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POUR TOUT SAVOIR SUR LES FAÇONS DE CONSOMMER RESPONSABLE

Consommer Responsable

Consommer responsable est une approche éthique et écologique de la consommation qui vise à réduire l’impact environnemental et à soutenir des pratiques de production durables. Cela implique de choisir des produits et services qui respectent l’environnement, les droits de l’homme et le bien-être animal. Consommer responsable signifie privilégier les produits issus de l’agriculture biologique, qui évitent l’usage de pesticides nocifs et préservent la biodiversité. Il s’agit aussi de soutenir les petites entreprises locales et les circuits courts, réduisant ainsi l’empreinte carbone liée au transport des marchandises. Les consommateurs responsables sont également attentifs à la réduction des déchets, en évitant les emballages superflus et en favorisant le recyclage et le compostage. Ils choisissent des produits éco-conçus, durables et réparables, minimisant ainsi l’impact environnemental tout au long du cycle de vie du produit. Acheter moins mais mieux, en privilégiant la qualité et la longévité des produits, fait également partie de cette démarche. Enfin, consommer responsable inclut l’utilisation de ressources renouvelables et la réduction de la consommation d’énergie, d’eau et d’autres ressources naturelles, contribuant ainsi à la préservation de notre planète pour les générations futures.

Consommer Responsable : Pour tout savoir sur comment consommer moins mais mieux, manger bio, réduire son empreinte carbone et le gaspillage, atteindre le zéro déchet.

Consommer moins mais Mieux !

Prendre le temps de réfléchir avant de passer à l’achat

Adopter une démarche réfléchie avant de faire un achat est un conseil simple mais essentiel. Il s’agit de considérer l’impact environnemental et social de nos achats en se posant des questions clés : quelle est l’origine du produit, comment est-il fabriqué, est-il respectueux de l’environnement, des normes éthiques, et est-il réellement nécessaire ?

Lors de l’achat, il est judicieux de privilégier des produits ayant :

  • Un Faible Impact Environnemental : Choisissez des produits ayant une empreinte carbone réduite, qui contribuent à la préservation de la nature et de la biodiversité.
  • Une Éthique Respectueuse : Optez pour des produits qui soutiennent les communautés locales, le bien-être animal, et qui sont produits dans des conditions équitables.
  • Un Soutien à l’Économie Locale : Encouragez l’autonomie économique des producteurs locaux en choisissant des produits locaux.
  • Une Bonne Composition Nutritionnelle : Sélectionnez des aliments sains, peu transformés et avec une composition nutritionnelle de qualité.

Pour faciliter ces choix, diverses applications et outils sont disponibles :

  • Le Même en Mieux : Un guide indépendant qui évalue les produits selon leur qualité, prix et éthique.
  • Yuka : Cette application évalue la composition des produits, y compris la présence d’additifs.
  • Noteo : Évalue les produits selon quatre critères : santé, environnement, aspects sociaux et budget.
  • Planète Ocean : Développée par la Fondation Good Planet, elle informe sur l’état des stocks de poissons pour promouvoir une pêche durable.
  • Etiquettable : Une application de cuisine durable qui propose des recettes et des conseils pour réduire l’impact environnemental de son alimentation.
  • Open Food Facts : Une base de données collaborative sur les produits alimentaires, incluant le score Nova pour le degré de transformation et le Nutriscore pour la qualité nutritionnelle.

En intégrant ces habitudes et outils dans votre routine d’achat, vous pouvez significativement réduire votre empreinte écologique et soutenir des pratiques de consommation plus durables et responsables.

