Le houx : son étymologie, son origine, sa description, ses variétés, son habitat et sa culture, ses vertus, ses indications et contre-indications en phytothérapie.

En France, cette plante couvre de vastes territoires. Elle est particulièrement présente au sein de la forêt Stella et de celle de Valbonne. On la retrouve aussi dans le massif du Caroux et celui de la Sainte-Baume.

Description du houx

Port et tiges

Le houx est un arbuste dont la longueur est généralement comprise entre 5 et 10 m. Pour certaines espèces, la hauteur peut aller jusqu’à 25 m, pour une largeur de 8 m.

Il s’agit d’une plante à port buissonneux. En d’autres termes, elle présente des ramifications à la fois denses et irrégulières, donnant à l’ensemble une allure arrondie ou conique.

La couleur et la texture de l’écorce varient en fonction de l’âge de l’arbre. Ainsi, chez un jeune pied, elle est jaune verdâtre et lisse. À mesure que le temps avance, la teinte passera de marron avec des nuances de vert clair à gris jaunâtre, puis noir. Au toucher, la présence de fines crevasses est constatée.

Le houx a un rythme de développement lent. En termes de longévité, cet arbre peut vivre jusqu’à plus de trois siècles.

Feuilles

Le houx est une plante hétérophylle. Ses feuilles se présentent donc sous différentes formes. Elles sont ovales, mais leurs bords sont parfois ondulés et épineux, ou lisses et entiers. Elles sont disposées chacune d’une part et d’autre de la tige, et sont soutenues par un petit pétiole faisant entre 10 à 15 mm de longueur.

Les feuilles du houx sont persistantes et sont de couleur vert foncé luisant.

Fleurs

Le houx est une plante majoritairement dioïque. Autrement dit, les espèces mâles et femelles se développent séparément. Cependant, il est parfois possible de rencontrer des variétés monoïques.

Les fleurs sont de couleur blanche avec une légère teinte de rose. Elles sont petites, avec un diamètre avoisinant les 6 mm, et s’épanouissent vers le mois de mai et le mois de juin.

Les mâles se distinguent par leurs étamines et leur pistillode. Quant aux femelles, elles sont munies de quatre staminodes stériles et d’un ovaire localisé au-dessus du calice et de la corolle.

Fruits

Les fruits du houx sont des drupes charnues appelées cenelles. Ils ont une forme sphérique et sont de petite taille, avec 8 à 10 mm de diamètre environ.

Leur couleur change en fonction de leur état. Au moment de leur apparition, les fruits sont verts, puis deviennent progressivement jaunes. À maturité, ils présentent une belle couleur rouge éclatante. À noter qu’ils mûrissent habituellement vers la fin de l’été. Les cenelles apparaissent uniquement sur les plantes femelles, qui ont besoin de la présence de pieds mâles à leurs alentours pour pouvoir fructifier. La fécondation est assurée par les insectes qui se chargent de la pollinisation.

Les hybrides

En croisant l’Ilex aquifolium avec d’autres espèces appartenant au genre Ilex, on obtient des cultivars hybrides.

Le plus connu est l’Ilex × meserveae. Il est issu d’un croisement entre le houx commun et celui du nord du Japon, ou Ilex rugosa dans sa dénomination latine. Cette espèce hybride est une plante vigoureuse. Elle est très fructifère et est habituellement appréciée pour ses propriétés ornementales.

L’Ilex × altaclerensis est aussi une variété commune obtenue à partir de l’Ilex aquifolium et de l’Ilex perado ou houx des Açores.

Les autres variétés horticoles

Voici les autres cultivars de houx :

• Ilex aquifolium « Alaska » : clone femelle avec des feuilles vert foncé et des fruits rouge vif ;
• Ilex aquifolium « Amber » et Ilex aquifolium « Bacciflava » : fruits de couleur jaune, feuilles entières de forme ovale et à la teinte vert moyen ;
• Ilex aquifolium « Angustifolia » : feuilles pointues et étroites ;
• Ilex aquifolium « Aurifodina » : clone femelle très fructifère aux tiges de couleur pourpre ;
• Ilex aquifolium « Crassifolia » : variété avec des jeunes pousses à la teinte pourpre ;
• Ilex aquifolium « Ferox » ou houx hérisson : clone mâle au feuillage très épineux ;
• Ilex aquifolium « Crispa » : clone mâle aux feuilles tordues et entières ;
• Ilex aquifolium « Pendula » : clone femelle à port pleureur.

