Autres utilisations
Le gallate d’octyle est parfois ajouté à des soins cosmétiques contenant du corps gras. Il se trouve dans les crèmes hydratantes, les baumes à lèvres, les lotions et les masques capillaires.
Cette substance est aussi présente dans certains produits pharmaceutiques. Elle aide à maintenir leur fraîcheur et à préserver leur efficacité.
Risques pour la santé
Lorsque le gallate d’octyle est décomposé dans l’intestin, il se transforme en octanol et en acide gallique. Une consommation excessive de ce composé est susceptible d’entraîner des conséquences indésirables.
Effets sur le système digestif
En cas de surdosage, l’E311 provoque des problèmes gastro-intestinaux tels que des maux d’estomac, des vomissements, des nausées et des diarrhées. Ces symptômes peuvent être particulièrement prononcés chez les personnes sensibles.
Allergie
Certains individus sont allergiques au gallate d’octyle. Les réactions incluent des démangeaisons, des éruptions cutanées, un gonflement des lèvres, du visage et de la langue, ainsi que des difficultés respiratoires. Cette substance peut également aggraver les symptômes de l’asthme.
Potentiel cancérigène
Des recherches ont été réalisées pour évaluer la cancérogénicité du gallate d’octyle, soit sa capacité à favoriser le développement du cancer. Bien que les conclusions de ces études soient divergentes, il est recommandé de limiter l’utilisation de cet additif dans les aliments.
Par mesure de précaution, la consommation de nourritures contenant du gallate de n-octyle est déconseillée aux femmes enceintes ou allaitantes. Si vous ressentez des symptômes inhabituels, consultez rapidement un professionnel de la santé.
Réglementations
Dans l’Union européenne, le gallate d’octyle est autorisé sous le code E321 et peut être incorporé dans certains produits alimentaires. Aux États-Unis, la Food and Drug Administration (FDA) a aussi approuvé l’utilisation du gallate d’octyle en tant qu’antioxydant alimentaire.
Pour assurer la sécurité des consommateurs, les fabricants sont tenus de respecter les concentrations maximales autorisées. Ils doivent suivre les bonnes pratiques de fabrication lors de l’utilisation de l’E311 dans les produits alimentaires destinés au marché européen. De plus, les informations sur la présence de cet additif doivent être clairement indiquées sur l’étiquetage des produits.