Choisir ses produits et ses marques

En plus de l’aide précieuse des applications mobiles pour une consommation responsable, les labels et certifications sont des outils clés pour orienter vos choix de produits. Néanmoins, il est vrai que naviguer parmi la multitude de pictogrammes, labels et logos peut s’avérer complexe. Voici un aperçu simplifié de certains labels importants :

  • Label AB/Eurofeuille : Reconnu à l’échelle européenne, ce label certifie que les produits sont issus de l’agriculture biologique, respectant des normes environnementales strictes.
  • Demeter : Ce label spécifie que les produits proviennent de l’agriculture biodynamique, une méthode agricole qui intègre des pratiques écologiques et holistiques.
  • MSC (Marine Stewardship Council) : Soutenu par le WWF, ce label garantit que les produits de la mer sont pêchés de manière durable, en préservant les stocks de poissons et les écosystèmes marins.
  • Cosmébio : Ce label est dédié aux cosmétiques biologiques, assurant un minimum d’ingrédients bio et une approche éthique globale dans la fabrication.
  • Nature & Progrès : Apposé sur les aliments, les cosmétiques bio-écologiques et les produits ménagers, ce label assure des produits de haute qualité, respectueux de la biodiversité et de l’humain.
  • Fairtrade : Ce label international indique que les produits sont issus du commerce équitable, répondant à des critères sociaux, écologiques et économiques rigoureux.
  • Bio Partenaire : Ce label combine les principes de l’agriculture biologique et du commerce équitable, garantissant aussi un partenariat durable avec les producteurs.
  • Ecocert : Un organisme qui certifie les cosmétiques contenant des ingrédients naturels et bio, dans des emballages écologiques, ainsi que les écodétergents respectueux de l’environnement.

Pour une compréhension approfondie, l’ADEME propose un guide détaillé des labels dans divers domaines, allant de l’alimentation au bois, en passant par les cosmétiques, les textiles et les produits ménagers.

Manger Bio tout en réduisant les produits transformés et la viande rouge

Sélectionner les produits issus de l’agriculture biologique

Opter pour des produits issus de l’agriculture biologique a des répercussions positives tant sur l’environnement que sur la santé. En effet, l’alimentation représente une part significative de l’empreinte écologique, entre 20 et 50% pour les Français. Une grande partie de cette empreinte provient de la production agricole, influencée par les méthodes de production et le type d’aliments consommés. L’agriculture biologique joue un rôle clé dans la préservation de la biodiversité, la protection des lacs et des rivières, et le maintien de la qualité des sols, grâce à l’absence de produits chimiques et la promotion de l’humus.

Du point de vue de la santé, une étude française de 2018 a révélé une baisse de 25% du risque de cancer chez les consommateurs réguliers de produits biologiques. Bien que cette étude n’établisse pas un lien de cause à effet direct, elle suggère que la consommation régulière d’aliments biologiques peut contribuer à réduire l’incidence des cancers. Cette corrélation pourrait s’expliquer par la moindre présence de résidus de pesticides synthétiques dans les produits biologiques comparés à ceux issus de l’agriculture conventionnelle. Un consommateur d’aliments non bio peut être exposé quotidiennement à une variété de substances chimiques, dont les interactions pourraient avoir des effets synergiques nocifs, connus sous le nom d’effet cocktail des pesticides.

En outre, les aliments biologiques tendent à offrir une meilleure qualité nutritionnelle, avec des concentrations plus élevées en micronutriments tels que les vitamines, les antioxydants et les acides gras bénéfiques. Ces composés aident à lutter contre des maladies comme les cancers et les troubles liés au cholestérol. Ainsi, privilégier les produits biologiques, y compris dans les produits secs, contribue non seulement à une meilleure santé individuelle, mais aussi à un environnement plus sain et durable.

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Réduire sa consommation d’aliments transformés et de viande

Réduire sa consommation de viande et d’aliments transformés est une démarche essentielle pour l’environnement et la santé. L’agriculture, et en particulier l’élevage, a un impact environnemental majeur : elle est responsable de 30% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, utilise 40% des terres et consomme 70% de l’eau douce. La production de viande est particulièrement exigeante en ressources : par exemple, produire 1 kg de bœuf génère 100 fois plus de gaz à effet de serre qu’un kg de légumes. L’élevage requiert de vastes étendues de terres pour la culture des aliments destinés aux animaux (70% de la surface agricole française) et implique de lourds besoins en eau, sans compter l’impact des bâtiments d’élevage et la gestion des déjections animales. Les ruminants produisent également du méthane, un gaz à effet de serre beaucoup plus puissant que le CO2.

