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Névralgie d’Arnold

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Caractéristiques de la névralgie d’Arnold

  • La névralgie d’Arnold, aussi appelée « névralgie du nerf grand occipital » ou encore « arnoldalgie », est une inflammation douloureuse localisée dans la zone de la tête et du cou.
  • Elle a des origines multiples, et se manifeste par des maux de tête, des fourmillements ainsi qu’une hypersensibilité du cuir chevelu, entre autres.
  • Il existe une multitude de remèdes de grand-mère qui atténuent les symptômes, et rendent le quotidien plus confortable.

Tout savoir sur les remèdes de grand-mère pour traiter la névralgie d’Arnold

Qu’est-ce que la névralgie d’Arnold ?

La névralgie d’Arnold apparaît lorsque le nerf grand occipital (NGO) subit une compression, une irritation, une inflammation ou un stress physique.

Fonction du nerf d’Arnold

L’être humain dispose d’un nerf d’Arnold ou nerf grand occipital (NGO) de chaque côté de la tête. Ces deux nerfs débutent ainsi entre les deux premières vertèbres du cou, c’est-à-dire à la deuxième racine nerveuse cervicale. Ils traversent les muscles appelés « grand oblique », « petit oblique » et « grand droit », pour se terminer dans le crâne, plus précisément dans le cuir chevelu.

Les NGO sont des nerfs mixtes qui assurent deux fonctions principales : motrice et sensitive. Ils interviennent notamment dans l’innervation des muscles situés dans la zone du cou. Autrement dit, ils fournissent des éléments nerveux.

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Dans leur fonction motrice, ils permettent la mobilité cervicale, c’est-à-dire la contraction des muscles qu’ils traversent. Ils mobilisent les muscles splénius, les obliques inférieurs, les semi-épineux et les longissimus. Leur présence rend les différents mouvements de la tête possible. Dans leur rôle sensitif, ces nerfs crâniens assurent la bonne sensibilité du cuir chevelu, en transmettant les informations sensorielles.

Description de la névralgie d’Arnold

Par ses symptômes, cette pathologie ressemble beaucoup à d’autres problèmes cervicaux, comme le torticolis par exemple. Les facteurs de risque sont multiples, et il s’agit d’une maladie assez commune. Ses manifestations sont similaires à celles d’autres pathologies et peuvent prêter à confusion.

Son diagnostic s’avère moins évident, et nécessite parfois un différentiel. Cette affection peut avoir des sources plus profondes, et devenir incommodante au quotidien.

Comment reconnaître la névralgie d’Arnold ?

La névralgie d’Arnold se manifeste par une douleur souvent unilatérale et localisée qui commence à la base du crâne.

Symptômes

La sensation douloureuse se répand dans la zone de la tête, derrière l’oreille et jusqu’au front. Elle touche généralement un seul côté de la nuque, la partie enflammée, puis atteint les tempes et le sommet du crâne. Cette inflammation s’accompagne également d’une sensation de brûlure tout le long des zones innervées par le NGO.

D’autres signes sont annonciateurs d’une névralgie d’Arnold, comme des céphalées, une hypersensibilité du cuir chevelu ainsi que des sensations de brûlure dans les yeux. Une pression peut se faire sentir à l’arrière des globes oculaires. Cette affection provoque des picotements persistants ou intermittents dans la zone du cou et de la tête.

Des décharges électriques irrégulières ont également été observées chez les patients atteints de cette irritation du NGO. Toutefois, il faut signaler que ces symptômes n’apparaissent pas toujours en même temps. Une crise se traduit par des décharges électriques ou une douleur naissante dans la nuque avant de s’étendre.

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Diagnostic

Le diagnostic s’établit généralement à partir d’un interrogatoire, d’un examen clinique, physique et neurologique. Le médecin contrôle la pression artérielle et le cuir chevelu afin d’identifier la maladie et ses causes.

Dans les cas les plus graves, d’autres examens se révèlent nécessaires comme une IRM, une radiographie ou un scanner. Ces méthodes servent à exclure les pathologies qui prêtent à confusion tout en visualisant clairement les éventuels conflits neuro-musculo-squelettiques.

Quelles sont les causes de la névralgie d’Arnold ?

La névralgie d’Arnold correspond à une lésion des fibres nerveuses ou à un blocage des nerfs grands occipitaux. Les causes de cette inflammation sont nombreuses, allant d’une simple contraction à des pathologies adjacentes. 

Articulaire

La névralgie du NGO d’origine articulaire est provoquée par différents problèmes situés au niveau des articulations. L’arthrose des vertèbres cervicales supérieures limite les mouvements du cou. Les cartilages de cette zone sont usés et deviennent rigides. Les muscles environnants sont davantage sollicités à chaque effort. Cette contraction musculaire déclenche une pression supplémentaire sur le nerf occipital.

De même, une mobilité anormale de l’Atlas engendre aussi l’apparition de cette maladie, outre d’éventuelles malformations d’Arnold Chiari.

