Le botaniste anglais John Gérard décida de qualifier la plante d’« archangélique » en 1957. Cette qualification rappela ses vertus euphorisantes : bonne humeur, bonne mine et motivation.
Comme autres utilisations à travers le temps, l’ortie blanche était consommée par les vaches en vue d’une élévation de production lactée.
Description botanique de l’ortie blanche
Du haut de son demi-mètre, ce type d’ortie possède un rhizome grêle. Il peut doubler de hauteur si les conditions sont bonnes. La plante est pourvue de tiges qui s’inclinent avant de se dresser. Pour la différencier des vraies orties, elle possède une section carrée.
Mesurant entre 3 et 8 cm de long, ses feuilles cruciformes sont pubescentes, vertes et opposées. Elles imitent grossièrement un as de pique denté. La longueur de ses pétioles environne les 5 cm. D’un point de vue externe, cette plante est une ortie dépourvue de stipules.
Approximativement dix groupes de fleurs verticillées constituent ses inflorescences. Une corolle bilabiée pourvue d’une face poilue est soutenue par ses grandes fleurs blanches. Ces dernières renferment cinq sépales soudés et quatre étamines à anthères noires.
La floraison des orties blanches se déroule de mai à août. Un tétrakène à graine arrondie constitue son fruit.
La plante peut être aussi dénommée « gant blanc », « ortie folle », « pied de poule », « chuchette », « sucète », « fausse ortie » et « couronne ».