Par un réseau naturellement structuré par des sphères de silice, la couleur et la forme de l’opale sont ainsi définies, assurant une diffraction de la lumière par rapport à ces composés internes. Ce sont les sphères de silice, qui jouent un rôle véritablement primordial, pour avoir de petits éclats lumineux discrets, ou au contraire une variété de lumière des plus agréables. Même s’il existe certaines exceptions concernant la pierre, elle se forme généralement dans un milieu sédimentaire, à proximité d’une activité volcanique. C’est le cas pour la région du Mexique, mais également pour la région de l’Australie, elle résulte finalement d’une altération secondaire, à partir de la dissolution d’éléments chimiques qui vont être centralisés à l’intérieur. Cela signifie en d’autres termes que l’opale est le résultat d’une soupe séchée, dans laquelle se sont mélangés différents composés chimiques, liés à l’activité volcanique ou sédimentaire.
Pour que la formation de la pierre opale de feu puisse fonctionner, il est nécessaire que certains critères soient bien évidemment pris en compte et respectés, comme la présence de porosités, une altération continue de la roche par l’eau, une couche imperméable qui va permettre à l’eau de ne pas s’échapper de la roche, ainsi qu’un assèchement progressif, composé d’un mélange de silice et d’eau. Une fois que ces différentes substances sont présentes, la chaleur va être absolument primordiale, dans ce processus de formation, un premier refroidissement à 170° grâce à la présence d’une activité volcanique, ou un refroidissement autour de 45°, à proximité des mouvements tectoniques des plaques, assurant la formation cette fois-ci des opales australiennes.
Exploitation minière des opales de feu au Mexique
L’extraction de l’opale noble se déroule de la même manière que l’extraction de n’importe quelle opale commune. Il faut que celle-ci soit libérée de la gangue de la roche, soit par une extraction à l’aide d’outils sophistiqués risquant d’abîmer la pierre, soit en effectuant une extraction manuelle. Dans certains cas, la technique utilisée consiste à utiliser de la dynamite, afin de concasser un maximum de roche, puis de partir à la recherche des différents éclats lumineux, de manière manuelle. Celui-ci représente une alternative fonctionnelle, mais un véritable travail de fourmi pour trouver la bonne pierre opale de feu pour celui qui doit s’atteler à ce travail. Pour le moment, le Mexique reste le deuxième plus gros producteur de la pierre, juste derrière l’Australie, capable d’utiliser des techniques plus modernes.
Différentes recherches archéologiques ont permis de mettre en évidence certains écrits dans des livres ou des tomes, permettant de mieux comprendre les différents moyens employés dans les civilisations plus antiques, pour extraire la pierre.