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Protéines végétales

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Caractéristiques des Protéines végétales

    Identification des protéines végétales :

  • Nom UICPA :
  • Synonymes : vegetable protein (anglais)
  • N° CAS :
  • N° ECHA :
  • N° CE :
  • Code ATC :
  • PubChem :
  • ChEBI :
  • FEMA :
  • SMILES :
  • InChl :

Propriétés chimiques :

  • Formule :
  • Masse molaire :
  • pKa :

Propriétés physiques :

  • T° Fusion :
  • Solubilité :

Propriétés biochimiques :

  • Codons :
  • pH isoélectrique :
  • Acide aminé essentiel :
  • Occurrence chez les vertébrés :

Propriétés optiques :

  • Pouvoir rotatoire :

Précautions :

  • SIMDUT :

Tout savoir sur les protéines végétales : leurs caractéristiques, leur historique, leurs propriétés, leur place en nutrition et leurs applications

Les protéines végétales proviennent naturellement des plantes. Tout comme celles d’origine animale, elles sont essentielles pour le bon fonctionnement global du corps humain. Elles contribuent non seulement au renouvellement des tissus, mais aussi à de multiples processus physiologiques. 

Toutefois, les personnes qui couvrent exclusivement leurs besoins protéiques avec des aliments contenant ce type de nutriments devraient prendre en considération certaines précautions.

Description et structure des protéines végétales

Les protéines font partie des trois principales familles de macronutriments aux côtés des lipides et des glucides. Ce sont de macromolécules azotées formées par des acides aminés (AA) reliés entre eux par une structure spécifique appelée « peptidique ». Schématisées, elles peuvent être interprétées comme de longues chaînes, soit linéaires, soit ramifiées, qui se plient plus ou moins sur elles-mêmes. Elles peuvent être structurées ou non dans l’espace.

Les acides aminés indispensables

On retrouve une multitude d’acides aminés distincts, mais l’organisme n’en utilise que 20. Parmi eux, 11 peuvent être produits par le corps humain. Les neuf autres sont désignés comme étant « essentiels » (AAE), car le corps est incapable de les fabriquer en quantité adéquate afin de répondre à ses besoins. Il s’agit de l’histidine, l’isoleucine, la leucine, la valine, la thréonine, la phénylalanine, la méthionine, la lysine et le tryptophane. Ces AAE sont ainsi indispensables et doivent être fournis par le biais de l’alimentation.

Par ailleurs, les protéines végétales sont décrites comme « incomplètes ». En effet, elles ne possèdent pas les neuf AAE simultanément dans leur composition biochimique, contrairement à celles dérivées de sources animales.

Le processus de digestion

Une fois qu’elles pénètrent dans l’organisme, ces macromolécules se décomposent en acides aminés. Ces AA sont ensuite absorbés par l’intestin grêle et transportés dans la circulation sanguine. Ceux en excès seront désagrégés, puis éliminés par les reins sous forme d’urée. À noter que les protéines végétales ont une digestibilité légèrement inférieure à celles d’origine animale, avec des taux respectifs de 85 % et 95 %. Cela tient à la présence de certaines fibres ou d’antinutriments.

Historique des protéines végétales

Le mot « protéine » trouve son origine dans le terme grec ancien πρώτειος (prốteios), qui se traduit par « de première qualité » ou « qui occupe le premier rang ». Ces nutriments ont été découverts par le chimiste organicien néerlandais Gerardus Johannes Mulder vers 1835. À l’époque, ils étaient connus sous le nom de wortelstof. L’appellation actuelle n’a été adoptée qu’en 1838.