Vasculaire ou neurologique

L’irritation du nerf grand occipital peut faire suite à une anomalie artérielle ou à une maladie de Horton. Celle-ci désigne une inflammation de la paroi des vaisseaux chargés d’acheminer le sang vers les organes. D’autres causes vasculaires sont également possibles, dont une compression des structures voisines par l’artère vertébrale.

Au niveau neurologique, plusieurs pathologies peuvent entraîner une névralgie d’Arnold, dont un zona, une sclérose en plaques ou encore un neurinome.

Pathologique

Plusieurs pathologies augmentent le risque d’apparition d’une névralgie du NGO. Parmi ces causes figurent la syringomyélie, la polyarthrite rhumatoïde, la hernie, la malformation médullaire ou encore le kyste. Une excroissance osseuse prédispose aussi à cette inflammation neurologique.

Musculaire

Lorsque les muscles situés dans la zone traversée par le nerf d’Arnold subissent trop de pression, celui-ci est sujet à une compression. Ces contractions musculaires au niveau du trapèze supérieur ou du grand oblique conduisent à une irritation neurologique. De faux mouvements ou de mauvaises postures multiplient les risques.

Traumatique

Une névralgie d’Arnold peut avoir une origine traumatique. L’affection résulte d’un choc, d’un traumatisme local ou d’une entorse cervicale. Elle survient après un accident, une chute ou une blessure sportive comme un coup sur la base du crâne.

Émotionnel

Une situation de stress émotionnel peut avoir un lien avec cette inflammation. En effet, des tensions exacerbées dans les muscles du cou pèsent sur le nerf d’Arnold. Ce phénomène provoque une irritation.

Comment traiter la névralgie d’Arnold ?

La névralgie d’Arnold se manifestant par des douleurs, les antalgiques et les anti-inflammatoires constituent les premiers traitements prescrits. Les myorelaxants aident également à apaiser les muscles. L’ostéopathie, la chiropractie et la kinésithérapie soulagent aussi les tensions.

Il existe une multitude de remèdes de grand-mère qui atténuent les symptômes, et rendent le quotidien plus confortable.

Les préparations à base de plantes

Plusieurs plantes agissent sur la douleur, les tensions musculaires et le système nerveux. Les préparations telles que les tisanes et les infusions aident à réduire les sensations douloureuses. Pour ce remède de grand-mère, il convient de :

  1. faire bouillir 150 ml d’eau ;
  2. ajouter 2 ou 3 g de la partie de la plante utilisée ;
  3. laisser infuser quelques minutes ;
  4. boire 1 ou 2 tasses par jour.

Les parties utilisées varient d’une plante à l’autre, car les principes actifs peuvent se trouver dans les feuilles, les rhizomes, les racines ou les fleurs.

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Camomille

La camomille est une plante aux multiples vertus, dont l’atténuation des spasmes musculaires, des troubles du sommeil et de la douleur. Elle renferme des composés aux propriétés analgésiques, anti-inflammatoires et antispasmodiques. Les parties utilisées en infusion sont les fleurs séchées.

Gingembre

Anti-inflammatoire par excellence, le gingembre agit efficacement sur l’inflammation du nerf d’Arnold. Il apaise la douleur et diminue considérablement l’inconfort qu’elle occasionne. Les principes actifs reconnus pour conférer ces bienfaits sont les shogaols et les gingérols. Pour l’infusion, il convient de peler le gingembre, puis d’infuser 2 fines tranches du rhizome.

Valériane

La valériane a des vertus antinévralgiques et anti-inflammatoires. Elle montre des effets bénéfiques sur le système nerveux. Cette partie est utilisée depuis très longtemps pour soulager les inflammations et les problèmes neurologiques. Les parties utilisées en infusion sont les racines séchées.

Vinaigre de cidre

Cette astuce a aussi montré ses bienfaits à bien des égards, le vinaigre de cidre étant reconnu pour ses actions anti-inflammatoires. Pour cette préparation, il suffit d’ajouter 1 cuiller à soupe de vinaigre de cidre de pomme dans 1 verre d’eau chaude, et de bien mélanger. Le dosage recommandé est de 1 verre par jour.

Le massage aux huiles essentielles

Pratiquer un massage avec des huiles essentielles permet de profiter de leurs innombrables bienfaits, notamment anti-inflammatoires et relaxants.

Pour appliquer cette méthode, il suffit de :

  1. choisir une huile végétale de support : noix de coco ou amande ;
  2. ajouter quelques gouttes de l’huile essentielle choisie ;
  3. masser délicatement les zones douloureuses avec le mélange.

Les huiles essentielles sont nombreuses, chacune ayant des propriétés intéressantes pour soulager les douleurs.

HE de romarin camphré

Cette plante est reconnue pour ses effets anti-inflammatoires et relaxants. L’huile essentielle qui en est extraite possède également un effet antinévralgique.

HE de menthe poivrée

La menthe poivrée est un analgésique intéressant. Son huile essentielle a un effet refroidissant, en plus de sa vertu antimigraineuse.

