Place de l’E1414 en nutrition
L’E1414 est retrouvé dans de nombreuses denrées alimentaires, notamment :
- les sauces comme la mayonnaise, le ketchup et le chili ;
- les produits laitiers (tel que le yaourt) et ceux en conserve ;
- les plats surgelés ;
- le vinaigre, l’assaisonnement ;
- les confitures et confiseries ;
- les produits de boulangerie et de pâtisserie, à l’instar du gâteau et du pain ;
- les soupes, les fourrages ;
- les crèmes, les desserts.
Cet ingrédient acétylé est appliqué en tant qu’agent épaississant et stabilisant.
Applications du phosphate de diamidon acétylé
Le phosphate de diamidon acétylé est assujetti à une certaine réglementation en ce qui concerne son application dans les aliments. Il ne présente pas d’effet nocif majeur, toutefois, il reste prudent de ne pas en abuser.
Dosage recommandé en E1414
L’emploi de l’E1414 dans les denrées est soumis à des conditions d’utilisations spéciales. Le règlement de l’Union européenne définit, en effet, une limite selon le type d’aliments auquel il est appliqué. Ainsi, la concentration maximale pour les sauces, les soupes instantanées déshydratées, les pâtisseries ou les crèmes est fixée à 10 g par kg. En revanche, celle autorisée pour les pâtes, les céréales de petit-déjeuner ou les substituts de repas est de 5 g par kg.
Les fabricants sont ainsi tenus au respect de ces restrictions afin de garantir la conformité et la sécurité des produits destinés à la consommation.
Précaution d’emploi et dangers liés à l’utilisation de l’E1414
Selon les études récemment menées, l’augmentation du taux de phosphate dans la paroi des vaisseaux sanguins est potentiellement néfaste. Elle est, en effet, à l’origine des risques de nombreuses affections (cardiovasculaires et rénales). En outre, le phosphore constitue une des causes d’aggravation de l’insuffisance rénale chronique. Cela entraîne également des troubles calciques fréquents, des anomalies qui se manifestent par le rachitisme ou un retard de croissance chez l’enfant.
Chez les personnes âgées, la fragilité osseuse ou « ostéoporose » est fréquente. Toutefois, les additifs alimentaires à base de phosphate ont fait l’objet d’une réévaluation par l’Autorité européenne de sécurité alimentaire (EFSA) en 2019. En tenant compte de la DJA (dose journalière admissible) fixée pour le E1414, sa consommation n’est pas assujettie aux dangers précités.
Certaines personnes peuvent toutefois s’avérer sensibles à cette substance, comme celles atteintes d’affections gastro-intestinales (maladie cœliaque). En outre, d’autres peuvent être allergiques aux phosphates alimentaires en général, et donc à cet additif. Cela se manifeste par des réactions indésirables, comme des éruptions cutanées ou encore des démangeaisons.
Il est ainsi recommandé d’en consommer avec modération et de suivre un régime alimentaire diversifié priorisant les produits frais et non transformés. Il est judicieux de bien lire les étiquettes et de consulter un professionnel de la santé en cas de préoccupations spécifiques.