillance, de gratitude et d’un dĂ©sir ardent d’humilitĂ© pour comprendre la signification profonde des merveilles de la nature qui nous entourent chaque jour.

Il est triste de constater que de nombreuses personnes traversent la vie de maniĂšre passive et engourdie, ne voyant pas la vĂ©ritable beautĂ© du monde, n’entendant pas les vrais sons harmoniques de l’univers. Ils restent insensibles Ă  l’ordre exquis de la nature qui se dĂ©ploie devant eux. La comprĂ©hension du nombre d’or, le grand secret de la nature, est essentielle pour notre parcours en tant qu’ĂȘtres humains non initiĂ©s, prisonniers de notre propre ĂȘtre, afin de nous libĂ©rer et de nous reconnecter Ă  la mĂšre nature et d’Ă©couter les vibrations et les besoins de notre Ăąme.

Le Nombre d’Or est considĂ©rĂ© comme la GĂ©omĂ©trie SacrĂ©e, qui explique comment les choses sont agencĂ©es dans la nature, des coquillages aux corps humains. Il est Ă  la fois complexe et fascinant. Les fondements de cette gĂ©omĂ©trie naturelle peuvent ĂȘtre compris grĂące Ă  des explications mathĂ©matiques. Depuis la culture Ă©gyptienne, babylonienne, indienne ou chinoise, l’Ă©tude secrĂšte des nombres, de l’harmonie, de la gĂ©omĂ©trie et de la cosmologie remonte Ă  la nuit des temps.

Le nombre d’or en spiritualitĂ©

Le Nombre d’Or est considĂ©rĂ© comme divin et spirituel. La conscience est l’un des grands mystĂšres de l’humanitĂ©. Elle peut Ă©merger Ă  travers une rĂ©sonance avec l’ensemble divin et les parties de la nature, harmonisĂ©e de maniĂšre exquise par les propriĂ©tĂ©s fractales uniques du Nombre d’Or, permettant des Ă©tats de conscience plus inclusifs. Il est possible que la conscience Ă©merge Ă  travers la mĂ©canique quantique des microtubules (bases structurelles et mobiles des cellules) et que la conscience rĂ©side dans la gĂ©omĂ©trie mĂȘme, dans les proportions d’Or de l’ADN qui montre une rĂ©sonance avec Phi. C’est ainsi que les chamans en Ă©tat de conscience sacramentale peuvent voir des joyaux gĂ©omĂ©triques prĂšs de la gueule des serpents.

Selon Bouddha, le corps est un Ɠil, et en utilisant les propriĂ©tĂ©s fractales du Nombre d’Or, il est possible de ressentir une identification consciente avec la conscience de l’univers. Le Nombre d’Or est considĂ©rĂ© comme un outil spirituel qui ajoute une dimension spirituelle Ă  toutes choses, et invite Ă  explorer les mystĂšres et la connaissance. Il est considĂ©rĂ© comme la Pierre Philosophale, offrant une vision et une comprĂ©hension inĂ©dites. PrĂ©sent dans tous les aspects de l’univers, de l’infiniment petit Ă  l’infiniment grand, il unifie les parties et l’ensemble dans une symphonie harmonieuse de forme.

Le nombre d’or ou la sagesse

Le Nombre d’Or est un Ă©lĂ©ment clĂ© de notre existence, il nous permet de ressentir les Ă©tapes de plus en plus importantes de l’auto-identification et de la rĂ©alisation de notre unitĂ©. Il est crucial pour l’humanitĂ© de se reconnecter Ă  ce code fondamental de la nature et de s’y aligner, amĂ©liorant notre monde et nos relations Ă  travers les standards de l’excellence et des arrangements harmonieux. Comme la nature le fait naturellement, notre but est de transformer notre monde pour qu’il devienne cet Ă©tat divin de beautĂ© et de paix symbiotique qu’il devrait ĂȘtre.


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