HE d’eucalyptus citronné

Parmi les bienfaits de l’eucalyptus citronné figure son effet analgésique et anti-inflammatoire.

HE de lavande vraie

L’utilisation de l’huile essentielle de lavande vraie confère une relaxation aux muscles, en plus de ses effets antidouleurs et antispasmodiques.

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L’application de compresses

Appliquer des compresses chaudes et froides en alternance atténue la douleur musculaire. Au contact de la chaleur, les muscles se détendent, tandis que le froid réduit l’inflammation.

Pour soulager la névralgie d’Arnold avec des compresses, il est conseillé de :

  1. placer un tissu sur la peau ;
  2. appliquer une compresse chaude ;
  3. laisser reposer pendant 15 minutes ;
  4. retirer la compresse chaude ;
  5. appliquer une compresse froide ;
  6. laisser reposer pendant 15 minutes ;
  7. retirer la compresse froide ;
  8. enlever le tissu.

Le tissu placé entre la compresse et la peau sert à éviter les engelures et les brûlures.

Les étirements et les exercices de relaxation

La névralgie d’Arnold constitue une douleur chronique, et quelques exercices au quotidien permettent de l’apaiser. Parmi les plus plébiscités figurent le yoga, la méditation et la relaxation. Ces pratiques se révèlent bénéfiques pour le corps et l’esprit. Elles détendent et renforcent les muscles, en plus d’améliorer la posture.

Étirer la nuque

Pour l’étirement de la nuque, il est indiqué de :

  1. choisir une position confortable ;
  2. entrelacer les mains derrière la tête ;
  3. baisser le menton vers la poitrine ;
  4. maintenir pendant 30 secondes ;
  5. recommencer l’étirement.

Cet exercice stimule les muscles du cou et apaise la nuque.

Renforcer les cervicales

Pour ce renforcement des cervicales, il est conseillé de :

  1. choisir une position confortable, assise ou debout ;
  2. se tenir bien droit :
  3. enrouler le menton vers la gorge sans se pencher ;
  4. maintenir la position quelques secondes ;
  5. relâcher ;
  6. recommencer plusieurs fois.

Les cervicales ainsi stimulées sont apaisées, et leurs mouvements deviennent plus fluides.

Stimuler les muscles du cou

Pour la rotation du cou, il faut :

  1. se mettre en position debout ;
  2. se tenir bien droit ;
  3. écarter les pieds au niveau de la largeur du bassin ;
  4. tourner doucement la tête vers la gauche ;
  5. garder la posture pendant 30 secondes ;
  6. revenir au centre ;
  7. tourner délicatement la tête vers la droite ;
  8. maintenir la position pendant 30 secondes ;
  9. revenir au centre.

Par ces mouvements de rotation, les muscles du cou sont soulagés, car les pressions sont relâchées.

Pratiquer l’acupression

Cette technique héritée de la médecine traditionnelle chinoise consiste à pratiquer de légères pressions sur certaines parties du corps. Celles-ci sont appelées « points d’acupressure », et se trouvent dans les pieds et dans les mains. Il est aussi possible d’appuyer directement sur la partie enflammée dans le cou. Cette méthode est connue sous d’autres noms, dont « réflexologie » et « digitopuncture ».

Prendre un bain relaxant

Les bains chauds sont connus pour détendre le corps tout entier. Ils apparaissent ainsi comme des solutions naturelles efficaces pour soulager l’arnoldalgie. Pour profiter d’une relaxation totale, il est conseillé d’ajouter une poignée de sel d’Epsom dans l’eau du bain. Ce sulfate de magnésium apaise les douleurs, tandis que l’eau chaude détend les muscles.

La bonne posture du sommeil

Choisir une bonne posture, comme dormir sur le dos, est important pour réduire les douleurs cervicales. De cette façon, le nerf grand occipital ne subit pas de pression, et les muscles du cou sont bien soutenus. Il est souvent recommandé de compléter cette astuce avec l’utilisation d’un oreiller ergonomique.

L’adoption d’une alimentation adéquate

La consommation de certains types d’aliments permet de contribuer à calmer les symptômes de la névralgie d’Arnold. Par exemple, les fruits, les légumes et les aliments sources d’oméga-3 ont une action anti-inflammatoire.

Il est recommandé d’intégrer dans le régime alimentaire :

  • des poissons gras ;
  • des graines ;
  • des œufs ;
  • des épinards ;
  • des fruits rouges ;
  • des légumes verts.

L’organisme a besoin de magnésium, d’antioxydants, de vitamine B12 et d’acides gras oméga-3 pour lutter contre les inflammations, dont l’arnoldalgie. Il convient aussi de limiter les aliments pauvres en nutriments comme les produits industriels. L’excès de sucre accentue également le développement des inflammations. Il est donc judicieux de modérer sa consommation.

Enfin, une bonne hygiène alimentaire s’accompagne obligatoirement d’une bonne hydratation. Cette mesure contribue à détoxifier l’organisme, hydrater les tissus, et préserver l’élasticité de la peau.

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