Le code E450 fait référence aux diphosphates, une classe de sels et d’esters du phosphore. Cet additif alimentaire est utilisé principalement comme agent de levée dans la fabrication de produits de boulangerie et de pâtisserie. Bien que cette substance soit considérée comme sans danger, il est recommandé que sa consommation, par le biais des aliments qui en contiennent, se fasse avec modération.
Description du E450
L’additif E450 est représenté par un diphosphate qui est formé de deux molécules de phosphate. Ces dernières sont des sels dérivés de l’acide phosphorique. Il prend l’apparence d’une poudre blanche, fine ou granuleuse, dépourvue de goût et d’odeur. Sa texture rappelle celle de la farine.
L’industrie agroalimentaire utilise largement le diphosphate dans une variété de produits transformés. Il leur confère une stabilité accrue, une homogénéité améliorée et un attrait visuel plus marqué pour les consommateurs.
Propriétés du E450
L’additif E450 est incorporé dans les nourritures industrielles, à l’instar des conservateurs tels que le sorbate de potassium (E202). En tant qu’agent de texture, il appartient à la famille des phosphates, et est classifié comme non autorisé en agriculture biologique.
Les propriétés du diphosphate en font une substance compatible avec divers régimes spéciaux, notamment halal, sans gluten, casher, végétarien, végétalien et vegan. Cependant, sa toxicité, considérée comme modérée, soulève des préoccupations qui continuent d’être étudiées dans le cadre de la sécurité alimentaire.
E450 en nutrition
L’additif E450 est largement présent dans diverses denrées. Il se retrouve dans :
- les produits de boulangerie, de panification et de pâtisserie ;
- certaines céréales et farines du petit-déjeuner ;
- la nourriture industrielle pour nourrissons (biscuits ou biscottes) ;
- les soupes, les potages et les sauces industrielles ;
- le lait et ses dérivés, dont le beurre, les crèmes glacées et certains fromages ;
- les viandes, les mollusques et les crustacés transformés ;
- les produits à base de pommes de terre ;
- les boissons sucrées, qu’elles soient alcoolisées ou non.
En termes de valeur nutritionnelle, le diphosphate est à consommer avec modération. La dose journalière admissible (DJA) est fixée à 70 mg/kg du poids du corps. De ce fait, un adulte pesant 60 kg, par exemple, devrait manger une soixantaine de petits biscuits en contenant pour atteindre cette limite. Pour un enfant, la valeur est réduite à 30. Le dosage et l’usage de ce composé sont contrôlés par l’EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments).