X

Chrome

nutriment-chrome

Caractéristiques du chrome

    Identification du chrome :

  • Nom UICPA : Chrome
  • Synonymes : Cr, chromium
  • N° CAS : 7440-47-3
  • N° ECHA : 100.028.324
  • N° CE : 231-157-5
  • Code ATC :
  • PubChem : 23976
  • ChEBI : 28073
  • FEMA :
  • SMILES :[Cr]
  • InChl : 1S/Cr

Propriétés chimiques :

  • Formule : Cr
  • Masse molaire : 51,996 g/mol
  • pKa :

Propriétés physiques :

  • T° Fusion : 1 907 °C
  • Solubilité : insoluble dans l’eau, soluble dans les solutions acides (sauf acide nitrique) et les solutions alcalines fortes.

Propriétés biochimiques :

  • Codons :
  • pH isoélectrique :
  • Acide aminé essentiel :
  • Occurrence chez les vertébrés : environ 6 mg dans le corps humain.

Propriétés optiques :

  • Pouvoir rotatoire :

Précautions :

  • SIMDUT : poussières combustibles

Tout savoir sur le chrome : description, histoire, propriétés, nutrition et applications

Le chrome est un élément chimique, dont le numéro atomique est 24. Il est connu en sa qualité d’oligoélément. À cet effet, il participe au fonctionnement normal de l’organisme, notamment au maintien de la santé du système cardiovasculaire. Ce nutriment est également reconnu comme étant un précieux allié dans le combat contre l’obésité et le surpoids.

Description du chrome

Le chrome est un élément naturel relativement abondant dans l’environnement. Il est particulièrement présent dans la croûte terrestre, les roches, les gaz volcaniques et les poussières. Il se trouve aussi dans certaines espèces du règne animal et végétal, comme le grémil diffus ou encore le géranium herbe à Robert.

Chez les êtres humains, le chrome est considéré comme étant un nutriment, et plus précisément un oligoélément. En d’autres termes, il est présent en petite quantité, voire à l’état de trace dans l’organisme. Toutefois, il se révèle essentiel au fonctionnement de celui-ci. Dans le corps humain, cet élément est principalement stocké dans le cerveau, les reins et la peau.

Le corps simple du chrome est un métal pur à la texture solide. Sa couleur est grise, parfois blanche, avec un reflet argenté ou bleuté. En outre, il ne présente ni odeur ni goût particulier. 

Dans le tableau périodique des éléments, il est classé dans la famille des métaux de transition et est connu sous le symbole chimique Cr. 

Étymologie et histoire

Le nom de ce minéral vient du latin chroma et du grec khrôma qui signifient « couleur ». En effet, les composés du chrome présentent plusieurs variétés de teintes. 

Les plus anciennes traces de ce métal de transition datent du IIIe siècle av. J.-C. Elles ont été relevées sur des flèches, des arbalètes et des épées enterrées durant au moins 2 000 ans dans des tombes en Chine. Il a été remarqué qu’à cette époque, cet élément servait de produit anticorrosion pour ces équipements. 

En 1798, Louis-Nicolas Vauquelin, un chimiste et pharmacien français, parvient à isoler le Cr à partir de l’oxyde de chrome. Ce dernier a été obtenu après l’ajout d’acide chlorhydrique dans des échantillons de chromate. 

À partir de cette découverte, cet élément chimique a principalement été exploité pour sa propriété colorante. Il entrait ainsi dans la composition des peintures en tant que pigment. En outre, il servait au traitement du cuir, ainsi qu’à la protection de l’acier et des autres métaux. 

Propriétés du chrome et rôles en nutrition

Bien que le chrome ne figure pas dans la liste des oligoéléments essentiels, il demeure un micronutriment important pour l’organisme. 

Effet sur la glycémie

L’une des propriétés les plus connues de ce minéral est sa capacité à optimiser les actions de l’insuline. Cette dernière est une hormone sécrétée par le pancréas, et dont le rôle consiste à diminuer le taux de sucre dans le sang. Ainsi, en cas d’ingestion d’aliment contenant des glucides, le chrome aide à réguler la glycémie. 

Protection cardiovasculaire

Ce nutriment s’avère un excellent allié pour prévenir les maladies cardiovasculaires.

Tout d’abord, en équilibrant le taux de sucre sanguin, il réduit les risques de développer un diabète de type II.

Ensuite, cet oligoélément favorise le métabolisme des macronutriments. Il aide notamment à faire baisser la quantité des triglycérides et du mauvais cholestérol présents dans le sang. Par ailleurs, il contribue à l’augmentation du taux de HDL qui est considéré comme étant une bonne graisse.

Grâce à ces activités, le chrome intervient dans l’équilibre de la concentration de lipides dans le sang. Par conséquent, il prévient un bon nombre de troubles cardiovasculaires, comme l’engorgement des artères et l’athérosclérose. 

