Les chercheurs de Berkeley ont essayé sans succès des procédés plus travaillés pour confirmer les découvertes des Soviétiques. Ils ont voulu rendre hommage à Otto Hahn en proposant le nom de « hahnium » pour le 105. Ce terme a été employé par la majorité des scientifiques américains et européens.
Cette proposition a été contestée par les scientifiques russes, ce qui entraîna une controverse. Ainsi, l’Union Internationale de Chimie Pure et Appliquée (UICPA) a établi temporairement la dénomination d’« unnilpentium » (Unp) pour le 105. En 1997, la polémique a été résolue et la désignation « dubnium » a été acceptée.
Plusieurs dénominations ont été avancées pour l’élément 105 :
- éka-tantale, en référence à sa place sous le tantale dans le tableau périodique des éléments ;
- joliotium, en mémoire du chimiste français Frédéric Joliot-Curie ;
- nielsbohrium, en l’honneur du physicien danois Niels Bohr ;
- hahnium, par respect au chimiste allemand Otto Hahn ;
- unnilpentium, selon la dénomination systématique de l’UICPA ;
- dubnium, en rapport avec Doubna où il a été découvert.
Les isotopes du dubnium
Cet élément synthétique n’a aucun isotope stable. En 1968, le premier radioisotope découvert a été le 261 Db. Treize radioisotopes, de 255 Db à 270 Db, sont désormais connus. Plus de 1 à 3 isomères ont été également identifiés. Le 268 Db a la plus longue demi-vie avec une durée de 29 heures.