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Ortie blanche

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Caractéristiques à l’Ortie blanche

  • Nom : Ortie blanche
  • Règne : Plantae
  • Sous-règne : Tracheobionta
  • Division : Magnoliophyta
  • Classe : Magnoliopsida
  • Sous-Classe : Asteridae
  • Ordre : Lamiales
  • Famille : Lamiaceae
  • Sous-famille :Lamioideae
  • Genre : Lamium
  • Espèce : Lamium album

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L’ortie blanche : son histoire, sa description, sa culture, sa composition, ses vertus, sa posologie et ses utilisations

L‘ortie blanche est une herbacée pérenne très répandue en France.

Malgré son nom, elle n’appartient pas au genre Urtica et elle ne pique pas. La plante est aussi connue sous les appellations « ortie morte » et « lamier blanc ».

Son utilisation entre surtout dans le domaine de la phytothérapie gynécologique.

Aucune recherche scientifique n’a encore rapporté de contre-indication ni de précautions d’emploi particulières pour cette plante.

Histoire de l’ortie blanche

L’ortie blanche trouve son origine en Asie centrale et s’est ensuite répandue en Europe. Elle a déjà été exploitée au Moyen Âge pour ses bienfaits toniques et dépuratifs. La plante était également indiquée dans la cicatrisation des blessures superficielles et le soulagement des troubles de la vésicule biliaire. Le botaniste et médecin malinois Rembert Dodoens l’a présentée comme un remède indispensable aux femmes dans la résolution des troubles gynécologiques.

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Le botaniste anglais John Gérard décida de qualifier la plante d’« archangélique » en 1957. Cette qualification rappela ses vertus euphorisantes : bonne humeur, bonne mine et motivation.

Comme autres utilisations à travers le temps, l’ortie blanche était consommée par les vaches en vue d’une élévation de production lactée.

Description botanique de l’ortie blanche

Du haut de son demi-mètre, ce type d’ortie possède un rhizome grêle. Il peut doubler de hauteur si les conditions sont bonnes. La plante est pourvue de tiges qui s’inclinent avant de se dresser. Pour la différencier des vraies orties, elle possède une section carrée.

Mesurant entre 3 et 8 cm de long, ses feuilles cruciformes sont pubescentes, vertes et opposées. Elles imitent grossièrement un as de pique denté. La longueur de ses pétioles environne les 5 cm. D’un point de vue externe, cette plante est une ortie dépourvue de stipules.

Approximativement dix groupes de fleurs verticillées constituent ses inflorescences. Une corolle bilabiée pourvue d’une face poilue est soutenue par ses grandes fleurs blanches. Ces dernières renferment cinq sépales soudés et quatre étamines à anthères noires.

La floraison des orties blanches se déroule de mai à août. Un tétrakène à graine arrondie constitue son fruit.

La plante peut être aussi dénommée « gant blanc », « ortie folle », « pied de poule », « chuchette », « sucète », « fausse ortie » et « couronne ».

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Habitat et culture de l’ortie blanche

L’ortie blanche borde les chemins, les jardins, les taillis dégagés et les bois humides de toute l’Eurasie.

Elle pousse sur un sol fertile bien drainé, à l’ombre.

La plante peut se multiplier en juin par bouturage des tiges ou encore en avril/septembre par semis ou division des touffes.

La zone à implanter doit être lisse de toute racine pouvant entraver la croissance de l’ortie blanche. La densité plantaire est de quatre à six pieds par mètre carré.

Les stolons envahissants et les fleurs fanées sont arrachés lors de l’entretien. Les périodes de sécheresse et l’été marquent les moments d’arrosage.

Composition de l’ortie blanche

L’ortie blanche renferme :

  • des flavonoïdes ;
  • des rutosides ;
  • des nitrilosides ;
  • des sels de potasse ;
  • des mucilages ;
  • de la bétaïne ;
  • des acides phénoliques ;
  • des alcaloïdes ;
  • des iridoïdes ;
  • des sécoiridoïdes ;
  • des saponines triterpéniques ;
  • des tanins ;
  • du sucre ;
  • de l’acide gallique ;
  • de l’huile essentielle.

Les parties de la plante exploitées en phytothérapie sont les sommités fleuries. L’huile essentielle de cette ortie n’est pas utilisée dans ce domaine.

Propriétés de l’ortie blanche

Les vertus connues de l’ortie blanche proviennent de ses composants.

Les flavonoïdes et les tanins sont responsables de ses propriétés diurétique, antioxydante, anti-inflammatoire et vulnéraire. Les tanins seuls sont antidiarrhéiques, astringents et hémostatiques. Les mucilages confèrent les bienfaits adoucissants et émollients de la plante. Sa propriété expectorante est due aux saponosides et aux flavonoïdes.

Utilisations phytothérapiques de l’ortie blanche

Plusieurs formes d’orties sont utilisées en phytothérapie.

La tisane possède de nombreuses indications en pathologie humaine. En gynécologie, elle diminue les leucorrhées et régule les dysménorrhées. En hépato-gastro-entérologie, la boisson calme divers troubles digestifs : diarrhée, flatulence, ballonnement, problème de la vésicule biliaire… En néphrologie, elle aide les personnes du troisième âge dans leurs problèmes mictionnels et les cystites. Diurétique, la tisane réduit les œdèmes. Purifiante, elle élimine l’acide urique en cas de goutte. En pneumologie, elle fluidifie les sécrétions bronchiques des rhumes ou des bronchites.

La décoction d’ortie blanche peut être imbibée dans une compresse et appliquée sur les brûlures, les varices et les ulcères. Le bain de siège à base de cette plante réduit les pertes blanches et soulage les hémorroïdes.

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Le Lamium album occupe aussi une place importante dans les soins capillaires. Il est indiqué dans la diminution des excès de sébum et des irritations du cuir chevelu. De la décoction résultent une lotion capillaire et un liquide pouvant servir d’eau de rinçage des cheveux. La poudre d’ortie blanche fait aussi partie des ingrédients de certains shampooings.

Posologie de l’ortie blanche

Faire bouillir 50 g de cette ortie dans 1 L d’eau pendant une dizaine de minutes permet d’obtenir de la décoction. Le liquide obtenu servira au trempage des compresses à appliquer localement 3 fois par jour. Un ½ L de cette préparation est utilisé dans le bain de siège.

L’élaboration de la tisane passe par l’infusion d’1 c.à.s. de la plante dans un ¼ L d’eau bouillante. Elle se prend 3 fois par jour à raison d’une tasse.

L’alcoolature est obtenue par macération alcoolique de l’ortie blanche, mais elle est moins concentrée qu’une teinture mère. Elle s’ingère entre 2 à 4 c.à.c. par jour.

La plante existe aussi sous forme de gélule de 325 mg, à avaler avant le repas.

Autres utilisations de l’ortie blanche

En cuisine, cette herbacée est cuite avec les légumes d’une soupe. Au goût de champignons, elle est généralement consommée comme les épinards. Les jeunes feuilles et fleurs s’ingèrent en salade. Elles peuvent être hachées dans une omelette ou accompagner les pommes de terre. Dans le potager, l’ortie blanche est cultivée avec les pommes de terre afin d’améliorer leur saveur et de repousser les doryphores.

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