Aide à la perte de poids

Cet élément constitue un atout majeur dans le cadre d’un processus de perte de gras. Il se révèle également utile dans la prévention du surpoids et de l’obésité.

Tout d’abord, en facilitant les actions de l’insuline, il limite la lipogenèse ou la formation des masses graisseuses. Par la même occasion, le chrome stimule le processus de prise de masse musculaire. En effet, une accélération du métabolisme est constatée lorsque cette dernière est plus volumineuse que la masse graisseuse. Ainsi, même au repos, le corps va continuer à brûler des calories, ce qui va optimiser la perte de poids.

Ensuite, son aptitude à se lier aux récepteurs de l’insuline fait du chrome un coupe-faim idéal. Concrètement, en régulant la glycémie, ce micronutriment va réduire les envies de sucre et de grignotage.

nutriment-chrome

Sources alimentaires de chrome

Plusieurs types d’aliments contiennent ce nutriment. Il est notamment présent dans les produits d’origine animale, les fruits de mer, les légumes, les céréales, les fruits, etc. 

Voici une liste non exhaustive des aliments les plus riches en chrome : 

  • levure de bière : 0,22 mg ;
  • moules : 0,128 mg ;
  • noix du Brésil : 0,1 mg ;
  • germe de blé : 0,07 mg ;
  • ail séché : 0,06 mg ;
  • huîtres : 0,057 mg ;
  • abat de veau (foie) : 0,043 mg ;
  • poivre noir : 0,035 mg ;
  • dattes séchées : 0,029 mg ;
  • crevettes grises, pommes de terre et poires : 0,027 mg ;
  • tomate, champignons et brocoli : 0,02 mg.

Ces indications ont été calculées sur la base d’une portion de 100 g de chaque produit alimentaire.

Applications du chrome en nutrition

Afin de profiter des bienfaits santé de cet oligoélément, il existe quelques règles d’administration à connaître.

Choix des aliments pour une meilleure absorption

Pour garantir une meilleure assimilation du chrome dans l’intestin grêle, la première solution consiste à avoir un mode d’alimentation équilibré et varié. Dans ce contexte, privilégiez les produits naturels, et évitez au maximum les nourritures industrielles et transformées. En effet, ces dernières sont pauvres en nutriments, et se révèlent dangereuses pour la santé.

Par ailleurs, il est recommandé de consommer plus de nourritures provenant de sources végétales, au lieu de celles d’origine animale. En effet, la biodisponibilité du chrome s’avère plus importante dans les premiers que dans les derniers. 

Dans le cas des végétaux, préférez les fruits et légumes à maturité. Optez également pour des denrées labellisées bio. 

Interactions avec d’autres éléments

Certains nutriments peuvent interagir avec cet oligoélément, et modifier ainsi son absorption par l’organisme.

Les vitamines B3 et C améliorent, par exemple, l’assimilation du chrome. Les premières se trouvent majoritairement dans les poissons, les viandes, les foies d’animaux et les cacahuètes. L’acide ascorbique est présent, entre autres, dans le poivron cru, le cassis, la poudre de camu-camu et le kiwi.

En revanche, les minéraux comme le fer, le zinc, le calcium et le magnésium réduisent l’absorption du Cr. Une prise rapprochée ou simultanée de ces éléments est ainsi à éviter.

Les sucres raffinés ou rapides produisent aussi le même effet. Pour une assimilation optimale du chrome, privilégiez les céréales complètes ou semi-complètes. En outre, consommez des produits à faible indice glycémique.

Cure à base de chrome

Pour corriger les cas de carence avérée, des suppléments de Cr sont aujourd’hui vendus dans les parapharmacies et les pharmacies. Ils sont généralement présentés sous forme de gélules, de solutions injectables et d’ampoules buvables.

À noter que la prise de ces compléments doit toujours se faire sur prescription d’un professionnel de santé.

Effets indésirables en cas de surdosage et de carence

À ce jour, il n’existe aucun effet secondaire notable à la suite d’une consommation prolongée d’aliments contenant du chrome. Cependant, une prise prolongée de suppléments d’origine industrielle peut se révéler cancérigène. Afin d’éviter d’éventuels incidents liés au surdosage, il est conseillé de ne pas dépasser la limite de 0,12 mg de cet oligoélément par jour.

Une carence en Cr entraîne l’apparition de quelques symptômes indésirables comme de la fatigue et des affections neurologiques. Le déficit peut aussi provoquer des perturbations au niveau du métabolisme. Ces troubles se traduisent par un surpoids, une obésité et une difficulté à perdre du poids.

Retour au début

Recherche de produits

Le produit a été ajouté à votre panier