Sur le plan sanitaire, la surconsommation alimentaire est liée à des maladies telles que le diabète, l’hypertension et les troubles cardiovasculaires. La viande rouge et la viande transformée ont été associées à un risque accru de cancers, notamment intestinaux et du sein. Des études recommandent une réduction drastique de la consommation de viande à environ 14g par jour, soit bien moins qu’un steak standard, pour améliorer la santé et réduire l’impact environnemental. Un régime alimentaire idéal, riche en céréales complètes, légumineuses, fruits, légumes, oléagineux et graines, pourrait prévenir jusqu’à 11 millions de décès par an.

Pour adopter ces changements, commencez par réduire progressivement la viande, en la limitant à une fois par semaine, et privilégiez les aliments peu ou pas transformés, notamment ceux sans sucres ajoutés. Cette approche diversifiée et équilibrée favorise une alimentation saine tout en réduisant l’empreinte écologique.

Réduire son empreinte carbone en privilégiant le local et de saison

Acheter près de chez soi et de saison

Acheter local et de saison offre de nombreux avantages significatifs. Premièrement, cela soutient la production alimentaire locale, renforçant ainsi l’autonomie alimentaire de votre région. Actuellement, une grande partie des terres cultivables est utilisée pour la culture de céréales destinées à l’élevage et à la production d’agrocarburants, réduisant ainsi le capital naturel nécessaire à notre alimentation. En favorisant les circuits courts, les ventes directes, les producteurs locaux et les AMAP, vous contribuez à la préservation des terres agricoles et au soutien de l’économie locale, tout en encourageant une approche de production et de distribution plus durable.

En outre, consommer des produits locaux et de saison aide à réduire la pollution. Les fruits et légumes cultivés hors saison nécessitent souvent l’usage intensif de serres chauffées et de grandes quantités d’eau. L’importation de produits d’autres pays, tels que l’Espagne, la Grèce ou la Turquie, a un impact carbone plus élevé que l’achat de produits cultivés localement. Les produits importés de loin, comme les avocats, sont souvent récoltés prématurément et conservés dans des chambres froides énergivores pour empêcher leur pourrissement durant le transport, avant d’être mûris artificiellement. Ce processus n’est pas naturel et peut affecter la qualité du produit.

Enfin, les fruits et légumes de saison sont généralement plus savoureux et nutritifs. Ils conservent mieux leurs saveurs et leurs nutriments, car ils sont cueillis à maturité. Les produits comme les tomates, cultivés sous serres chauffées en hiver, ne peuvent pas égaler la qualité gustative de ceux cultivés en pleine terre et récoltés en saison. Ainsi, privilégier les produits locaux et de saison est bénéfique pour la santé, l’environnement et l’économie locale.

Faire ses courses en limitant ses trajets

Limiter ses déplacements pour les achats quotidiens est une stratégie efficace pour réduire son empreinte carbone. En effet, le transport des produits agricoles et alimentaires constitue une part importante du transport de marchandises, incluant les produits importés et les trajets des consommateurs pour leurs courses. Une solution écologique peut être le commerce en ligne, souvent perçu comme un contributeur au trafic routier, mais qui peut, sous certaines conditions, être moins polluant que les achats en magasin.

Pour rendre vos achats en ligne plus écologiques, voici quatre conseils :

  1. Planification des Achats :
    • Anticipez vos besoins pour éviter les achats impulsifs et réduire les retours de colis, qui augmentent l’empreinte carbone liée à la logistique.
  2. Patience et Livraison Non-Express :
    • Renoncez aux options de livraison express, qui nécessitent des modes de transport plus rapides et souvent plus polluants.
  3. Regroupement des Commandes :
    • Effectuez une commande groupée pour limiter le nombre de livraisons et donc les trajets de transport associés.
  4. Livraison en Points Relais :
    • Optez pour la livraison en points relais plutôt qu’à domicile et choisissez une fenêtre de livraison de 2-3 jours ouvrables. Récupérez vos colis lors de vos déplacements habituels pour minimiser les trajets supplémentaires.