Enfin, l’Ilex aquifolium « Pyramidalis » est une variété à port dressé et aux feuilles entières.

Habitat et culture du houx

Habitat

Le houx est une plante pas très exigeante. En effet, bien qu’il se développe plus vite sur un sol fertile, il peut aussi croître sur un terrain limoneux et sableux. Il est particulièrement indiqué sur de l’argile lourde ainsi que sur des sols calcaires et ceux ayant un pH acide.

Pour éviter les soucis liés à l’humidité, privilégiez les terrains perméables qui facilitent la circulation de l’eau. Disposez aussi la plante sur un endroit ombragé, mi-ombragé ou bien exposé au soleil.

Culture et multiplication

Acquisition en pépinière

Plusieurs pépinières en France commercialisent des jeunes plants de houx vendus en pot ou en godet de dimensions variables. Après achat, il vous suffit donc de préparer le terrain avant la plantation définitive.

Semis

Il est également possible de semer les graines des cenelles une fois celles-ci débarrassées de leurs pulpes rouges. Le semis est à effectuer sur la volée et pendant l’automne.

Pour la germination, l’apparition des plantules prend une ou plusieurs saisons froides.

Ornithochorie

L’ornithochorie désigne le phénomène de dispersion des graines des plantes faite par les oiseaux. Ces derniers, plus précisément les passereaux, jouent un rôle non négligeable dans la multiplication du houx. En effet, pendant l’hiver, les grives et les merles ont l’habitude de se sustenter auprès de cet arbre. Elles consomment notamment les baies et disséminent ensuite les graines par l’intermédiaire de leurs fientes.

Entretien

Pour assurer le développement de la plante, il est recommandé d’effectuer un apport régulier en humus et/ou en engrais.

Sur un jeune houx, le taillage est conseillé pour rééquilibrer l’arbuste. Ce procédé permet aussi de contrôler le volume de l’arbre quand il devient trop encombrant.

Pour ce faire, taillez uniquement l’extrémité des branches au printemps. Enlevez jusqu’à 20 cm de tige pour permettre à la plante de gagner en densité. Privilégiez aussi l’usage d’un sécateur pour un meilleur rendu. L’utilisation d’un taille-haie n’est recommandée que lors de l’apparition de nouvelles pousses. Le but ici est d’uniformiser l’allure de l’arbuste.

Sur un houx mature, le taillage est déconseillé. En effet, cela peut être un frein à la floraison et risque aussi d’empêcher la fructification.

En été, arrosez régulièrement la plante. Ajoutez également de la paille au pied de l’arbuste afin de maintenir un peu de fraîcheur.

Maladies et nuisibles

Le houx constitue la cible de plusieurs insectes nuisibles. Les plus ravageurs sont les pucerons, la mouche, la tordeuse et la cochenille à coque.

Puceron du houx

Il s’agit d’une espèce connue sous le nom scientifique Aphis ilicis et qui fait partie de la famille des Aphididae. Ce puceron est un nuisible spécifique au houx. Il présente une peau de couleur brune verdâtre.

Cet insecte s’en prend surtout aux jeunes feuilles et aux nouvelles pousses. Quand celles-ci deviennent trop coriaces, il les abandonne et s’attaque ensuite aux pétioles des fruits.

Mouche du houx

Aussi connue sous l’appellation mineuse du houx, ou Phytomyza ilicis dans la communauté scientifique, cette mouche est un parasite inféodé au houx. Elle appartient à la famille des Agromyzidae.

Ce sont plus précisément ses larves qui s’attaquent aux feuilles. Concrètement, elles creusent des galeries dans le limbe, entre l’épiderme inférieur et supérieur. Un phénomène qui porte surtout atteinte à la beauté de la plante plutôt qu’à sa croissance. La présence d’une mineuse du houx est détectée grâce aux taches de teinte jaune à brun-rouge qui apparaissent sur les feuilles.