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Fonctions des protéines végétales

Les protéines végétales et animales ont des rôles équivalents. Elles fournissent de l’énergie sous forme de calories et représentent les seules sources d’azote (N) utilisables par l’organisme. De plus, leurs fonctions sont vitales pour le corps humain. Elles contribuent au renouvellement et au métabolisme des tissus musculaires, des ongles, des cheveux, des os, de la peau, etc. Celles-ci participent également à de multiples processus physiologiques. Leur participation se fait notamment sous la forme d’hémoglobine, de récepteurs, d’enzymes digestives, d’immunoglobulines (anticorps) et d’hormones. Par exemple, elles permettent de renforcer la capacité de l’organisme à se défendre contre les virus et d’autres maladies.

Les protéines végétales en nutrition

Les protéines végétales se trouvent principalement dans les fruits oléagineux, les céréales et les légumineuses. Elles sont aussi présentes dans les produits « 100 % végétal » tels que les nuggets, les steaks et les saucisses, qui font désormais leur apparition dans les rayons des supermarchés. Néanmoins, ces produits subissent des processus de transformation impliquant l’ajout de nombreux additifs. Sans parler de leur teneur en matières grasses qui est souvent élevée. Il est alors préférable de modérer leur consommation.

Les aliments ayant une bonne teneur en protéines végétales

La liste ci-dessous présente une sélection d’aliments qui contiennent une quantité importante de protéines végétales.

AlimentsTeneur moyenne pour une portion de 100 g
Les graines de soja36 g
Les graines de chanvre26 g
les lentilles25 g
Les fèves25 g
Les amandes25 g
Les cacahuètes25 g
Les graines de courge25 g
Les haricots rouges22 g
Les pistaches20 g
Les pois chiches19 g
Les noisettes17 g
Les graines de chia17 g
Le quinoa15 g
L’épeautre15 g
Les noix15 g
Le sarrasin13 g
Le son d’avoine13 g
Le boulgour11 g
L’orge10 g
Le blé8 g
Les petits pois5 g

En outre, les légumes verts tels que le brocoli, les asperges ou les épinards en contiennent également. Ils offrent en moyenne 3 g pour chaque portion de 100 g.

Les apports recommandés

Pour les adultes en bonne santé, la référence nutritionnelle en protéines (RNP) se situe à 0,83 g par kg de poids corporel par jour, selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail. Des apports variant entre 0,83 g et 2,2 g par kg de poids corporel par jour sont généralement considérés comme adéquats pour les adultes de moins de 60 ans. Toutefois, ces chiffres peuvent accroître en cas de maladie, de stress, d’exercice physique intense et prolongé, ou d’autres dépenses énergétiques.

Applications des protéines végétales

Diversifier et combiner différentes sources de protéines végétales peut assurer un apport protéique adéquat et de qualité. Cette approche revêt une grande importance, car lorsque l’un des acides aminés fait défaut, cela peut compromettre l’absorption des autres. De plus, certaines sources présentent des lacunes en certains acides aminés essentiels tandis que d’autres en renferment. Par exemple, les légumineuses sont pauvres en méthionine, mais offrent une bonne quantité de lysine, contrairement aux céréales. En combinant ces deux types d’aliments pendant le même repas, on peut garantir un apport équilibré en AAE.

Par conséquent, les individus qui choisissent d’exclure complètement les aliments d’origine animale devraient prendre le temps de bien se renseigner. Le mieux est de consulter un diététicien afin d’obtenir des conseils appropriés.

Conséquences d’une carence en protéines végétales

La carence en protéines fait partie du tableau général de la malnutrition. Ce déficit peut directement entraîner une dénutrition tout en entravant la croissance. Il impacte la structure du système immunitaire, hormonal et la santé de l’organisme en général. Les personnes qui en souffrent ont une propension à contracter des maladies plus facilement.

Impacts d’un excès de protéines végétales

Une surconsommation de ces nutriments peut impacter la santé des reins en accroissant leur activité. De plus, les excédentaires dans l’organisme entraînent une augmentation de l’élimination du calcium par l’urine. Cette situation peut favoriser le développement de l’ostéoporose (maladie osseuse) et la formation de calculs rénaux.

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