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Hyaluronate de sodium

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Caractéristiques de l’Hyaluronate de sodium

    Identification de l’hyaluronate de sodium :

  • Nom UICPA :
  • Synonymes : hyaluronique et acide hyaluronique sodique
  • N° CAS : 9067-32-7
  • N° ECHA : 100.130.288
  • N° CE : 618-620-0
  • Code ATC : S01KA01, D03AX05, R01AX09 et M09AX01
  • PubChem :
  • ChEBI :
  • FEMA :
  • SMILES :
    [Na+].CC(=O)N[C@H]1[C@H](O)O[C@H](CO)…

    [Na+].CC(=O)N[C@H]1[C@H](O)O[C@H](CO) [C@H](O)[C@@H]1O[C@@H]1O[C@@H]([C@@H](O [C@@H]2O[C@H](CO)[C@@H](O)[C@@H] (O[C@@H]3O[C@@H]([C@@H](O)[C@@H] (O)[C@H]3O)C(O)=O)[C@H]2NC(C)=O) [C@@H](O)[C@H]1O)C(O)=O

  • InChl :
    1/C28H44N2O23.Na/c1-5(33)29-9-18…

    1/C28H44N2O23.Na/c1-5(33)29-9-18(11(35)7 (3-31)47-25(9)46)49-28-17(41)15(39)20 (22(53-28)24(44)45)51-26-10(30-6(2)34 )19(12(36)8(4-32)48-26)50-27-16(40)13 (37)14(38)21(52-27)23(42)43;/h7-22,25 -28,31-32,35-41,46H,3-4H2,1-2H3, (H,29,33)(H,30,34)(H,42,43)(H,44,45); /q;+1/t7-,8-,9-,10-,11-,12-,13+, 14+,15-,16-,17-,18-,19-,20+,21+, 22+,25-,26+,27-,28-;/m1./s1

Propriétés chimiques :

  • Formule : (C14H20NO11Na)n
  • Masse molaire : 401,2985 ± 0,0161 g/mol
  • pKa :

Propriétés physiques :

  • T° Fusion :
  • Solubilité : soluble dans l’eau

Propriétés biochimiques :

  • Codons :
  • pH isoélectrique :
  • Acide aminé essentiel :
  • Occurrence chez les vertébrés :

Propriétés optiques :

  • Pouvoir rotatoire :

Précautions :

  • SIMDUT :

Tout savoir sur l’hyaluronate de sodium : ses caractéristiques, son historique, ses propriétés, ses applications, ses contre-indications et ses effets indésirables

L’hyaluronate de sodium est une substance réputée pour ses propriétés hydratantes et lubrifiantes. En médecine, il est souvent utilisé dans les traitements pour l’arthrose, et en cosmétique pour ses effets bénéfiques sur la peau. 

Description et structure de l’hyaluronate de sodium

Cet élément est le sel de l’acide hyaluronique, un glycosaminoglycane qui n’est pas lié à une protéine centrale. Sa formule chimique est le (C14H20NO11Na)n et sa masse molaire est de 401,2985 ± 0,0161 g/mol. 

Historique de l’hyaluronate de sodium

À la fin des années 1970 et au début des années 1980, l’hyaluronate de sodium a été expérimenté lors d’essais cliniques menés sur des chevaux de course et des humains pour traiter l’arthrose. À cette époque, il était appelé Hylartin et Hylartin Vetused. En 1980, il a été mis en vente pour la première fois sous le nom de Healo. Ce produit était fabriqué par la Pharmacia AB en Suède et développé par le médecin Endre Alexander Balazs.

Occurrence naturelle et propriétés de l’hyaluronate de sodium

L’hyaluronate de sodium, sous forme d’acide hyaluronique, se retrouve abondamment dans les tissus nerveux, épithéliaux et conjonctifs des mammifères. Il agit comme un lubrifiant pour les tissus et exerce une fonction majeure dans la modulation des interactions entre les tissus adjacents.

Ce composé devient une solution viscoélastique une fois mélangé à l’eau. Sa haute viscosité protège les structures mécaniques des tissus tels que la rétine et l’iris, ainsi que les diverses couches cellulaires comme l’épithélium, l’endothélium et la cornée. Son élasticité contribue à créer un tampon conservateur pour ces tissus et à absorber les contraintes mécaniques.