Pour lutter contre cette mouche, seules les alternatives naturelles sont possibles. En effet, les larves, qui causent le plus de dégâts, se révèlent insensibles aux solutions chimiques. Le premier traitement à envisager est l’usage d’une solution à base d’eau et de savon noir à pulvériser sur la plante. Ce procédé est à effectuer en été et au printemps à une fréquence minimale d’une fois par mois.

La deuxième option est de cultiver des aromates au pied du houx. Vous pouvez notamment opter pour la citronnelle ou Cymbopogon citratus, ou pour la mélisse ou Melissa officinalis. L’odeur dégagée par ces deux espèces va gêner et éloigner la mineuse.

Enfin, si aucune de ces solutions n’est efficace, vous pouvez couper les branches infestées. Brûlez-les ensuite afin de minimiser les risques de colonisation des plantes saines.

Tordeuse du houx

Ce type de nuisible colonise surtout les arbres fruitiers comme la canneberge, le myrtillier, le poirier ou encore le pommier. Cependant, il n’est pas rare de le retrouver sur un houx.

La tordeuse, connue sous le nom latin Rhopobota naevana, est un papillon appartenant à la famille des Tortricidae. Sa chenille, au corps jaune verdâtre et à la tête noirâtre, mange les jeunes feuilles. À partir de ces dernières, elle arrive à construire un nid en les enroulant dans des fils de soie.

Chez le houx, les dommages causés par la Rhopobota naevana peuvent être limités en coupant, puis en brûlant les branches infestées.

Cochenille à coque

La cochenille pulvinaire ou cochenille à coque est un parasite que l’on rencontre souvent sur les arbres et les arbustes. Les espèces les plus connues sont le Pulvinaira regalis et le Pulvinaria hydrangea.

Chez le houx, la présence de ces nuisibles peut être repérée facilement. En effet, elles laissent des amas cotonneux de couleur blanche sur le dos des feuilles. Celles-ci deviennent également collantes au toucher et se retrouvent couvertes de fumagine.

Pour venir à bout des cochenilles, ci-dessous les options à exploiter :

• sectionnez, puis brûlez les rameaux ayant été envahis ;
• projetez un jet d’eau sur la plante colonisée en ciblant les parties infestées ;
• passez un chiffon imbibé d’eau savonneuse ou d’alcool à 90° sur les feuilles parasitées, puis rincez à l’eau claire ;
• pulvérisez une préparation anti-cochenille sur le houx.

Pour la réalisation de celle-ci, mélangez 1 cuillère à café d’huile de colza et 1 cuillère à café d’alcool à 90°. Ajoutez ensuite cette solution dans 1 L d’eau contenant 1 cuillère à café de savon noir.

Ce traitement est à réaliser au moins une fois par semaine jusqu’à la disparition des colonies. Il est aussi préférable de le faire en fin de journée.

Enfin, sachez que vous pouvez prévenir l’attaque des cochenilles à coque en laissant pousser des orties et des fleurs mellifères dans votre jardin.

Les formes galéniques du houx disponibles en phytothérapie

En phytothérapie, les parties du houx les plus utilisées sont les feuilles et les écorces. L’administration des préparations médicinales se fait par voie interne ou externe.

Infusion

Pour préparer une tasse de tisane de houx, vous pouvez utiliser des feuilles fraîches ou séchées. Dans une tasse d’eau bouillante, faites infuser, pendant 10 min, 1 cuillère à soupe de matière émiettée.

Filtrez et buvez jusqu’à 3 tasses par jour. Cette boisson est en mesure de réguler votre température corporelle et d’atténuer les symptômes des débuts des troubles du système respiratoire.

Macération

Dans 1 L de vin, faites macérer, au moins pendant 12 h, 30 à 40 g d’écorce de houx. Filtrez et buvez-en 3 verres à vin par jour.

Vous pouvez trouver des écorces préparées dans des herboristeries.

Poudre

La poudre de houx est à diluer dans une boisson de votre choix (tisane, thé, vin, jus de fruit, etc.). Le dosage recommandé est de 4 à 15 g par jour.

