Les personnes asthmatiques
Les personnes souffrant d’asthme peuvent être sensibles aux exhausteurs de goût, y compris l’E626. Chez ces individus, la consommation d’aliments contenant cet additif est susceptible de provoquer des difficultés respiratoires.
Les patients souffrant de goutte
Les guanylates se transforment en purines dans le corps. Par conséquent, les personnes qui souffrent de goutte devraient éviter les produits contenant de l’acide guanylique. Cette pathologie représente une affection liée au métabolisme des purines. La consommation d’aliments riches en ces derniers peut aggraver les symptômes tels que les crises d’arthrite goutteuse.
Effets secondaires et précautions d’usage
Les concentrations de guanylates utilisées dans les produits alimentaires sont généralement très faibles. Par conséquent, le risque d’effets secondaires est considérablement réduit. Cependant, la consommation excessive des denrées contenant cet additif est susceptible d’entraîner des réactions allergiques. Les symptômes peuvent inclure des éruptions cutanées, des démangeaisons, des difficultés respiratoires ou des troubles gastro-intestinaux.
Par mesure de précaution, il est toujours recommandé de consulter un professionnel de la santé, surtout si vous prenez des médicaments. En effet, certains composés peuvent interagir avec les exhausteurs de goût.
Dans vos préparations culinaires, privilégiez les révélateurs de goût et les exhausteurs d’arômes naturels. Vous pouvez, par exemple, utiliser le sel marin et les épices comme le cumin et le poivre. Ces condiments traditionnels sont tout aussi efficaces pour rehausser les saveurs de vos plats.
Réglementations
En France, l’utilisation de l’E626 est autorisée, mais elle est soumise à des conditions réglementaires spécifiques. Pour assurer la sécurité des consommateurs, les fabricants de produits alimentaires doivent utiliser de manière responsable l’acide guanylique. Ils sont tenus de respecter la dose maximale autorisée et d’afficher sur l’emballage du produit la liste des ingrédients.
En 2017, l’EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments) a formulé une demande auprès des autorités françaises. L’institution a incité l’État à réévaluer les niveaux légaux de glutamate. Elle a proposé une dose journalière admissible de 30 mg/kg/j. Cette agence de l’Union européenne a alerté sur le risque possible de développement progressif de maladies dégénératives ou de cancer en cas de non-respect de cette limite.