
Caractéristiques de l’instrument virtuel
- Classification : –
- Pays d’origine : –
- Matériaux : –
- Tessiture : –
- Genre de musique : tous les genres
- Musiciens célèbres : Steven Price (22 avril 1977)
- Chanson emblématique : « Gravity » de Steven Price (2013)
L’utilisation d’un instrument virtuel est pratique dans le domaine de la MAO ou musique assistée par ordinateur. Cette alternative immatérielle offre de nombreux avantages aux novices, mais aussi aux professionnels œuvrant dans le milieu musical. De nos jours, il existe d’ailleurs un large choix de ces logiciels, chacun proposant des fonctionnalités plus ou moins intéressantes.
L’instrument virtuel est un logiciel qui reproduit de manière synthétique le son d’un équipement musical grâce à un ordinateur.
Il est possible de recréer de nombreuses musiques grâce à cet outil virtuel : percussions, guitares, pianos, etc. Il est conçu pour interpréter les commandes MIDI (Musical Instrument Digital Interface) pour donner une note précise. À titre d’exemple, l’instruction MIDI C4 permet de reproduire la note do sur un clavier ou le son de la grosse caisse pour une batterie.
L’instrument virtuel fonctionne de deux manières : en standalone ou en tant que plugin. Un synthétiseur standalone s’utilise comme un logiciel classique. Ses actions sont indépendantes d’autres logiciels en se chargeant de tous les traitements MIDI et audio. Le plugin accompagne un autre outil virtuel. Il s’agit d’un module externe travaillant avec un séquenceur ou une station audionumérique. La compatibilité entre ces deux applications est primordiale pour leur bon fonctionnement.
L’utilisation d’un logiciel de synthèse virtuelle requiert également un ordinateur puissant. En effet, il consomme une grande partie de la mémoire RAM. Son processus pèse aussi sur le processeur. Une configuration inadaptée entraîne ainsi des latences lors des enregistrements.
Un instrument virtuel varie selon son fonctionnement. De ce fait, trois grandes familles se distinguent.
Le synthétiseur virtuel à modélisation permet de reproduire les sons analogiques grâce à des processus numériques complexes. Il modélise les composants d’un instrument de façon à l’imiter le plus fidèlement possible.
Le synthétiseur « lecteur d’échantillons », comme son nom l’indique, crée une séquence musicale en se basant sur les échantillons sonores présents dans le disque dur de l’ordinateur. Il s’agit d’un logiciel pratique pour ceux qui adoptent un style de musique particulier et original.
L’échantillonneur, ou sampler, utilise le même principe, mais permettant de traiter un large type d’échantillons. De nouvelles banques d’extraits sonores sont fréquemment disponibles. Les sons préenregistrés sont assemblés et compilés de manière à obtenir une musique complète.
Avant l’apparition de l’instrument virtuel, les artistes avaient utilisé des synthétiseurs physiques aux alentours des années 1980. Se rendant compte de leur encombrement dans les studios, des fabricants ont commencé à s’intéresser à la synthèse virtuelle. En effet, les coûts de production attribués aux appareils physiques étaient devenus assez lourds pour couvrir tous les besoins sonores. Avec l’évolution de la technologie et de la puissance des ordinateurs, des logiciels performants, comme Nord Lead, sont apparus. Le concept s’est rapidement popularisé grâce à Rebirth et Reason, des programmes édités par Propellerhead.
Le premier outil d’échantillonnage est le Mellotron, développé vers les années 1960. Il s’agit d’un instrument à clavier imposant avec une capacité impressionnante à cette époque. D’autres samplers avaient ensuite été conçus au fil du temps. Le Fairlight CMI figurait parmi les plus connus. Disposant de peu d’espace, il ne pouvait générer qu’un seul échantillon par instrument. La différence entre chaque composition résidait ainsi dans la vitesse. Les versions virtuelles actuelles se sont développées avec les synthétiseurs.
L’instrument virtuel n’est pas seulement prisé dans le domaine musical. Il a déjà fait ses preuves dans la cinématographie. L’utilisation de cet outil informatique s’est démarquée dans le film « Gravity ». Il a permis d’émuler un orchestre classique symphonique afin de mettre en avant les thèmes musicaux du scénario.
La bande originale du film a su gérer convenablement le design sonore et la synthèse, offrant une meilleure immersion aux spectateurs. Steven Price, son compositeur, a d’ailleurs reçu un Oscar à cet effet.