Teinture mère

La teinture mère est réalisée à partir des rameaux feuillés du houx. Elle est principalement indiquée en cas de goutte, d’arthrite ou de rhumatisme.

La dose prescrite est de 10 à 15 gouttes par jour, à raison de 1 à 2 prises dans la journée. Les gouttes sont à prendre dans un verre d’eau.

Macérât glycériné

Ce macérât est fait à partir de bourgeons frais de houx. De manière générale, il est recommandé d’effectuer une cure de 21 jours. Le dosage journalier conseillé est de 5 à 15 gouttes, à verser dans un grand verre d’eau à chaque prise.

Cataplasme

En usage externe, le houx aide à atténuer les symptômes des troubles cutanés. Pour ce faire, il suffit d’appliquer en cataplasme sur la zone à traiter des feuilles fraîches et broyées.

Contre-indications, toxicité et effets secondaires

Les baies rouges, bien que visuellement appétissantes, se révèlent toxiques. Leur ingestion peut notamment provoquer des vomissements, des diarrhées, des douleurs au niveau de l’abdomen et une production excessive de salive.

Dans les cas les plus graves, cette intoxication peut se manifester par une déshydratation sévère et des convulsions. Elle peut même conduire à un coma et à la mort.

Concernant les préparations à base de houx achetées en commerce, il est préférable de toujours se référer à la notice. En effet, les précautions d’utilisation varient en fonction des producteurs.

Autres utilisations du houx

Usage alimentaire

Les jeunes pousses du houx peuvent être consommées en salade ou servir de garniture pour des omelettes.

Fleur de Bach

Vertus et indications

Le houx intervient dans la préparation de la fleur de Bach numéro 15 nommée Holly. Il s’agit d’un élixir floral obtenu suite à la macération des fleurs de la plante.

Il vous donne la capacité de pardonner et de faire preuve de compassion. Il vous apprend aussi à mieux ouvrir votre cœur.

La fleur de Bach Holly est indiquée aux individus en proie aux émotions négatives telles que la haine, la jalousie, l’envie, la colère, la suspicion ou l’agressivité.

Il est également fait pour les personnes ressentant un fort désir de vengeance après un moment douloureux de leur vie. Il peut, par exemple, s’agir d’un licenciement ou d’un divorce.

Précautions d’utilisation

La fleur de Bach est une solution qui renferme de l’alcool. À cet effet, elle est déconseillée aux femmes enceintes et aux enfants âgés de moins de 3 ans. Les personnes en sevrage alcoolique ne peuvent pas non plus en prendre afin d’éviter les risques de rechute.

Par ailleurs, toute cure nécessitant la prise de cet élixir floral doit être encadrée par un conseiller agréé du centre Bach. Cet éducateur vous fera réaliser un bilan émotionnel dans l’optique de connaître le meilleur angle de prise en charge. L’examen va aussi permettre de déterminer la fleur de Bach qui vous convient le mieux.

Si vous ne pouvez pas effectuer une consultation dans un centre, vous avez la possibilité de procéder à un autodiagnostic.

L’outil d’auto-évaluation et la liste des conseillers agréés sont disponibles sur le site officiel des fleurs de Bach.

Usages artisanaux et domestiques

Le bois du houx possède des caractéristiques particulièrement intéressantes pour les artisans. Il est à la fois dense, homogène, flexible et facile à travailler. Au niveau de la couleur, il présente une teinte blanche nacrée avec parfois une nuance de crème, de rose et de brun.

Il sert notamment à fabriquer les pièces blanches des jeux d’échecs et les languettes intégrées dans les sautereaux des clavecins. D’autres créateurs en font des cannes, des cravaches, des fouets, des instruments de dessin et des houssines. Ces derniers désignent les baguettes longues et flexibles utilisées en équitation.

Il convient, cependant, de noter que l’usage du bois de houx à ces fins est loin d’être courant. En effet, les morceaux de branches coupées sont souvent déformés.

Glu

Pour préparer de la glu à base de houx, les Anglois avaient l’habitude d’opter pour la méthode de fermentation des secondes écorces de l’arbuste.