De surcroît, l’hyaluronate de sodium agit comme un véhicule protecteur. Il transporte les facteurs de croissance peptidiques et d’autres protéines structurelles vers le site d’action nécessaire. Une fois sur place, il est décomposé par des enzymes, libérant subséquemment des protéines actives qui stimulent la cicatrisation des tissus et des plaies. 

Applications de l’hyaluronate de sodium

L’hyaluronate de sodium entre dans le traitement de divers problèmes de santé. Plusieurs modes d’usage sont disponibles :

Par instillation intravésicale

Ce composé est instillé dans la vessie dans le cadre du traitement de différentes manifestations de cystite et les douleurs vésicales qui en découlent. Il vise à restaurer la couche de glycosaminoglycanes présente dans l’urothélium.

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Par injection intra-articulaire

L’hyaluronate de sodium est employé pour soulager les douleurs du genou liées à l’arthrose chez les patients pour qui d’autres traitements n’ont pas été efficaces. Habituellement, il est administré en dernier recours avant une opération chirurgicale, et apporte ainsi un apaisement symptomatique. Il fonctionne comme un agent lubrifiant et amortissant une fois qu’il est injecté dans la capsule articulaire.

De plus, il peut aider à diminuer la nécessité d’avoir recours à une arthroplastie. Les injections semblent gagner en efficacité après quelques mois. Ils se montrent plus puissants que les analgésiques pris par voie orale pour traiter l’arthrose.

En application topique

Appliqué localement, l’hyaluronate de sodium a la capacité de faciliter l’absorption des produits pharmaceutiques. Ses effets sont étroitement liés à la manière dont il est formulé ainsi qu’à la santé de la peau.

Dans les cas où la peau présente une barrière cutanée déficiente, il restreint l’entrée de ces produits à la couche cornée et à l’épiderme viable. Pour les peaux considérées comme normales, l’hyaluronate de faible poids moléculaire (5 kDa) favorise la pénétration dans l’épiderme.

Par injection cutanée en chirurgie plastique

Cette substance est injectée afin de réduire les rides du visage. En 2017, la FDA (Food and Drug Administration) a donné son approbation à 13 préparations qui en sont dérivées en tant que produits de comblement cutané.

Par injection viscoélastique dans le cadre d’une intervention chirurgicale ophtalmique

En chirurgie ophtalmique, l’hyaluronate de sodium joue un rôle crucial dans le traitement de diverses conditions en tant qu’humeur aqueuse et vitrée. Il est employé pour régler les problèmes des yeux secs, simplifier la chirurgie de l’attachement de la rétine, soutenir la filtration du glaucome et favoriser la réussite des greffes de cornée. Il permet l’implantation de lentilles intraoculaires, ainsi que l’extraction de la cataracte, qu’elle soit intra- ou extra-capsulaire.

Lors d’une chirurgie impliquant le segment postérieur du globe oculaire, cet élément agit comme un support chirurgical essentiel pour séparer, manœuvrer et maintenir les tissus. Il facilite aussi la photocoagulation, et une inspection claire de la rétine pendant et après l’opération, en assurant la création d’un champ de vision optimal.

En outre, son instillation lors des interventions chirurgicales dans le segment antérieur du globe oculaire est aussi pratiquée, principalement en raison de sa viscoélasticité. Cette caractéristique lui permet de maintenir une chambre profonde durant la procédure chirurgicale. En effet, la solution ne s’écoule pas hors de la chambre antérieure ouverte. Ce maintien contribue alors à une manipulation précise, réduisant le traumatisme oculaire, préservant l’endothélium cornéen et les tissus avoisinants. De surcroît, sa viscoélasticité agit en repoussant la face vitrée, prévenant de ce fait la formation d’une chambre plate après l’opération chirurgicale.

Contre-indications

L’hyaluronate de sodium est déconseillé pour les individus ayant une sensibilité aux préparations contenant de l’hyaluronate. Dans le cas d’une injection intra-articulaire, il ne doit pas être utilisé si la personne présente une infection ou une maladie cutanée au niveau de la zone d’injection.

Effets indésirables

Dans le cadre des interventions ophtalmologiques, l’usage de ce produit peut entraîner un œdème ou une augmentation temporaire de la pression intraoculaire. Il peut également provoquer une inflammation après l’opération ainsi qu’une décompensation cornéenne. Néanmoins, les effets indésirables demeurent relativement rares lorsqu’il est employé dans le traitement des articulations.

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