En adoptant ces pratiques, vous réduisez non seulement vos déplacements vers les supermarchés, mais vous avez également l’opportunité de sélectionner soigneusement des produits de qualité. Certaines plateformes offrent des produits secs, idéaux pour des achats anticipés et qui se conservent bien, vous permettant de stocker des produits essentiels sans craindre une péremption rapide. Ainsi, l’achat en ligne, lorsqu’il est effectué de manière réfléchie, peut être une alternative écologique bénéfique à la fois pour l’environnement et pour le consommateur.

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Réduire le gaspillage et offrir une seconde vie à ses objets

Diminuer le gaspillage 

Le gaspillage alimentaire est un problème majeur à toutes les étapes de la chaîne alimentaire, de la production à la consommation, en passant par la distribution. Globalement, 28% des terres agricoles sont utilisées pour cultiver des aliments qui ne seront finalement pas consommés. Cette inefficacité est particulièrement frappante quand on considère l’énergie consommée par l’agriculture. En France, chaque personne jette en moyenne 20 kg de nourriture par an, dont 7 kg encore emballés, ce qui représente une perte financière de 240€ par personne et par an. Les déchets alimentaires incluent principalement des restes de repas, des fruits et légumes, des produits entamés, mais aussi des produits non ouverts et du pain. Ce gaspillage résulte souvent d’achats excessifs, de l’oubli des stocks disponibles à domicile, et d’une estimation inexacte des besoins alimentaires.

Pour réduire ce gaspillage, voici trois principes à suivre :

  1. Planification et Liste d’Achats :
    • Avant de faire vos courses, faites l’inventaire de ce que vous avez déjà dans vos placards et votre réfrigérateur. Préparez une liste d’achats pour éviter les achats impulsifs. Manger avant de faire vos courses peut également réduire la tentation d’acheter inutilement.
  2. Gestion des Dates de Péremption :
    • Soyez attentif aux dates de péremption des produits frais. Pour les produits secs, ils restent souvent consommables après la date indiquée (« à consommer de préférence avant »), mais peuvent perdre en qualité gustative ou nutritionnelle.
  3. Cuisiner en Quantités Adaptées et Utiliser les Restes :
    • Préparez des quantités adaptées à vos besoins pour éviter les excédents. Réutilisez les restes dans de nouvelles recettes. Stockez correctement les aliments dans votre réfrigérateur, en utilisant des boîtes hermétiques pour une meilleure conservation.

En adoptant ces habitudes, vous pouvez contribuer significativement à la réduction du gaspillage alimentaire, économiser de l’argent et agir de manière plus durable.

Allonger la durée de vie des objets 

Adopter la règle des 4 – entretenir, réparer, donner, et revendre – est une approche responsable pour gérer les déchets électroniques et vestimentaires. En moyenne, chaque personne se débarrasse de 20 kg de déchets électriques et électroniques par an, mais un entretien rigoureux peut augmenter leur longévité. Suivre scrupuleusement les instructions des manuels d’utilisation et les conseils d’entretien des vêtements est essentiel pour cela.

Si un appareil tombe en panne, explorez d’abord la possibilité de le réparer. De nombreux appareils sont garantis pour un ou deux ans. Les Repair Cafés offrent des ateliers de co-réparation avec l’aide de bénévoles experts. Le Réseau ENVIE rénove les appareils électroménagers, tandis que des plateformes comme Spareka et SoSAV fournissent des conseils pour les réparations DIY. Des professionnels indépendants peuvent également être trouvés en ligne pour les réparations plus complexes.

Concernant les vêtements, 30 kg sont achetés par personne chaque année, alors que l’industrie de la mode est l’une des plus polluantes. Si certains articles ne vous plaisent plus, envisagez de les donner à des organisations caritatives comme Emmaüs, sachant que seulement 2,5 kg de vêtements sont recyclés en France, ce qui est inférieur à d’autres pays comme l’Allemagne. Des biens rénovés et réparés peuvent ainsi trouver une nouvelle vie.

Enfin, l’achat et la revente de seconde main sont des pratiques en pleine expansion. 76% des Français ont déjà acheté des produits d’occasion, attirés par les économies réalisables et la possibilité de dénicher des objets uniques. Des plateformes comme Vinted, Leboncoin, eBay, et Selency offrent un vaste choix pour cela. Inversement, revendre des objets d’occasion au lieu de les acheter neufs contribue à une économie circulaire. Les brocantes et vide-greniers sont également d’excellentes occasions pour trouver des articles d’occasion.

