Ce légume se décline en un certain nombre de variétés.

• Les dites « précoces », dont la récolte est faite en avance, soit de septembre à novembre.
• Les dites « semi-tardives », que l’on récolte au mois de novembre jusqu’en décembre.
• Les dites « tardives », qui ne sont disponibles qu’en janvier jusqu’au mois de mars.

Il faut noter que les gelées de la saison hivernale peuvent accentuer sa saveur ainsi que ses vertus.

Composition et valeurs nutritionnelles du chou de Bruxelles

Le chou de Bruxelles a, pendant longtemps, été rejeté en raison de son goût plus ou moins amer. Cependant, outre le fait qu’il se cuisine très facilement, il dispose d’une certaine teneur en minéraux et en vitamines. Dans une portion de 100 g, les quantités suivantes de nutriments peuvent être trouvées.

Cette portion apporte 43 kcal. La pauvreté en calories du chou de Bruxelles s’explique par le fait qu’il n’y a que peu de graisse et de sucre dans sa composition. Sa teneur en eau est, en revanche, particulièrement élevée. Ce légume dispose d’une certaine quantité de calcium, de potassium, de vitamines K et C, d’acide folique, ainsi que de bêta-carotène. Il se caractérise par une très bonne densité nutritionnelle.

Le chou de Bruxelles contribue à l’amélioration de la vue

Il faut noter que les bêta-carotènes sont des vitamines qui favorisent la croissance des cellules. Cependant, l’un de leurs rôles principaux est de soutenir la santé de la rétine, contribuant à préserver la vue.

Le chou de Bruxelles aide dans la prévention de maladie cardio-vasculaire

La vitamine K présente dans cet aliment fait partie des minéraux qui préviennent l’apparition de maladie cardio-vasculaire. Elle favorise également la coagulation sanguine.

Le chou de Bruxelles stimule les défenses immunitaires

La consommation régulière de chou de Bruxelles contribue à optimiser le fonctionnement du système immunitaire grâce à la vitamine C présente dans sa composition. Ce nutriment peut également ralentir le vieillissement cellulaire.

Le chou de Bruxelles contribue à la synthèse de l’ADN

L’importante teneur en vitamine B9 de ce légume spécifique lui permet de participer activement dans la synthèse de l’ADN. Il s’agit ainsi d’un aliment conseillé aux femmes enceintes ou celles qui souhaitent enfanter.

Comment choisir des choux de Bruxelles ?

Pour choisir des choux de Bruxelles, il faut tout d’abord s’intéresser à la variété. Ce critère détermine le moment de la récolte, et a une incidence sur leur saveur. Il convient donc de bien les différencier. En outre, à l’achat, cet aliment aux multiples bienfaits est disponible en surgelé, en conserve ou frais : cela n’a aucune conséquence sur sa qualité. Puisqu’il s’agit d’un légume d’hiver, il est uniquement possible de le retrouver frais dans le commerce entre le mois d’octobre et celui de février.

Les choux de Bruxelles les plus jeunes et les plus petits ont une saveur tendre, subtilement sucrée et délicate. En outre, un spécimen de bonne qualité doit avoir une belle couleur vert vif. Sa taille doit faire entre 2 et 4 cm de diamètre.

Cet aliment, lorsqu’il est cru, doit avoir une texture ferme et serrée. Les feuilles, quant à elles, ne doivent comporter ni flétrissures ni taches. Elles ne doivent pas non plus être jaunes. La base ne doit pas être sèche, et doit arborer une belle teinte blanche.

La cuisson

Les choux de Bruxelles peuvent agrémenter de nombreuses recettes. Ils conviennent aussi bien aux tartes salées et aux soupes qu’aux purées. Ce légume peut parfaitement s’associer avec du parmesan, du citron et des cerneaux de noix, entre autres. Il est ainsi possible de réaliser des plats savoureux qui feront oublier l’amertume de cet aliment.

Afin de préparer une recette plus ou moins originale, la tarte salée constitue une bonne alternative. Pour cela, une pomme de terre, du gruyère et de la moutarde sont nécessaires. Un plat aussi doux et relevé que gourmand est ainsi obtenu. Pour une dégustation classique, il est recommandé de procéder à une cuisson au four avec de petits oignons et de la viande fumée. Une potée de choux de Bruxelles est également adaptée, en y incorporant des lardons et quelques oignons.

Histoire et origines du chou de Bruxelles

Comme son nom l’indique, le chou de Bruxelles tient son appellation du lieu où sa variété a été créée : la région de Bruxelles, en Belgique. Sa culture maraîchère a connu un certain développement dans la commune de Saint-Gilles, après l’édification de la deuxième enceinte de Bruxelles durant le XIV^e siècle. Il faut noter que ladite commune était à l’extérieur de cette enceinte.

L’extension de l’exploitation s’est ensuite réalisée progressivement, puis a pris une ampleur considérable. En effet, toutes les terres arables ont été transformées en zones de plantation, notamment grâce à des opérations d’assèchement.

En raison de l’augmentation démographique de la localité, les maraîchers ont été obligés de trouver des solutions pour optimiser leur rendement. En 1685, les Saint-Gillois ont réussi la création d’un nouvel hybride, dont la culture se faisait de manière verticale. Cette option a, en effet, permis la rentabilisation de la surface utilisable qui devenait de plus en plus rare. Rapidement, la population a été surnommée Kuulkappers ou « coupeurs de choux », car ce chou spécifique occupait d’importantes superficies.

L’introduction de cet hybride dans l’Hexagone s’est faite en 1815, alors qu’en Angleterre, elle s’est faite en 1884.

Il faut noter que ce légume a, durant longtemps, été oublié par les grandes enseignes de restaurant. Cependant, la création de nouvelles variétés, moins amères et plus sucrées, a ouvert la voie de sa réintroduction dans les recettes des chefs étoilés.