Pour ce faire, portez ces dernières à ébullition dans de l’eau de source pendant toute une nuit. Une fois attendries, égouttez-les, puis mettez-les dans des vaisseaux de terre. Laissez fermenter pendant 15 à 21 jours jusqu’à l’obtention d’une substance visqueuse.

À cette étape, retirez ce qui reste des écorces et pilez-les dans un mortier afin d’avoir une pâte facilement maniable. Nettoyez celle-ci en la pétrissant dans de l’eau courante afin de la débarrasser des derniers résidus. Ensuite, déposez-la dans un vaisseau de terre pour qu’elle puisse s’affiner. Cette phase de purification dure environ 4 à 5 jours. Après cela, la glu est prête à être utilisée. Normalement, elle devrait être inodore et avoir une couleur verte.

Pour rendre votre glu résistante à l’eau, ajoutez à 500 g de cette pâte :

• de la graisse de volaille ;
• 30 g de vinaigre fort ;
• 15 g d’huile ;
• 15 g de térébenthine.

Portez le tout à ébullition sur un feu doux en remuant régulièrement. À la fin du processus, ajoutez-y un peu de pétrole pour éviter que le mélange gèle.

Cette préparation permet non seulement de piéger les oiseaux, mais aide aussi à éloigner les nuisibles des vignes ou d’autres plantes.

Décoration intérieure

Le houx est une plante indissociable à la décoration intérieure, surtout pendant les périodes de Noël et du Nouvel An. Avec quelques rameaux et de bonnes astuces, il est notamment possible de réaliser des ornements chics et pas chers.

Houx et bougies

Dans un contenant en verre transparent ou en cristal, mettez un rameau de houx. Pour un meilleur rendu, il est préférable que celui-ci soit composé de quelques baies ainsi que de deux ou trois feuilles. Remplissez le récipient d’eau, puis posez une petite bougie flottante sur la surface. Trois ou quatre de ce type d’ornements conviennent parfaitement dans une salle de bain ou sur votre table de fête.

Une autre idée consiste à déposer deux ou trois grandes bougies sur un plateau rond ou carré. Optez pour des cierges de différentes tailles et/ou de couleurs variées pour donner un effet de contraste. Garnissez ensuite les espaces vides du plateau avec des feuilles et rameaux de houx. Si vous le souhaitez, ajoutez quelques pommes de pin ou encore des bâtons de cannelle. Disposez le tout sur votre cheminée ou sur votre table basse.

Enfin, réalisez des bougeoirs originaux pour ornementer votre table à manger. Pour ce faire, posez trois ou quatre verres à Bordeaux à l’envers au centre de celle-ci, après y avoir glissé une petite branche de houx. Placez ensuite une bougie sur l’extrémité du pied de chaque verre.

Couronne de houx

Pour réaliser une couronne de houx, vous avez besoin :

• de fibres de raphia ;
• de fil de fer ;
• de rameaux de houx munis de baies rouges ;
• des feuillages supplémentaires de votre choix (chèvrefeuille, symphorine, gui, …) ;
• des pommes de pin ;
• d’une peinture en bombe de votre couleur préférée.

Commencez par fabriquer la base de la couronne en reliant les feuillages et les rameaux avec du fil de fer. À l’aide du raphia, fixez aléatoirement les pommes de pin sur tout le périmètre du cercle. Aspergez ensuite quelques feuilles de bombe de peinture. Il ne vous reste plus qu’à accrocher votre œuvre sur votre porte.

En attachant des présents sur la couronne, vous pouvez la transformer en un calendrier de l’avent original.

Houx en vase

En hiver, vous pouvez trouver des branches de houx parsemées de nombreuses baies rouges chez votre fleuriste. Mettez-les dans un vase pour apporter une touche de couleur à votre décoration intérieure.

Décoration extérieure

À l’extérieur, du fait de ses feuilles persistantes, le houx sert souvent de haies. Dans certains jardins, il est employé dans l’art topiaire. Pour cela, l’arbre est taillé afin d’en faire une sculpture décorative.

Houx : symbole et signification

Le houx, de par ses feuilles persistantes, est un symbole d’éternité dans la communauté des sorciers et des druides.

Dans le langage des fleurs, il est synonyme d’insensibilité.