L’acésulfame K est un édulcorant également connu comme « Ace K » ou « acésulfame potassium », la lettre « K » étant le symbole du potassium. Ce sel de potassium de l’acésulfame porte le numéro E950 dans le code des additifs alimentaires. Son pouvoir sucrant est 100 à 200 fois plus élevé que celui du saccharose, ou sucre commun.
La description de l’acésulfame K
L’acésulfame K se présente sous forme de poudre blanche, cristalline. Il ne dégage aucune odeur, mais est caractérisé par un arrière-goût légèrement amer. Cette caractéristique peut être masquée par le biais de mélange avec d’autres produits sucrants tels que l’aspartame ou le sucralose.
Il fait partie de la catégorie des édulcorants, bien qu’il ne soit pas commercialisé comme tel. Ses noms commerciaux sont « Sweet One », « Sunett » et « Twinsweet ». L’acésulfame de potassium est un sucre synthétique sans calorie. Il est le plus souvent associé à l’aspartame dans les produits qualifiés de « light » dans la gamme des yaourts et des boissons.
Cet agent sucrant artificiel fait partie des édulcorants les plus préconisés dans l’industrie agroalimentaire. Cela est dû majoritairement à son goût proche de celui du sucre classique et à son pouvoir sucrant très élevé.
L’historique de l’acésulfame K
L’acésulfame K a été découvert en 1967 par le chimiste allemand Karl Clauss, de Hoechst AG, entreprise qui porte aujourd’hui le nom de « Nutrinova ». Cet édulcorant est commercialisé sous la marque « Sunett ».
En 1995, J.C. Fry et J. Van Soolingen ont découvert et développé un agent sucrant à base d’acésulfame potassium : le sel d’aspartame-acésulfame. Le nom commercial de ce nouveau produit est « Twinsweet ».
La structure et les propriétés de l’acésulfame K
L’acésulfame K correspond au sel de potassium du 6-méthyl-1, 2,3-oxathiazin-4(3H)-one 2,2-dioxyde.
Parmi ses propriétés, la plus connue est son pouvoir sucrant. Comparativement, celui-ci est de 200 fois supérieur à celui du saccharose et égal à celui de l’aspartame. Il est d’un tiers plus sucré que le sucralose et sa douceur est de deux tiers plus élevée que celle de la saccharine.
À l’instar de cette dernière, l’acésulfame de potassium présente un arrière-goût légèrement amer, notamment à concentration élevée. Le mélange avec d’autres édulcorants tels que l’aspartame, le sucralose ou le férulate de sodium peut atténuer cette sensation gustative. La saveur obtenue se rapproche de celle du saccharose.
Par ailleurs, la particule de l’acésulfame K étant plus petite que celle du sucre commun, sa taille permet d’obtenir des mélanges plus uniformes avec d’autres produits sucrants.