En suivant ces pratiques, chacun peut jouer un rôle actif dans la réduction des déchets et la promotion d’un mode de vie plus durable.

Objectif : 0 déchet

Alléger la poubelle des emballages

Réduire les déchets d’emballage est une démarche essentielle pour alléger nos poubelles et protéger l’environnement. Les emballages représentent la majorité des déchets ménagers. L’ADEME indique que 90 milliards d’emballages sont jetés chaque année, aboutissant dans des incinérateurs ou des décharges.

Bien que les emballages aient un rôle de protection des produits, ils sont souvent utilisés comme supports de communication superflus. Pour limiter leur impact, il est crucial de s’attaquer au problème à la source en évitant les emballages excessifs.

Voici quelques actions concrètes pour réduire les déchets d’emballage :

  1. Préférence pour le Carton :
    • Choisissez des emballages en carton plutôt qu’en plastique, car le carton est mieux recyclé. Si nécessaire, optez pour du plastique recyclé.
  2. Achats en Vrac :
    • Achetez des produits secs tels que les féculents, légumineuses, fruits secs, et biscuits en vrac pour éviter les emballages superflus.
  3. Produits Réutilisables :
    • Optez pour des articles réutilisables, comme des brosses à dents avec têtes interchangeables et des cotons démaquillants lavables.
  4. Réutilisation des Emballages :
    • Réutilisez les emballages existants, comme les bocaux en verre, les boîtes à œufs, et les sacs réutilisables pour les courses.
  5. Abandon de l’Eau en Bouteilles Plastiques :
    • Remplacez l’eau en bouteilles plastiques par une gourde réutilisable pour réduire la consommation de plastique.
  6. Simplicité et DIY :
    • Favorisez la simplicité et le fait maison. Par exemple, préférez le savon solide emballé dans du papier au gel douche en bouteille plastique.
  7. Éviter les Produits Jetables :
    • Évitez les produits à usage unique comme les lingettes, les assiettes en plastique et les serviettes en papier, qui sont très polluants.
  8. Fuir les Gadgets Inutiles :
    • Évitez les gadgets souvent fabriqués en plastique bon marché et peu durables, typiques des magasins discount.

Trier et Valoriser ses déchets

Gérer et valoriser ses déchets de manière responsable est un aspect crucial de la préservation de l’environnement. Auparavant, de nombreux déchets ménagers, matériaux dangereux et déchets plastiques étaient envoyés en Asie du Sud-Est. Cependant, depuis 2019, plusieurs pays asiatiques ont commencé à renvoyer ces déchets aux pays occidentaux. Cette situation souligne l’importance d’apprendre à gérer correctement nos déchets en les triant et en les recyclant efficacement.

Voici quelques conseils pour un tri et une valorisation efficaces des déchets :

  1. S’informer sur le Tri :
    • Familiarisez-vous avec les différents logos de tri et de recyclage pour mieux consommer et trier vos déchets.
  2. Utilisation des Déchèteries :
    • Apportez vos déchets encombrants (meubles, appareils électroménagers, déchets dangereux, métal, etc.) dans l’une des 4 500 déchèteries gratuites pour les particuliers. Les piles usagées et les cartouches d’imprimantes peuvent être déposées dans les grands magasins qui proposent des services de collecte.
  3. Ressources en Ligne :
    • Consultez des sites comme “Que faire de mes déchets”, qui recensent une grande variété de déchets et les points de collecte disponibles, pour savoir où et comment éliminer correctement plus de 850 types de déchets.
  4. Pratiquer le Compostage :
    • Que vous ayez un jardin ou non, le compostage des déchets organiques est une excellente manière de les recycler en engrais naturel pour les plantes. Il existe de nombreux guides, y compris sur notre site, qui fournissent des conseils détaillés pour faire son compost maison.

En adoptant ces pratiques, vous contribuez non seulement à réduire la quantité de déchets envoyée aux décharges et à l’incinération, mais également à promouvoir un cycle de vie des produits plus durable et respectueux de l’environnement.

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