Pour composer une musique à l’aide d’un instrument virtuel, il est important de réunir les éléments suivants :
Pour un séquenceur physique, un câble MIDI est nécessaire pour le relier à l’ordinateur.
Les différentes fonctionnalités varient d’un logiciel à un autre. Certains programmes sont plus simples à manipuler, d’autres possèdent des spécificités particulières. Cependant, le principe général consiste à donner une commande MIDI et à arranger les différentes séquences pour donner l’instrumentale.
Actuellement, apprendre à utiliser un instrument virtuel par soi-même est tout à fait possible. En effet, de nombreux tutoriels détaillés sont disponibles en ligne, sous forme de textes ou de vidéos. Pour ceux qui veulent perfectionner et approfondir le domaine de la MAO, des organismes et des écoles de musique proposent des formations complètes concernant le mastering, le mixage et l’enregistrement audio.
L’emploi d’un instrument virtuel présente des bénéfices, mais il connaît, néanmoins, certaines limites.
Les principaux avantages de cet outil informatique se constatent au niveau des coûts et de l’espace.
Contrairement aux instruments physiques, un synthétiseur visuel n’est pas contraignant en termes de place. Les ordinateurs et les séquenceurs n’occupent qu’une petite partie du studio. De plus, la préparation et l’accordage des équipements ne prennent pas beaucoup de temps avant les séances d’enregistrement.
L’interface d’un instrument virtuel est souvent intuitive et ergonomique. Une fois les différentes options maîtrisées, l’ajout des effets et la manipulation des sons sont faciles à réaliser. Il existe, d’ailleurs, des logiciels destinés aux apprentis et aux débutants offrant un niveau de simplicité accru.
Il est indéniable que les samplers et les synthétiseurs sont pratiquement moins chers que les équipements hardware. En effet, ils ne requièrent pas de matériaux physiques, car ils sont développés grâce à des codes informatiques.
Les logiciels de synthèse sonore évoluent et s’améliorent avec la technologie. Des mises à jour peuvent être téléchargées sur leur site officiel lorsque de nouvelles options sont ajoutées. Les bandes-son s’étendent également au fil du temps.
En l’absence d’un ordinateur puissant, la performance d’un instrument virtuel s’avère être altérée. La configuration du matériel doit être adaptée en fonction des besoins du compositeur. Ce dernier ne peut travailler sur dix synthétiseurs virtuels avec une machine dotée d’un seul processeur. Voici les spécifications minimales requises :
Cependant, les logiciels virtuels récents peuvent demander des exigences plus élevées en raison de la complexité des fonctionnalités.
Jouer d’un instrument acoustique offre un sentiment d’appartenance et d’immersion dans la musique. Ce « feeling » ne peut se ressentir lorsque les seules actions à faire sont les clics de la souris. Il est bon de noter que les instruments virtuels de dernière génération offrent des sons clairs et réalistes, offrant ainsi un nombre accru de possibilités. Par conséquent, le musicien « moderne » n’a pas besoin de savoir jouer des instruments recherchés pour les intégrer à son enregistrement ou à sa composition. Grâce à une manipulation savamment réalisée, les résultats obtenus sont exceptionnels.
Chaque instrument virtuel possède des caractéristiques différentes permettant de répondre aux besoins de son utilisateur. Ce dernier doit identifier ses besoins et ses ressources afin de choisir le logiciel adapté.
Lors de l’achat ou du téléchargement de l’outil virtuel, le compositeur doit, tout d’abord, prendre en compte la compatibilité du programme avec son ordinateur. Par ailleurs, un logiciel à jour avec une riche collection de banques de sons est un choix plus intéressant. La version payante offre également plus de fonctionnalités.
La popularité et la notoriété d’un instrument virtuel s’avèrent être primordiales pour garantir sa qualité et sa stabilité. Les classements trouvés sur Internet se basent souvent sur les avis et les recommandations des utilisateurs. Voici quelques exemples des synthétiseurs virtuels les plus connus :
Il s’agit d’une liste non exhaustive pouvant varier en fonction des exigences précises de chaque utilisateur.
Sur le site de France Minéraux, les compositeurs peuvent se procurer une grande variété d’instruments virtuels. La plateforme propose un large choix d’outils s’adaptant à tous les profils.